Cocoon
Bordeaux [Rock School Barbey] - jeudi 21 février 2008 |
La Rock School Barbey affiche complet ce soir et pour cause Cocoon y fait une halte durant sa tournée française interminable. L'occasion pour les fans, qui les suivent depuis leurs premiers EP I Hate Birds et From Panda Mountain ou les plus récents qui ont découvert "On My Way" à la radio, de voir le duo de leurs propres yeux. La scène paraît incroyablement vide après le départ de The Delano Orchestra. Seuls un clavier et une guitare attendent paisiblement séparés par un écran où seront projetées les photographies figurant dans le livret de leur album. Le décor est soigneusement mis en place par les techniciens qui rajoutent tout un tas de petites peluches au manche de la guitare, sur les pieds de micro et même un luminescent près du siège de Morgane Imbeaud. Ca fait un peu peur... Les deux français arrivent alors enfin, sous les applaudissements d'un public qui attendent depuis deux heures.
"Take Off" s'occupe tranquillement du décollage comme il le fait si bien sur My Friends All Died In A Plane Crash. Un arpège délicat accueillant quelques notes de piano, deux voix caressantes, on peut désormais apprécier tout cela de près et mieux s'enfoncer dans la douceur de leur répertoire. Et puis, pour le second titre Mark Daumail attend que le public reprenne en cœur ‘one, two, three, four' qui sert à lancer normalement "On My Way". Drôle d'idée qui me rebute complètement. C'est même carrément cucul ! Les compositions me paraissent alors soudainement plus mièvres que le souvenir que j'en ai. "Cliffhanger" qui suit est consensuel. Il a perdu de son éclat pourtant très profond et triste à la base, sans parler de "I Don't Give A Sheet" d'une puérilité qui entache la sobriété de l'album qui m'était précieuse. Le duo chante le refrain en français en s'appliquant sur le mot ‘caca'. C'est désolant. La mièvrerie est irrémédiablement au rendez vous et cet ours lumineux qui n'en finit pas de clignoter. Je ne peux alors que me replier sur les chansons sérieuses en espérant qu'elles soient à la hauteur de mes espérances, notamment "Microwave" avenante qui semble presque égarée dans le ton scabreux de cette soirée. Le répit ne sera que de courte durée gâché par la reprise de Outkast "Hey Ya !" plate puis "Paperboat" sur laquelle Morgane lance les pistes de guitares préenregistrées un peu n'importe comment ce qui fait bien rire son camarade mais qui ne cache pas le manque flagrant d'un véritable groupe derrière pour s'occuper de tous les arrangements. La formation sonne un peu vide livrée à elle-même et la concision des morceaux n'aide pas à étoffer le set. Mark essaie malgré tout de faire la discussion mais fait plus le pitre qu'autre chose ce qui a néanmoins l'avantage de détendre l'atmosphère du moins le mien plutôt tendu. Il explique par ailleurs pourquoi ils ont choisi de reprendre "Rehab" de Amy Whinehouse. La raison étant qu'ils devaient faire une reprise pour Taratata mais qu'ils ne voulaient pas choisir un classique folk pour ne pas ‘se regarder le nombril', lui-même inspiré de toute une lignée de songwriters bien pédante. Mouais... Le résultat est médiocre vu que l'intérêt majeur du tube est la voix de l'anglaise. Une nouvelle fois c'est un titre sobre, "Tell Me", qui rattrape un peu le set brouillon bien qu'il faille s'en tenir toujours à la version originale comme il en est question depuis le début.
Après un "Chupee" au ukulélé, orné également d'une petite peluche, fariné de ‘hello' à ne plus quoi savoir qu'en faire, les deux auvergnats réapparaissent sur scène pour un inédit "Baby Seal" écrite pendant Noël qui incite une fan à lancer un phoque en peluche (décidément !) au chanteur qui l'installe sur le manche de sa guitare pour le morceau. Si c'est pas mignon... Décidément très loin de mes attentes, ce concert n'aura cessé de me surprendre tristement et à mes dépens. Il m'aura néanmoins permis d'ouvrir les yeux sur leur musique et voir qu'elle est très convenue ce qui transparaît carrément sur scène. Grosse déception.
"Take Off" s'occupe tranquillement du décollage comme il le fait si bien sur My Friends All Died In A Plane Crash. Un arpège délicat accueillant quelques notes de piano, deux voix caressantes, on peut désormais apprécier tout cela de près et mieux s'enfoncer dans la douceur de leur répertoire. Et puis, pour le second titre Mark Daumail attend que le public reprenne en cœur ‘one, two, three, four' qui sert à lancer normalement "On My Way". Drôle d'idée qui me rebute complètement. C'est même carrément cucul ! Les compositions me paraissent alors soudainement plus mièvres que le souvenir que j'en ai. "Cliffhanger" qui suit est consensuel. Il a perdu de son éclat pourtant très profond et triste à la base, sans parler de "I Don't Give A Sheet" d'une puérilité qui entache la sobriété de l'album qui m'était précieuse. Le duo chante le refrain en français en s'appliquant sur le mot ‘caca'. C'est désolant. La mièvrerie est irrémédiablement au rendez vous et cet ours lumineux qui n'en finit pas de clignoter. Je ne peux alors que me replier sur les chansons sérieuses en espérant qu'elles soient à la hauteur de mes espérances, notamment "Microwave" avenante qui semble presque égarée dans le ton scabreux de cette soirée. Le répit ne sera que de courte durée gâché par la reprise de Outkast "Hey Ya !" plate puis "Paperboat" sur laquelle Morgane lance les pistes de guitares préenregistrées un peu n'importe comment ce qui fait bien rire son camarade mais qui ne cache pas le manque flagrant d'un véritable groupe derrière pour s'occuper de tous les arrangements. La formation sonne un peu vide livrée à elle-même et la concision des morceaux n'aide pas à étoffer le set. Mark essaie malgré tout de faire la discussion mais fait plus le pitre qu'autre chose ce qui a néanmoins l'avantage de détendre l'atmosphère du moins le mien plutôt tendu. Il explique par ailleurs pourquoi ils ont choisi de reprendre "Rehab" de Amy Whinehouse. La raison étant qu'ils devaient faire une reprise pour Taratata mais qu'ils ne voulaient pas choisir un classique folk pour ne pas ‘se regarder le nombril', lui-même inspiré de toute une lignée de songwriters bien pédante. Mouais... Le résultat est médiocre vu que l'intérêt majeur du tube est la voix de l'anglaise. Une nouvelle fois c'est un titre sobre, "Tell Me", qui rattrape un peu le set brouillon bien qu'il faille s'en tenir toujours à la version originale comme il en est question depuis le début.
Après un "Chupee" au ukulélé, orné également d'une petite peluche, fariné de ‘hello' à ne plus quoi savoir qu'en faire, les deux auvergnats réapparaissent sur scène pour un inédit "Baby Seal" écrite pendant Noël qui incite une fan à lancer un phoque en peluche (décidément !) au chanteur qui l'installe sur le manche de sa guitare pour le morceau. Si c'est pas mignon... Décidément très loin de mes attentes, ce concert n'aura cessé de me surprendre tristement et à mes dépens. Il m'aura néanmoins permis d'ouvrir les yeux sur leur musique et voir qu'elle est très convenue ce qui transparaît carrément sur scène. Grosse déception.
Pas terrible 9/20 | par TiComo La Fuera |
Setlist :
Take Off
On My Way
Cliffhanger
I Don't Give A Sheet
Hummingbird
Microwave
Hey Ya!
Paperboat
Seesaw
Vulture
Super Hero
Rehab
Tell Me
Chupee
>>
Baby Seal
Owls
Take Off
On My Way
Cliffhanger
I Don't Give A Sheet
Hummingbird
Microwave
Hey Ya!
Paperboat
Seesaw
Vulture
Super Hero
Rehab
Tell Me
Chupee
>>
Baby Seal
Owls
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