Grant Lee Phillips
Virginia Creeper |
Label :
Cooking Vinyl |
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Si "Mobilize", le premier album en solo du chanteur de Grant Lee Buffalo jouait la carte de l'ambiance électro, "Virginia Creeper", lui, est empreint de sobriété et marque le retour aux sources. Première surprise en ouvrant le boîtier du disque, on découvre en photo-montage un Grant-Lee pour la première fois souriant, apaisé, aux côtés de son double mélancolique qui nous est familier. Album du changement ? La réponse est oui, sans aucun doute : si Grant-Lee nous avait progressivement habitué depuis "Fuzzy" à des climats de plus en plus sereins, on entend sur "Virginia Creeper" un artiste mûr mais aussi parfois plus insouciant et heureux de l'être. L'émotion est présente bien sûr, plus que jamais même, mais tournée vers l'optimisme, comme le sentiment d'avoir connu des obstacles, des doutes, mais d'avoir réussi à les surmonter.
Grant-Lee nous a habitué aux démarrages en beauté, et une fois encore,"Mona Lisa" qui ouvre l'album séduit immédiatement: la capacité de Grant Lee à charmer l'auditeur reste aussi énigmatique que le sourire rendu célèbre par Léonard De Vinci ! S'ensuit une série de portraits ("Lily-A-Passion", "Calamity Jane", "Josephine Of The Swamps"...) dépeints avec la douceur mais aussi la sécheresse et l'amertume de l'Amérique rurale. Plus de boîte à rythme désormais, mais un groupe chaleureux, soutenu par accordéon, quartet de cordes, banjo et ukulélé (Jon Brion déjà présent sur "Jubilee") qui donnent parfois une couleur "Western" à cet album, le tout bénéficiant d'une production très acoustique, soignée mais authentique et dénuée d'effets inutiles.
Curieusement, "Virginia Creeper" rappelle de temps en temps (sur "Suzanna Little" notamment) les chansons de Bruce Springsteen, ou encore Aimee Mann, comme témoignages profondément empreints d'humanité et de mélancolie, presque de bienveillance. Grant Lee Phillips n'est pas qu'un artiste inexplicablement doué pour nous émouvoir, mais un ami au côté duquel nous aussi, depuis des années, nous évoluons.
Grant-Lee nous a habitué aux démarrages en beauté, et une fois encore,"Mona Lisa" qui ouvre l'album séduit immédiatement: la capacité de Grant Lee à charmer l'auditeur reste aussi énigmatique que le sourire rendu célèbre par Léonard De Vinci ! S'ensuit une série de portraits ("Lily-A-Passion", "Calamity Jane", "Josephine Of The Swamps"...) dépeints avec la douceur mais aussi la sécheresse et l'amertume de l'Amérique rurale. Plus de boîte à rythme désormais, mais un groupe chaleureux, soutenu par accordéon, quartet de cordes, banjo et ukulélé (Jon Brion déjà présent sur "Jubilee") qui donnent parfois une couleur "Western" à cet album, le tout bénéficiant d'une production très acoustique, soignée mais authentique et dénuée d'effets inutiles.
Curieusement, "Virginia Creeper" rappelle de temps en temps (sur "Suzanna Little" notamment) les chansons de Bruce Springsteen, ou encore Aimee Mann, comme témoignages profondément empreints d'humanité et de mélancolie, presque de bienveillance. Grant Lee Phillips n'est pas qu'un artiste inexplicablement doué pour nous émouvoir, mais un ami au côté duquel nous aussi, depuis des années, nous évoluons.
Très bon 16/20 | par Chtif |
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