Dirge
Down, Last Level |
Label :
It's Time To... |
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1998, Paris, France. Imaginons un instant ce que donnerait la copulation des disques suivants : Enemy of the Sun (1993) de Neurosis, Celestial (2000) d'Isis, Low (1997) de Kill The Thrill, La Nuit (1994) de Proton Burst et Pure (1992) de Godflesh. Pour beaucoup, ce serait le rêve absolu et cet idéal, Dirge l'a réalisé dès son premier album : Down, Last Level.
À l'époque, le trio n'évolue pas encore dans le Post Hardcore que l'on connaît. Dans ces cinq longs titres (à l'époque, oser claquer des vingt minutes comme sur "Weak", il fallait être burné), il y a de tout : des résidus de Death Métal pesant façon M-Pheral (qui vient de sortir l'énorme Soil), des vapeurs industrielles qui concassent les rythmiques, des visions cinématographiques, des instantanés crépusculaires, de la dissonance, de la martialité, autrement dit l'essence même du Métal Industriel. Même si Treponem Pal font chez nous figure de pionnier, pour moi c'est bien Dirge qui a proposé la forme la plus aboutie de ce style, notamment en termes de mixage des différents composants et de compromis parfait entre machines et guitares.
Alors certes Down, Last Level porte encore les marques de la jeunesse mais si Dirge avait été Anglais, tout le monde aujourd'hui se pignolerait sur sa discographie. Un groupe visionnaire, ni plus ni moins.
À l'époque, le trio n'évolue pas encore dans le Post Hardcore que l'on connaît. Dans ces cinq longs titres (à l'époque, oser claquer des vingt minutes comme sur "Weak", il fallait être burné), il y a de tout : des résidus de Death Métal pesant façon M-Pheral (qui vient de sortir l'énorme Soil), des vapeurs industrielles qui concassent les rythmiques, des visions cinématographiques, des instantanés crépusculaires, de la dissonance, de la martialité, autrement dit l'essence même du Métal Industriel. Même si Treponem Pal font chez nous figure de pionnier, pour moi c'est bien Dirge qui a proposé la forme la plus aboutie de ce style, notamment en termes de mixage des différents composants et de compromis parfait entre machines et guitares.
Alors certes Down, Last Level porte encore les marques de la jeunesse mais si Dirge avait été Anglais, tout le monde aujourd'hui se pignolerait sur sa discographie. Un groupe visionnaire, ni plus ni moins.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
Ecoutable sur https://dirgeparis.bandcamp.com/album/down-last-level
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