Dirge
Lost Empyrean |
Label :
Debemur Morti Productions |
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La nouvelle tragique est tombée. Dirge ferme boutique. C'est terminé. Sur un septième et ultime album, Lost Empyrean, fruit d'une discographie irréprochable de bout en bout et ce depuis la toute première démo Infected Brain Machine parue en 1994.
Moi qui pensais la formation increvable, en renouvellement constant, il va falloir me faire une raison, c'est probablement la dernière fois que leur Sludge Métal vient me faire frissonner l'échine, obligé que je serai désormais d'écouter et de ré écouter encore chacun de leurs disques, jusqu'à un écoeurement qui ne viendra jamais tant j'aime Dirge.
Les mecs auraient pu partir en douce, sur une triste compilation ou un Live en guise de veillée funèbre mais non, ils nous offrent sept nouveaux titres et une heure de musique. La grande classe. Et le pire, c'est que la formation avait encore évolué, toujours pesante et atmosphérique, mais avec des passages sublimes en chant clair, des éclairs de génie aériens, d'une épaisseur translucide qui me désespère de ne pas avoir pu les voir sur leur dernière tournée.
Avec cette disparition, c'est tout un pan de la musique Métal française issue de la scène des 90's qui disparaît, laissant un trou béant que je ne vois personne en mesure de combler. Je suis tristesse, dépit, résignation et nostalgie, Dirge s'en va en Prince, sur un final éblouissant de beauté, de subtilité tragique, de fragilité également derrière ce mur sonore imposant et pourtant si sensible.
Salut l'artiste, je ne peux que croire en une renaissance sous une autre forme, quelle qu'elle soit.
Moi qui pensais la formation increvable, en renouvellement constant, il va falloir me faire une raison, c'est probablement la dernière fois que leur Sludge Métal vient me faire frissonner l'échine, obligé que je serai désormais d'écouter et de ré écouter encore chacun de leurs disques, jusqu'à un écoeurement qui ne viendra jamais tant j'aime Dirge.
Les mecs auraient pu partir en douce, sur une triste compilation ou un Live en guise de veillée funèbre mais non, ils nous offrent sept nouveaux titres et une heure de musique. La grande classe. Et le pire, c'est que la formation avait encore évolué, toujours pesante et atmosphérique, mais avec des passages sublimes en chant clair, des éclairs de génie aériens, d'une épaisseur translucide qui me désespère de ne pas avoir pu les voir sur leur dernière tournée.
Avec cette disparition, c'est tout un pan de la musique Métal française issue de la scène des 90's qui disparaît, laissant un trou béant que je ne vois personne en mesure de combler. Je suis tristesse, dépit, résignation et nostalgie, Dirge s'en va en Prince, sur un final éblouissant de beauté, de subtilité tragique, de fragilité également derrière ce mur sonore imposant et pourtant si sensible.
Salut l'artiste, je ne peux que croire en une renaissance sous une autre forme, quelle qu'elle soit.
Excellent ! 18/20 | par Arno Vice |
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