Grant Lee Phillips
All That You Can Dream |
Label :
Yep Roc |
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C'est toujours un plaisir de retrouver Grant-Lee Phillips. Surtout qu'il ne semble pas vouloir ralentir le rythme de ses sorties, en témoignent ses quatre albums parus depuis 2016, en incluant le petit dernier de cette année, All That You Can Dream, son onzième au total. Entouré de certains de ses collaborateurs récurrents de ces dernières années (Jay Bellerose, Jennifer Condos, Eric Heywood), Grant-Lee nous livre un disque (presque totalement) acoustique, ce qui confirme la tendance initiée par Lightning, Show Us Your Stuff (2020), lui aussi situé dans cette veine boisée, après deux albums où l'électricité se faisait plus présente (The Narrows en 2016 et Widdershins en 2018). Mais qui dit acoustique ne signifie pas perte de qualité, affadissement du propos ou mollesse due à l'âge, bien au contraire. Grant-Lee est toujours aussi vaillant, doué et concerné. Et comme il est déjà passé par là (rappelez-vous le magique Walking in the Green Corn en 2012), on y plonge sans hésiter.
Depuis longtemps, Phillips utilise sa musique pour commenter la situation sociale de son pays ou de la planète, faire entendre sa voix, ses pensées, et ce nouveau chapitre de sa superbe discographie n'y échappe pas. Mais au lieu de vociférer à tout crin, il choisit le parti de l'apaisement, de la douceur qu'on lui connaît bien, qui n'empêche pas pour autant la lucidité. Ses chansons, musicalement gracieuses et délicates, recèlent souvent des paroles qui leur donnent une autre dimension, une profondeur que l'on ne perçoit pas forcément au premier abord. Il faut donc leur laisser le temps de s'imprégner en vous, d'infuser dans votre esprit, que vous en fassiez votre interprétation personnelle. C'est le propre des bonnes chansons on va dire. Et sur All That You Can Dream, on a l'embarras du choix, que ce soit pour les ballades (au hasard "All That You Can Dream" et "My Eyes Have Seen") ou les morceaux légèrement plus rythmés (l'excellente "Remember This" ou encore "All By Heart", seul moment où l'électricité a un peu droit de cité ici). Tout cela aboutit à un nouveau disque passionnant, pertinent, cohérent et très solide de la part de Grant-Lee Phillips, qui se savoure sur la longueur, au fil des petits détails que l'on découvre au gré des écoutes. C'est le propre des bons albums on va dire.
Depuis longtemps, Phillips utilise sa musique pour commenter la situation sociale de son pays ou de la planète, faire entendre sa voix, ses pensées, et ce nouveau chapitre de sa superbe discographie n'y échappe pas. Mais au lieu de vociférer à tout crin, il choisit le parti de l'apaisement, de la douceur qu'on lui connaît bien, qui n'empêche pas pour autant la lucidité. Ses chansons, musicalement gracieuses et délicates, recèlent souvent des paroles qui leur donnent une autre dimension, une profondeur que l'on ne perçoit pas forcément au premier abord. Il faut donc leur laisser le temps de s'imprégner en vous, d'infuser dans votre esprit, que vous en fassiez votre interprétation personnelle. C'est le propre des bonnes chansons on va dire. Et sur All That You Can Dream, on a l'embarras du choix, que ce soit pour les ballades (au hasard "All That You Can Dream" et "My Eyes Have Seen") ou les morceaux légèrement plus rythmés (l'excellente "Remember This" ou encore "All By Heart", seul moment où l'électricité a un peu droit de cité ici). Tout cela aboutit à un nouveau disque passionnant, pertinent, cohérent et très solide de la part de Grant-Lee Phillips, qui se savoure sur la longueur, au fil des petits détails que l'on découvre au gré des écoutes. C'est le propre des bons albums on va dire.
Bon 15/20 | par Poukram |
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