Nirvana
MTV Unplugged In New-York |
Label :
Polydor |
||||
Quelques mois avant son suicide, Kurt Cobain nous livrait, en quelque sorte, son testament par le biais de ce ô combien célèbre MTV Unplugged In New-York.
Et quel testament ! Ici, point de guitares grunge saturées, de cris rageurs et d'énormes coups de caisse claire. Seulement 14 chansons (dont 6 reprises) pleines de solitude, de tritesse et de désespoir.
Cobain semblait être lors de cette soirée, l'homme le plus malheureux du monde, interprétant ces compositions soit de façon sobre et retenue ("Numb", "Polly"), soit en exprimant du plus profond de ses tripes sa douleur ("All Apologies", "Where Did You Sleep Last Night"), d'une voix qui n'a jamais paru aussi belle et authentique, accompagnée parfois de violoncelle.
Ah ! "About A Girl" et ses guitares enivrantes, la sublime reprise de "The Man Who Sold the World" de Bowie, la fataliste "On A Plain", "Plateau" et sa partie instrumentale, l'intéressante version de "Pennyroyal Tea"... Eternels regrets.
PS: A écouter aussi le MTV Unplugged d'Alice in Chains tout aussi exceptionnel.
Et quel testament ! Ici, point de guitares grunge saturées, de cris rageurs et d'énormes coups de caisse claire. Seulement 14 chansons (dont 6 reprises) pleines de solitude, de tritesse et de désespoir.
Cobain semblait être lors de cette soirée, l'homme le plus malheureux du monde, interprétant ces compositions soit de façon sobre et retenue ("Numb", "Polly"), soit en exprimant du plus profond de ses tripes sa douleur ("All Apologies", "Where Did You Sleep Last Night"), d'une voix qui n'a jamais paru aussi belle et authentique, accompagnée parfois de violoncelle.
Ah ! "About A Girl" et ses guitares enivrantes, la sublime reprise de "The Man Who Sold the World" de Bowie, la fataliste "On A Plain", "Plateau" et sa partie instrumentale, l'intéressante version de "Pennyroyal Tea"... Eternels regrets.
PS: A écouter aussi le MTV Unplugged d'Alice in Chains tout aussi exceptionnel.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Drums |
Posté le 29 juillet 2004 à 15 h 16 |
Sublime performance du plus grand groupe des 90's, qui à reussit à prouver, à tout ceux qui ne voyaient dans le trio de Seattle qu'une bande d'excités incapables de faire autre chose que de vomir dans un micro en torturant leurs guitares, qu'ils était capable de débrancher leurs guitares sans jamais perdre une once de leur puissance nourrie aux anti-dépresseurs. C'est dans ce concert que l'on peut le mieux ressentir toute la noirceur des textes du groupes, peut-être etait-ce une prémonition du suicide de Cobain quelques mois plus tard. On pourrait résumer MTV Unppluged In NY par 'lumineuse noirceur et sublime décadence'.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 02 décembre 2004 à 11 h 37 |
MTV Unplugged In New-York, c'est un peu la chronique d'une mort annoncée du groupe de Kurt Cobain.
Programmée sur MTV, on pouvait mesurer dans la vidéo archi-diffusée l'état de délabrement physique et psychologique de Kurt. Mais c'est pourtant ce soir de novembre 1993 que Nirvana va enregistrer ce qui va devenir son testament ultime. La voix cassée et déchirée de Cobain assisté de Krist Novoselic, Pat Smear (guitares) et Dave Grohl, va delivrer pendant une heure un set époustouflant et mémorable.
Dés la première chanson ("About A Girl"), on retient son souffle car on sent qu'il se passe quelque chose ce soir-là. Kurt Cobain chante avec toutes ses tripes et toute son âme, le temps semble s'arrêter, et les titres s'enchaînent avec des moments de grâce totale, pour des versions inoubliables issues de leur répertoire (fantastiques interprétations de "Dumb", "Something In The Way", et de "Come As You Are" ) ; ou encore pour des reprises totalement habitées ("Jesus Don't Want Me For A Sunbearn" des Vaselines, ou le célèbrissime "The Man Who Sold The World" de Bowie).
Invités surprises sur ce live historique, les Meat Puppets ont l'honneur de partager trois titres de leur répertoire avec l'icône grunge (mention spéciale pour l'interprétation de "Plateau").
Enfin, les deux derniers titres qui installent définitivement ce live parmi les chef-d'oeuvres : "All Apologies", presque murmuré et pourtant d'une beauté glaçante, à couper le souffle ; et enfin une reprise (encore) "Where Did You Sleep Last Night" de Leadbelly, qui clôture ce set magique.
A l'image de l'Unplugged malade et terrifiant d'Alice In Chains, l'Unplugged In New-York de Nirvana va devenir un disque de chevet pour toute une génération qui va installer Cobain parmi ses dieux vivants du rock, pour malheureusement le pleurer quelques mois plus tard...
En apprenant son décés un soir d'avril 94, beaucoup d'entre nous ne seront pas surpris, et se rapelleront le regard triste et perdu de Kurt et ses timides sourires effacés lors de l'enregistrement vidéo de cet Unplugged ; le souvenir de Kurt Cobain blafard assis sur son tabouret, dans sa veste en guenille et nous revient alors en mémoire comme une triste prémonition.
On se rend compte alors que déjà la légende était en marche.
Programmée sur MTV, on pouvait mesurer dans la vidéo archi-diffusée l'état de délabrement physique et psychologique de Kurt. Mais c'est pourtant ce soir de novembre 1993 que Nirvana va enregistrer ce qui va devenir son testament ultime. La voix cassée et déchirée de Cobain assisté de Krist Novoselic, Pat Smear (guitares) et Dave Grohl, va delivrer pendant une heure un set époustouflant et mémorable.
Dés la première chanson ("About A Girl"), on retient son souffle car on sent qu'il se passe quelque chose ce soir-là. Kurt Cobain chante avec toutes ses tripes et toute son âme, le temps semble s'arrêter, et les titres s'enchaînent avec des moments de grâce totale, pour des versions inoubliables issues de leur répertoire (fantastiques interprétations de "Dumb", "Something In The Way", et de "Come As You Are" ) ; ou encore pour des reprises totalement habitées ("Jesus Don't Want Me For A Sunbearn" des Vaselines, ou le célèbrissime "The Man Who Sold The World" de Bowie).
Invités surprises sur ce live historique, les Meat Puppets ont l'honneur de partager trois titres de leur répertoire avec l'icône grunge (mention spéciale pour l'interprétation de "Plateau").
Enfin, les deux derniers titres qui installent définitivement ce live parmi les chef-d'oeuvres : "All Apologies", presque murmuré et pourtant d'une beauté glaçante, à couper le souffle ; et enfin une reprise (encore) "Where Did You Sleep Last Night" de Leadbelly, qui clôture ce set magique.
A l'image de l'Unplugged malade et terrifiant d'Alice In Chains, l'Unplugged In New-York de Nirvana va devenir un disque de chevet pour toute une génération qui va installer Cobain parmi ses dieux vivants du rock, pour malheureusement le pleurer quelques mois plus tard...
En apprenant son décés un soir d'avril 94, beaucoup d'entre nous ne seront pas surpris, et se rapelleront le regard triste et perdu de Kurt et ses timides sourires effacés lors de l'enregistrement vidéo de cet Unplugged ; le souvenir de Kurt Cobain blafard assis sur son tabouret, dans sa veste en guenille et nous revient alors en mémoire comme une triste prémonition.
On se rend compte alors que déjà la légende était en marche.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 05 juillet 2005 à 10 h 32 |
Cet album est le meilleur album de Nirvana.
Je risque d'être pris pour un ignorant, celui qui ne connait pas Nirvana et qui comme tout le monde, par contre, connait sur le bout des doigts l' Unplugged.
Mais non, ce n'est pas le cas. Je connais Nirvana, je fais partie de cette génération qui avait 15 ans au moment de la mort de Cobain, et donc au moment de la sortie de ce testament. Mais je confirme, l' Unplugged est le meilleur Nirvana, pas le plus fondateur, mais le meilleur.
Aujourd'hui, en 2005, 11 ans après, l'Unplugged semble toujours inattaquable, parfait dans sa finition et dans sa beauté. Les titres s'enchaînent, tous plus magiques les uns que les autres. Ce phénomène est dû en partie, je l'avoue, au succès des titres (dans le sens où on ne peut que vibrer à un titre que tout le monde a chanté dans son adolescence). Mais c'est le résultat qui compte : cet album est magique, plein de sens, plein de vibrations, plein de souvenirs, plein de plaisir...
N'ayons pas peur d'être iconoclaste : les autres albums de Nirvana ont été surpassés (bien sûr par des groupes inspirés de Cobain ...), mais l'Unplugged est unique (même l'Unplugged d'Alice In Chains que je considère comme encore mieux executé, n'atteint pas ce niveau de sens, de signification).
Je risque d'être pris pour un ignorant, celui qui ne connait pas Nirvana et qui comme tout le monde, par contre, connait sur le bout des doigts l' Unplugged.
Mais non, ce n'est pas le cas. Je connais Nirvana, je fais partie de cette génération qui avait 15 ans au moment de la mort de Cobain, et donc au moment de la sortie de ce testament. Mais je confirme, l' Unplugged est le meilleur Nirvana, pas le plus fondateur, mais le meilleur.
Aujourd'hui, en 2005, 11 ans après, l'Unplugged semble toujours inattaquable, parfait dans sa finition et dans sa beauté. Les titres s'enchaînent, tous plus magiques les uns que les autres. Ce phénomène est dû en partie, je l'avoue, au succès des titres (dans le sens où on ne peut que vibrer à un titre que tout le monde a chanté dans son adolescence). Mais c'est le résultat qui compte : cet album est magique, plein de sens, plein de vibrations, plein de souvenirs, plein de plaisir...
N'ayons pas peur d'être iconoclaste : les autres albums de Nirvana ont été surpassés (bien sûr par des groupes inspirés de Cobain ...), mais l'Unplugged est unique (même l'Unplugged d'Alice In Chains que je considère comme encore mieux executé, n'atteint pas ce niveau de sens, de signification).
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 25 août 2005 à 18 h 46 |
Hum... je sens qu'avec cette note, je ne vais pas me faire que des amis, alors avant que certains ne tentent de me lapider, je vais essayer de l'expliquer.
Cette note ne juge pas tant la musique qui compose l'album (qui est très bonne) que le goût d'amertume que je ressens à l'écoute de ce MTV Unplugged. Chaque fois que je l'entends, j'ai l'impression d'entendre Cobain se suicider en direct... un suicide moral : il dépose les armes aux pieds aux pieds d'une certaine forme de mercantilisme.
Bien sûr, loin de moi l'idée de penser que le MTV Unplugged serait un album bassement commercial de Nirvana, Cobain était trop honnête pour ça. Mais j'ai l'impression d'entendre Cobain accepter de devenir ce qu'il n'avait jamais voulu devenir : une icône.
A son corps défendant, avec ce disque qui est un des plus répandu de Nirvana, Cobain savait pertinemment qu'il deviendrait un mythe. C'était tellement facile, après le buzz de Nevermind, tous les amateurs de rock dur aimaient Nirvana (même les fans de Guns'n'Roses, dont Cobain se seraient bien passé). Il ne manquait alors plus qu'un album Unplugged pour rassurer les plus timorés que Nirvana, c'était finalement pas si violent que ça.
Et Cobain le savait pertinemment. Le MTV Unplugged In NY a depuis été écouté par tellement de gens qui n'ont jamais eu aucun rapport avec la philosophie punk de Cobain, lui qui disait qu'il ne voulait pas que sa musique soit écoutée par des abrutis de rockers machos.
Alors bien sûr, quitte à faire un disque dont il savait que ça serait son plus grand succès, Cobain a fait un maximum de reprises pour faire découvrir ses influences aux auditeurs, allant même jusqu'à inviter les Meat Puppets.
Mais on y entend néanmoins quelqu'un qui, usé par la lutte contre le rock-biz, baisse les bras, ravale sa rage et pleure...
C'est ça qui m'a toujours dérangé.
Cette note ne juge pas tant la musique qui compose l'album (qui est très bonne) que le goût d'amertume que je ressens à l'écoute de ce MTV Unplugged. Chaque fois que je l'entends, j'ai l'impression d'entendre Cobain se suicider en direct... un suicide moral : il dépose les armes aux pieds aux pieds d'une certaine forme de mercantilisme.
Bien sûr, loin de moi l'idée de penser que le MTV Unplugged serait un album bassement commercial de Nirvana, Cobain était trop honnête pour ça. Mais j'ai l'impression d'entendre Cobain accepter de devenir ce qu'il n'avait jamais voulu devenir : une icône.
A son corps défendant, avec ce disque qui est un des plus répandu de Nirvana, Cobain savait pertinemment qu'il deviendrait un mythe. C'était tellement facile, après le buzz de Nevermind, tous les amateurs de rock dur aimaient Nirvana (même les fans de Guns'n'Roses, dont Cobain se seraient bien passé). Il ne manquait alors plus qu'un album Unplugged pour rassurer les plus timorés que Nirvana, c'était finalement pas si violent que ça.
Et Cobain le savait pertinemment. Le MTV Unplugged In NY a depuis été écouté par tellement de gens qui n'ont jamais eu aucun rapport avec la philosophie punk de Cobain, lui qui disait qu'il ne voulait pas que sa musique soit écoutée par des abrutis de rockers machos.
Alors bien sûr, quitte à faire un disque dont il savait que ça serait son plus grand succès, Cobain a fait un maximum de reprises pour faire découvrir ses influences aux auditeurs, allant même jusqu'à inviter les Meat Puppets.
Mais on y entend néanmoins quelqu'un qui, usé par la lutte contre le rock-biz, baisse les bras, ravale sa rage et pleure...
C'est ça qui m'a toujours dérangé.
Moyen 10/20
Posté le 07 décembre 2006 à 18 h 03 |
Je pense que le concert mythique du MTV Unplluged In New-York, ne peut se voir attribuer que la note de 20/20. En effet, avec un "Come As You Are" excellemment bien fait, on ne peut pas contester cette note. De plus, avec des titres des Meat Puppets (groupe jusque là pas très célèbre, il faut le dire) comme "Plateau", "Oh Me" ou bien même "Lake Of Fire" que Nirvana interprète sublimement bien mais bien aidés, tout de même, par les Meat Puppets. Je trouve également que "Something In The Way", dans sa version courte, dépasse largement l'originale.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 15 décembre 2006 à 10 h 13 |
En 1994, c'est au tour de Nirvana d'être transposé sur disque avec leur session MTV débranché en public branché, enregistré alors dans la fin de l'année 1993. Le disque est intitulé logiquement MTV Unplugged In New York, appuyé du cliché montrant le groupe au milieu d'un décor romancé aux chandelles. Hormis "About A Girl", "Polly" et "All Apologies" pour les morceaux originaux, on fricote avec l'ennui intégral. Loin de moi vouloir mettre à mal ! De bons intérêts débouchent des reprises en fin de compte, pas spécialement "The Man Who Sold The World" mais comme celles de "Plateau" et "Where Did You Sleep Last Night" qui figurent parmi les meilleurs moments de la playlist.
Hier, j'aurais dit 'pas mal !' poliment. Jusqu'à maintenant dans cette même série acoustique, je n'ai jamais entendu plus transcendant que le Unplugged de Neil Young, quand le Loner joue seul.
Hier, j'aurais dit 'pas mal !' poliment. Jusqu'à maintenant dans cette même série acoustique, je n'ai jamais entendu plus transcendant que le Unplugged de Neil Young, quand le Loner joue seul.
Sans intérêt 8/20
Posté le 09 juillet 2008 à 15 h 33 |
L'Unplugged In New-York... La vache j'étais ado, "Smells Like Teen Spirit" en tête, sûr que je ne vais pas en dire du mal..
Superbe album live pour moi, mélancolique à souhait, très intègre... On sent la douleur de Kurt complètement shooté quand on écoute son intonation pendant les commentaires hors chanson... Rappelez-vous il n'y avait qu'une bouteille au bas de sa chaise... "Lake of fire" qui m'a fait découvrir les Meat Puppets, Nirvana qui m'a fait découvrir aussi les Vaselines avec entre autres "Jesus Doesn't Want Me For a Sunbeam", titre dévié du "Jesus Wants Me For A Sunbeam".. Et puis live qui a fait découvrir à beaucoup le premier album du groupe avec "About A Girl".. Et puis l'énervement de Cobain à la fin de "Plateau", son brin d'humour ironique juste avant "All Apologies" ou après "Something In The Way" ("what are you tuning ? a harp ?")....
Nirvana tout entier restera intemporel pour moi, quoiqu'il advienne. Un ressenti qui me correspond. Et sur ce live une interprétation plus profonde encore que dans les albums studio. Ca transpire....
20/20 et même, ne criez pas, avant Nevermind à qui je donne 20/20 également
Superbe album live pour moi, mélancolique à souhait, très intègre... On sent la douleur de Kurt complètement shooté quand on écoute son intonation pendant les commentaires hors chanson... Rappelez-vous il n'y avait qu'une bouteille au bas de sa chaise... "Lake of fire" qui m'a fait découvrir les Meat Puppets, Nirvana qui m'a fait découvrir aussi les Vaselines avec entre autres "Jesus Doesn't Want Me For a Sunbeam", titre dévié du "Jesus Wants Me For A Sunbeam".. Et puis live qui a fait découvrir à beaucoup le premier album du groupe avec "About A Girl".. Et puis l'énervement de Cobain à la fin de "Plateau", son brin d'humour ironique juste avant "All Apologies" ou après "Something In The Way" ("what are you tuning ? a harp ?")....
Nirvana tout entier restera intemporel pour moi, quoiqu'il advienne. Un ressenti qui me correspond. Et sur ce live une interprétation plus profonde encore que dans les albums studio. Ca transpire....
20/20 et même, ne criez pas, avant Nevermind à qui je donne 20/20 également
Intemporel ! ! ! 20/20
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