Dirge
Hyperion |
Label :
Debemur Morti |
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C'est en ré écoutant par hasard Wings Of Lead Over Dormant Seas (2007) que je me suis aperçu d'un truc très con : en fait, j'aime toujours le Post Hardcore et le Sludge. Il faut juste que ce soit joué à la perfection. Car, sans doute lassé de Neurosis, Isis et autre Cult of Luna (même si ce dernier tient toujours bien la distance), j'en avais oublié qu'une formation telle que Dirge enfonce tout le monde depuis plus de quinze ans, ce qui correspond à peu près au moment où elle a abandonné le Métal Industriel (1994 – 1998) de ses débuts pour voguer vers des contrées plus atmosphériques mais toujours très personnelles.
Je me replonge donc à fond dans la discographie des Français, prenant tout ce qui me passe sous la main, à commencer par Hyperion (2014), sorti chez le très recommandable Debemur Morti Productions. De tous les albums que je ne connais, celui-ci me semble être le plus calme, le plus contemplatif, sans pour autant dire qu'il serait le plus mâture. En matière de musiques extrêmes, l'âge et la tempérance n'ont que peu de rapports. Ce sont pourtant bien des voies claires qui traversent "Floe", titre sur lequel intervient Nicolas Dick de Kill The Thrill, et si les tempos sont toujours aussi pesants, frôlant systématiquement le Doom, la production aérienne contre balance intelligemment la pesanteur absolue de chaque note.
Comme toujours, les six titres sont longs : entre huit et seize minutes. On pense évidemment à Neurosis ("Venus Claws") pour sa maîtrise absolue du chaos, son talent d'écriture ou encore cette force de marteler inlassablement le même riff, créant des boucles hypnotiques ahurissantes d'intensité, de beauté.
Je le dis et le redis : si Dirge avait été américain ou norvégien, il serait à la une de chaque journal sitôt qu'il foutrait les pieds en studio car, en matière de Post et de Sludge, des albums du niveau de cet Hyperion, il y en a peu.
Je me replonge donc à fond dans la discographie des Français, prenant tout ce qui me passe sous la main, à commencer par Hyperion (2014), sorti chez le très recommandable Debemur Morti Productions. De tous les albums que je ne connais, celui-ci me semble être le plus calme, le plus contemplatif, sans pour autant dire qu'il serait le plus mâture. En matière de musiques extrêmes, l'âge et la tempérance n'ont que peu de rapports. Ce sont pourtant bien des voies claires qui traversent "Floe", titre sur lequel intervient Nicolas Dick de Kill The Thrill, et si les tempos sont toujours aussi pesants, frôlant systématiquement le Doom, la production aérienne contre balance intelligemment la pesanteur absolue de chaque note.
Comme toujours, les six titres sont longs : entre huit et seize minutes. On pense évidemment à Neurosis ("Venus Claws") pour sa maîtrise absolue du chaos, son talent d'écriture ou encore cette force de marteler inlassablement le même riff, créant des boucles hypnotiques ahurissantes d'intensité, de beauté.
Je le dis et le redis : si Dirge avait été américain ou norvégien, il serait à la une de chaque journal sitôt qu'il foutrait les pieds en studio car, en matière de Post et de Sludge, des albums du niveau de cet Hyperion, il y en a peu.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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