Opeth
In Cauda Venenum |
Label :
Nuclear Blast |
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Opeth a beau avoir complètement revu son style depuis Heritage, tant visuellement que musicalement, ceux qui ont écouté le Live Garden Of The Titans : Live at Red Rocks Amphitheatre savent que les plus anciennes compositions, telle que "Deliverance", se marient parfaitement avec les plus récentes. Autrement dit, que l'on soit dans le registre Death Métal Progressif ou Rock Métal Progressif 70's, l'identité des Suédois est telle que cela donne un tout harmonieux, jamais bancal.
Il reste que l'on est quand même nombreux à déserter peu à peu le banc des fans car, si Heritage avait pu surprendre, Sorceress, le précédent effort, avait, lui, carrément déçu. Alors qu'en est-il de ce In Cauda Venenum, proposé en deux versions : l'une en suédois et l'autre en anglais ?
Déjà, on peut s'arrêter un instant sur l'emballage, tout simplement superbe. Je sais bien que cela ne suffit pas à faire un bon album mais, en vinyle, ça claque quand même sur l'étagère !
Après, le son. Je vais peut-être énoncer un non sens mais la prod' actuelle d'Opeth contribue au moins à 80% au fait que je continue d'écouter leurs disques. Ce mélange de compression et de psychédélisme atteint parfois des sommets ("Charlatan"), avec encore une fois le jeu de basse énorme de Martin Mendez, des partitions de claviers incroyables et un jeu de batterie qui pulse à chaque instant, conférant une dynamique dantesque même aux passages les plus lents.
Même si le chant de Mikael Akerfeldt reste systématiquement clair, j'ai définitivement le sentiment que In Cauda Venenum a réussi là où les autres disques avaient partiellement échoué : trouver le parfait équilibre entre esprit 70's, Métal et Rock Progressif grâce à des titres ambitieux, tant dans leur structure que dans la richesse de l'écriture.
C'est évident qu'avec une sortie de ce niveau, les mecs jouent les podiums pour la fin d'année.
Il reste que l'on est quand même nombreux à déserter peu à peu le banc des fans car, si Heritage avait pu surprendre, Sorceress, le précédent effort, avait, lui, carrément déçu. Alors qu'en est-il de ce In Cauda Venenum, proposé en deux versions : l'une en suédois et l'autre en anglais ?
Déjà, on peut s'arrêter un instant sur l'emballage, tout simplement superbe. Je sais bien que cela ne suffit pas à faire un bon album mais, en vinyle, ça claque quand même sur l'étagère !
Après, le son. Je vais peut-être énoncer un non sens mais la prod' actuelle d'Opeth contribue au moins à 80% au fait que je continue d'écouter leurs disques. Ce mélange de compression et de psychédélisme atteint parfois des sommets ("Charlatan"), avec encore une fois le jeu de basse énorme de Martin Mendez, des partitions de claviers incroyables et un jeu de batterie qui pulse à chaque instant, conférant une dynamique dantesque même aux passages les plus lents.
Même si le chant de Mikael Akerfeldt reste systématiquement clair, j'ai définitivement le sentiment que In Cauda Venenum a réussi là où les autres disques avaient partiellement échoué : trouver le parfait équilibre entre esprit 70's, Métal et Rock Progressif grâce à des titres ambitieux, tant dans leur structure que dans la richesse de l'écriture.
C'est évident qu'avec une sortie de ce niveau, les mecs jouent les podiums pour la fin d'année.
Parfait 17/20 | par Arno Vice |
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