Zen Guerrilla
Trance States In Tongues |
Label :
Sub Pop |
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"Théâtre soul dérangé" ou parlant de "... Led Zeppelin sous crack" à propos d'un morceau (qui ne figure pas ici mais sur l'album suivant) : voilà ce qu'on peut lire des bribes descriptives de critiques, au générique d'une vidéo d'un show sur scène des quatre guerriers hendrixiens de Zen Guerrilla. C'est à en regretter d'avoir manqué quelque chose, par le passé, dans un chemin pourtant bien rempli de souvenirs de concerts.
De ce quatrième album (le premier signé chez Sub Pop et distribué en Europe par le label Epitath), le groupe assène les oreilles toujours de son rock'n'roll incendiaire nourri au blues, au boogie et à la soul. Jack Endino, qui a pris le relais aux manettes après Scott Herzog et Matt Kelley, semble avoir moins bridé la puissance qui déferle de Zen Guerrilla par rapport au précédent mais pourtant bon et dément Positronic Raygun. Trance States In Tongues ne laisse aucun temps vide à l'auditeur avec douze décharges qui s'enchaînent rapidement pour le transmuter dans un gospel halluciné de part le chant du géant à la coupe afro Marcus Durant, de "Pins And Needles" jusqu'à "Moonage Daydream" reprise à David Bowie et surchauffée par un solo possédé et psyché du guitariste Rich Millman. "Black-Eyed Boogie", "What I Got", "Heart Attack", "Preacher's Promise" et même le un tantinet plus lent et boogie "Peppermint", désancrent de go les pieds du sol, secouent le pelvis par leurs vives rythmiques assurées par Carl Horne (basse) et Andy Duval (batterie), quand "Ghetto City Version" et "Magpie" entraînent dans des cadences plus vers le mid tempo et sur des terrains soul blues.
Rien de tel qu'une autre messe de feu avec un rock'n'roll sous acide, à défaut de n'avoir jamais vu Zen Guerrilla en concert. Et Trance States In Tongues peut figurer parmi l'un des meilleurs albums du groupe sinon l'un des mieux produits.
De ce quatrième album (le premier signé chez Sub Pop et distribué en Europe par le label Epitath), le groupe assène les oreilles toujours de son rock'n'roll incendiaire nourri au blues, au boogie et à la soul. Jack Endino, qui a pris le relais aux manettes après Scott Herzog et Matt Kelley, semble avoir moins bridé la puissance qui déferle de Zen Guerrilla par rapport au précédent mais pourtant bon et dément Positronic Raygun. Trance States In Tongues ne laisse aucun temps vide à l'auditeur avec douze décharges qui s'enchaînent rapidement pour le transmuter dans un gospel halluciné de part le chant du géant à la coupe afro Marcus Durant, de "Pins And Needles" jusqu'à "Moonage Daydream" reprise à David Bowie et surchauffée par un solo possédé et psyché du guitariste Rich Millman. "Black-Eyed Boogie", "What I Got", "Heart Attack", "Preacher's Promise" et même le un tantinet plus lent et boogie "Peppermint", désancrent de go les pieds du sol, secouent le pelvis par leurs vives rythmiques assurées par Carl Horne (basse) et Andy Duval (batterie), quand "Ghetto City Version" et "Magpie" entraînent dans des cadences plus vers le mid tempo et sur des terrains soul blues.
Rien de tel qu'une autre messe de feu avec un rock'n'roll sous acide, à défaut de n'avoir jamais vu Zen Guerrilla en concert. Et Trance States In Tongues peut figurer parmi l'un des meilleurs albums du groupe sinon l'un des mieux produits.
Excellent ! 18/20 | par Pascha |
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