Malcolm Middleton
Into The Woods |
Label :
Chemikal Underground |
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De nombreux artistes officiant dans des groupes souvent connus se laissent aller à l'exercice de style de l'album solo, avec plus ou moins de succès. De toutes les manières, sachons le reconnaître, que le disque soit bon ou mauvais, l'artiste vendra. Car la promotion suit, le public suit.
Malcolm Middleton ne fait pas partie de ces gens. Compositeur d'Arab Strap depuis maintenant 10 ans, il sait pertinemment que son groupe d'origine n'est pas suffisamment célèbre pour espérer que son bébé (le deuxième après 5:14 Fluoxytine Seagull Alcohol John Nicotine) se transforme en sensation du moment. Et pourtant, quel chef d'oeuvre que ce Into The Woods !
L'écossais discret se surpasse une nouvelle fois, convoyant en 12 chansons colère, mélancolie, tristesse... Au gré d'atmosphères musicales incroyablement diverses.
En vérité, quel fou pourrait aujourd'hui prétendre maîtriser aussi bien la pop ("Break my Heart", "Devastation" ...), que le bruit ("Loneliness Shines", "Bear With Me"), l'electro-pop ("No Modest Bear", "Choir", "Solemn Thirtsy"), que le folk ("Burst Noel") ou encore le punk ("A New Heart") ????
Ce qui rend Into The Woods encore plus admirable, c'est que Malcolm Middleton parvient à nous faire oublier Arab Strap en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, tant son univers est personnel et attachant : plus lumineux que poisseux, plus chatoyant que minimaliste (les arrangements et la production sont somptueux), Middleton n'en est pourtant pas moins romantique que son accolyte Moffat (qui joue d'ailleurs de la batterie sur "A New Heart"). Et c'est aussi ça qui est bon !
Ainsi, en ces temps automnaux bien avancés, Into The Woods semble l'album indispensable, tant les sensations que l'album canalise sont indissociables de cette saison, à la fois morne et éclatante.
Malcolm Middleton ne fait pas partie de ces gens. Compositeur d'Arab Strap depuis maintenant 10 ans, il sait pertinemment que son groupe d'origine n'est pas suffisamment célèbre pour espérer que son bébé (le deuxième après 5:14 Fluoxytine Seagull Alcohol John Nicotine) se transforme en sensation du moment. Et pourtant, quel chef d'oeuvre que ce Into The Woods !
L'écossais discret se surpasse une nouvelle fois, convoyant en 12 chansons colère, mélancolie, tristesse... Au gré d'atmosphères musicales incroyablement diverses.
En vérité, quel fou pourrait aujourd'hui prétendre maîtriser aussi bien la pop ("Break my Heart", "Devastation" ...), que le bruit ("Loneliness Shines", "Bear With Me"), l'electro-pop ("No Modest Bear", "Choir", "Solemn Thirtsy"), que le folk ("Burst Noel") ou encore le punk ("A New Heart") ????
Ce qui rend Into The Woods encore plus admirable, c'est que Malcolm Middleton parvient à nous faire oublier Arab Strap en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, tant son univers est personnel et attachant : plus lumineux que poisseux, plus chatoyant que minimaliste (les arrangements et la production sont somptueux), Middleton n'en est pourtant pas moins romantique que son accolyte Moffat (qui joue d'ailleurs de la batterie sur "A New Heart"). Et c'est aussi ça qui est bon !
Ainsi, en ces temps automnaux bien avancés, Into The Woods semble l'album indispensable, tant les sensations que l'album canalise sont indissociables de cette saison, à la fois morne et éclatante.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Jekyll |
Note de l'auteur : Pour les amateurs de Mogwai, sachez que Barry Burns est aux claviers sur tout l'album, et que Stuart Braithwhaite joue sur un titre ("Bear With Me").
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