Malcolm Middleton
5:14 Fluoxytine Seagull Alcohol John Nicotine |
Label :
Chemikal Underground |
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On est en droit d'être sceptique quant à l'intérêt d'écouter l'album solo de Middleton. Après tout, n'est-il pas déjà le compositeur attitré d'Arab Strap ? On a comme l'impression de connaître le bonhomme par coeur, et qu'il ne pourra pas nous surprendre ...
Effectivement Middleton ne surprend personne, si ce n'est que son album est tout simplement excellent. Les chansons sont moins minimalistes que dans Arab Strap, et, sorti après The Red Threat (un album assez électrique), l'écossais semble retrouver les joies de l'acoustique.
Les amis d'Arab Strap se retrouveront vite dans ce petit monde très intime comme des poissons dans l'eau (d'ailleurs Barry Burns de Mogwaï est aux claviers sur quelques titres, et Moffat couine de temps à autre). Qui plus est, Middleton chante aussi mal que son émérite acolyte et, comme d'habitude chez le duo, les mélodies ne respirent pas la joie de vivre (à quelques rares jolies exceptions, tel "Rotten Heart" ou "Wake Up", moins sombres).
Une émancipation toute relative donc, mais qui brille par la qualité de ses compositions : on apprécie autant les luxuriants "Crappo The Clown" et autre "King Of Bring", que les dépouillés "Cold Winter", Speed On The M9".
On retiendra également l'osé "Birdwatcher", hymne acoustico-technoïde dopé au vocoder, qui révèle un artiste vraiment à part, à la patte inimitable.
Effectivement Middleton ne surprend personne, si ce n'est que son album est tout simplement excellent. Les chansons sont moins minimalistes que dans Arab Strap, et, sorti après The Red Threat (un album assez électrique), l'écossais semble retrouver les joies de l'acoustique.
Les amis d'Arab Strap se retrouveront vite dans ce petit monde très intime comme des poissons dans l'eau (d'ailleurs Barry Burns de Mogwaï est aux claviers sur quelques titres, et Moffat couine de temps à autre). Qui plus est, Middleton chante aussi mal que son émérite acolyte et, comme d'habitude chez le duo, les mélodies ne respirent pas la joie de vivre (à quelques rares jolies exceptions, tel "Rotten Heart" ou "Wake Up", moins sombres).
Une émancipation toute relative donc, mais qui brille par la qualité de ses compositions : on apprécie autant les luxuriants "Crappo The Clown" et autre "King Of Bring", que les dépouillés "Cold Winter", Speed On The M9".
On retiendra également l'osé "Birdwatcher", hymne acoustico-technoïde dopé au vocoder, qui révèle un artiste vraiment à part, à la patte inimitable.
Excellent ! 18/20 | par Jekyll |
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