Aphex Twin

Collapse EP

Collapse EP

 Label :     Warp 
 Sortie :    vendredi 14 septembre 2018 
 Format :  Maxi / CD  Vinyle  Numérique   

Richard D. James, aka Aphex Twin sait toujours autant faire rêver ses auditeurs, et sait également très bien faire la promo de ses disques.

Généralement, quand commence à apparaitre des logos Aphex Twin un peu partout dans certaines grandes villes, on peut-être sûr qu'il prépare quelque chose. Le schéma, connu depuis 2014 et la promo de Syro (premier album complet en treize ans), se voit plus ou moins répété à chaque nouvelle sortie officielle. Suite à cette première annonce, le clip de "T69 Collapse" fût posté sur youtube courant août. Fort d'une esthétique glitch, tout en images de synthèse générées par ordinateur, le clip et le morceau ont fait forte impression.

Le titre en lui-même, très glitchy aussi dans la construction rythmique et musicale, fait aussi la part belle aux mélodies IDM des débuts si chères à Aphex Twin, annonçant un EP dans la lignée d'un Richard D. James Album. Le reste de l'EP, sorti en avant-première début septembre, est dans la même lignée : breakbeats aléatoires, expérimentations rythmiques, ruptures brutales, mélodies nostalgiques de l'époque des B.O de jeux vidéos 90's, saupoudrés de sons synthétiques vintage. La formule Aphex Twin fonctionne toujours aussi bien, même au bout de quasiment trente ans d'existence.

Ainsi, outre "T69", on compte quatre autres titres sur cet EP : le lent trip mental de "1st 44" et son rythme de TR 808 chaloupé; "MT1 T29r2" qui nous emmène vers de drôles de paysages verdoyants au fil de ses breakbeats puissants ou "Abundance10edit", ses sons de synthés vintages bien fats et son rythme chaloupé qui évoque une sorte de remix glitchy d'un titre qui aurait pu figurer sur Selected Ambient Works Vol.1. L'EP se termine avec "Phtex" qui retrouve les mêmes sons de synthés que "T69" et qui sonne comme si le morceau avait été composé en 1995.

Collapse EP, dans son ensemble, peut très bien servir de capsule temporelle aux nostalgiques des sons IDM du milieu des années 90. En l'espace d'une petite demi-heure, Richard James fait la synthèse de ses travaux et compresse toutes ses facettes dans ce petit EP qui sonne aussi frais que le reste de ses productions.


Bon   15/20
par EmixaM


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