Zen Guerrilla
Positronic Raygun |
Label :
Alternative Tentacles |
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Enregistré en deux périodes en 1997, la première au printemps à Philadelphie puis la seconde en été à San Francisco, Positronic Raygun démarre à 200 à l'heure sur l'instrumental "Saucerships To Ragtime". On doit comprendre dans l'immédiat qu'il faut monter le son et pas qu'un peu, dans cette entame boogie punk au souffle atomique.
Zen Guerrilla et son prêcheur hurleur Marcus Durant continuent d'ébullir toutes choses sur du magma sonore de soul, de rythm'n'blues, de rock'n'roll, que cela soit avec "Empty Heart" reprise des Rolling Stones, "Swamp" ou "2000 Watts Over The South Side". La guitare de Rich Millman est comme un réacteur, avec un bruit tournoyant et parfois rugissant venant du coeur d'un moteur fou ("She's Radar" et sa rythmique soutenue). D'autres chansons, toutes aussi explosives, emmènent dans des boogies woogies dingues, toujours pied au plancher et à haute teneur de radiations comme "Tomato Cup" et "54 Stars And Stripes". Bien sûr, l'album accorde quelques rémittences avant chaque retour de tempête, allant de "Roachman" et son piano au très flottant "Healing In The Water" et comprenant aussi "Fingers", qui permettent de mieux entendre le chanteur (également essouffleur d'harmonica devant l'univers entier) comme s'il s'était chargé la bouche avec des marshmallow, avant de se filtrer la voix par des effets de réverbe ou de vocoder.
Voilà trente deux minutes et vingt sept secondes d'onction psychédélique (ou positronique) irradiante pour remuer le corps et l'âme.
Zen Guerrilla et son prêcheur hurleur Marcus Durant continuent d'ébullir toutes choses sur du magma sonore de soul, de rythm'n'blues, de rock'n'roll, que cela soit avec "Empty Heart" reprise des Rolling Stones, "Swamp" ou "2000 Watts Over The South Side". La guitare de Rich Millman est comme un réacteur, avec un bruit tournoyant et parfois rugissant venant du coeur d'un moteur fou ("She's Radar" et sa rythmique soutenue). D'autres chansons, toutes aussi explosives, emmènent dans des boogies woogies dingues, toujours pied au plancher et à haute teneur de radiations comme "Tomato Cup" et "54 Stars And Stripes". Bien sûr, l'album accorde quelques rémittences avant chaque retour de tempête, allant de "Roachman" et son piano au très flottant "Healing In The Water" et comprenant aussi "Fingers", qui permettent de mieux entendre le chanteur (également essouffleur d'harmonica devant l'univers entier) comme s'il s'était chargé la bouche avec des marshmallow, avant de se filtrer la voix par des effets de réverbe ou de vocoder.
Voilà trente deux minutes et vingt sept secondes d'onction psychédélique (ou positronique) irradiante pour remuer le corps et l'âme.
Bon 15/20 | par Pascha |
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