Devo
Duty Now For The Future |
Label :
Warner |
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Devo avait déboulé avec fracas sur la scène punk armé de leur génial Are We Not Men ?, modèle de déconstruction rock'n'roll fabriqué sous l'égide du grand Brian Eno. 1 an plus tard, Devo publie cette fois sans l'aide de l'ex-Roxy-Music, Duty Now For The Future, pointant toujours du doigt la crise de 'dévolution' de la société occidentale.
Sur ce deuxième album, le groupe d'Akhron est en pleine mutation. Leur ancienne formule priviliégiait le trio classique guitare-basse-batterie. Désormais, les éléments electro (synthétiseurs, bruitages) sont beaucoup plus prédominants. Devo se réorientant vers une pente mainstream, à savoir la synth-pop qui fera leur succès au début des années 80. L'entreprise de déconstruction du premier album en prend un coup. Et c'est la mélodie qui en sort gagnant. Enfin, quand Mark Mothersbaugh et Jerry Casale prennent le temps de composer. Parce qu'il y a quelques déchets quand même. A commencer par le commencement. Ce "Devo Corporate Anthem", bien dans l'esprit certes mais totalement inutile. A vrai dire, Duty Now For The Future ne devient véritablement intéressant qu'à partir de la 4ème piste, "Wiggly World". Mais c'est sur la suivante, "Blockhead", que Devo retrouve son jerk robotique et minimaliste des débuts, et par conséquent redevient jouissif.
Si la cohérence affolante du premier album n'est plus, la suite de Duty Now For The Future est dans son ensemble très bonne. Mais certaines chansons sortent du lot et sont même parmi les meilleures que Devo ait pu signé. Ce sont "S.I.B. (Swelling Itching Brain)", "Red-eye Express" ou la cover de "Secret Agent Man" (qui n'atteint pas toute fois le degré de folie perfectionnée de "Satisfaction"). Mais la chanson inoubliable qui vous fera appuyer sur la touche repeat à chaque occasion, c'est à coup sûr cette histoire terrifiante où Mark Mothersbaugh épouse le point de vue d'un grave accidenté qui reçoit la visite à l'hôpital de sa petite amie, "The Day My Baby Gave Me A Surprise" et ses 'wah-oooou-oou-oou-oou-oooou-oooouh' qui trotteront dans votre tête pendant des heures.
Album de transition, Duty Now For The Future est moins immédiat et tout simplement moins bon que le premier album. Mais s'en passer alors qu'on est fan du premier, ce serait vraiment stupide. La musique de Devo n'ayant pas encore subie la catastrophe synth-pop.
Sur ce deuxième album, le groupe d'Akhron est en pleine mutation. Leur ancienne formule priviliégiait le trio classique guitare-basse-batterie. Désormais, les éléments electro (synthétiseurs, bruitages) sont beaucoup plus prédominants. Devo se réorientant vers une pente mainstream, à savoir la synth-pop qui fera leur succès au début des années 80. L'entreprise de déconstruction du premier album en prend un coup. Et c'est la mélodie qui en sort gagnant. Enfin, quand Mark Mothersbaugh et Jerry Casale prennent le temps de composer. Parce qu'il y a quelques déchets quand même. A commencer par le commencement. Ce "Devo Corporate Anthem", bien dans l'esprit certes mais totalement inutile. A vrai dire, Duty Now For The Future ne devient véritablement intéressant qu'à partir de la 4ème piste, "Wiggly World". Mais c'est sur la suivante, "Blockhead", que Devo retrouve son jerk robotique et minimaliste des débuts, et par conséquent redevient jouissif.
Si la cohérence affolante du premier album n'est plus, la suite de Duty Now For The Future est dans son ensemble très bonne. Mais certaines chansons sortent du lot et sont même parmi les meilleures que Devo ait pu signé. Ce sont "S.I.B. (Swelling Itching Brain)", "Red-eye Express" ou la cover de "Secret Agent Man" (qui n'atteint pas toute fois le degré de folie perfectionnée de "Satisfaction"). Mais la chanson inoubliable qui vous fera appuyer sur la touche repeat à chaque occasion, c'est à coup sûr cette histoire terrifiante où Mark Mothersbaugh épouse le point de vue d'un grave accidenté qui reçoit la visite à l'hôpital de sa petite amie, "The Day My Baby Gave Me A Surprise" et ses 'wah-oooou-oou-oou-oou-oooou-oooouh' qui trotteront dans votre tête pendant des heures.
Album de transition, Duty Now For The Future est moins immédiat et tout simplement moins bon que le premier album. Mais s'en passer alors qu'on est fan du premier, ce serait vraiment stupide. La musique de Devo n'ayant pas encore subie la catastrophe synth-pop.
Bon 15/20 | par Sirius |
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