Dirge
Elysian Magnetic Field |
Label :
Division |
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Une chose est sûre, en 2011, je suis passé à côté de ce qui est vraisemblablement l'un des meilleurs disques de Postcore que j'aurais pu alors écouter : Elysian Magnetic Field par les Français de Dirge.
Wings Of Lead Over Dormant Seas était pourtant déjà très haut mais, en fait, il est bien en deçà de la performance offerte sur ce double album. En effet, les écueils du passé sont totalement gommés, comme la tendance à parfois trop répéter le même plan : ici, certes le tempo est lourd, certes on frôle très souvent le Doom, mais que de variations ! De changements musicaux et vocaux ! Sans compter les très nombreux arrangements qui permettent à Dirge d'occuper l'intégralité de l'espace sonore et de propose ainsi à l'auditeur une immersion totale dans leur univers où les émotions sont poussées à leurs extrêmes.
Car oui Nicolas, l'émotion est là, à chaque instant, derrière chaque note, chaque hurlement, elle tape au bide, direct à la tripe. Pas le truc raffiné qui cause à l'intellect. De l'instinctif, brut, qui vient causer à un truc bien profond au-dedans de toi.
On sort de ce disque revigoré, avec le sentiment qu'il existe encore des artistes qui ont un truc unique, une sensibilité qu'ils n'arrivent pas à exprimer autrement qu'en plaquant des rythmiques pachydermiques. Merci bien.
Wings Of Lead Over Dormant Seas était pourtant déjà très haut mais, en fait, il est bien en deçà de la performance offerte sur ce double album. En effet, les écueils du passé sont totalement gommés, comme la tendance à parfois trop répéter le même plan : ici, certes le tempo est lourd, certes on frôle très souvent le Doom, mais que de variations ! De changements musicaux et vocaux ! Sans compter les très nombreux arrangements qui permettent à Dirge d'occuper l'intégralité de l'espace sonore et de propose ainsi à l'auditeur une immersion totale dans leur univers où les émotions sont poussées à leurs extrêmes.
Car oui Nicolas, l'émotion est là, à chaque instant, derrière chaque note, chaque hurlement, elle tape au bide, direct à la tripe. Pas le truc raffiné qui cause à l'intellect. De l'instinctif, brut, qui vient causer à un truc bien profond au-dedans de toi.
On sort de ce disque revigoré, avec le sentiment qu'il existe encore des artistes qui ont un truc unique, une sensibilité qu'ils n'arrivent pas à exprimer autrement qu'en plaquant des rythmiques pachydermiques. Merci bien.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Arno Vice |
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