Zen Guerrilla
Invisible "Liftee" Pad / Gap-Tooth Clown |
Label :
Alternative Tentacles |
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La Zen Guerrilla était une masse d'énergie créée pour combattre le mal dans la 8ème dimension, d'après le souvenir d'une BD fantastique évoqué par Marcus Durant, chanteur a la voix soul-trash du groupe du même nom à la masse énergique d'un rock'n'roll en surchauffe.
Originaire de la Côte Est, Zen Guerrilla s'installe à San Francisco au milieu des années 90 et se fait signer sur le label de Jello Biafra, puis sort leur deuxième album (en fait, 2 EP réunis) gravé de rock boosté et de rythm'n'blues irradié. Les morceaux au son monstrueux n'y manquent pas comme ce "Chicken Scratch" en surrégime où Marcus s'égosille tel un poulet mutant godzillesque, ce "Dirty Jewel" atomisant et saturé, l'hypnotique et guerrier "Crow", ou le redoutable "Gospel Tent" riffé à la guitare nucléaire. L'instrumental "Auto-Pilot" dégage un spacetrip effréné. Au milieu de ces puissantes déferlantes positives, "Wee Wee Hours" et "Tin Can" offrent des pauses brèves avant de reprendre la cure salvatrice à gros volume.
En somme, imaginez quelque part que la Motown ait fusionné avec les Melvins, que Chuck Berry et Otis Redding tapent le boeuf avec Jack Meatbeat & the U.G.S., que Bon Scott soit afro-américain, vous aurez une idée du délire. Et en parlant d'Otis Redding, Marcus Durant n'a-t-il pas dit de lui qu'il n'y a pas plus punk-rock ? Sa théorie semble s'être confirmée.
Originaire de la Côte Est, Zen Guerrilla s'installe à San Francisco au milieu des années 90 et se fait signer sur le label de Jello Biafra, puis sort leur deuxième album (en fait, 2 EP réunis) gravé de rock boosté et de rythm'n'blues irradié. Les morceaux au son monstrueux n'y manquent pas comme ce "Chicken Scratch" en surrégime où Marcus s'égosille tel un poulet mutant godzillesque, ce "Dirty Jewel" atomisant et saturé, l'hypnotique et guerrier "Crow", ou le redoutable "Gospel Tent" riffé à la guitare nucléaire. L'instrumental "Auto-Pilot" dégage un spacetrip effréné. Au milieu de ces puissantes déferlantes positives, "Wee Wee Hours" et "Tin Can" offrent des pauses brèves avant de reprendre la cure salvatrice à gros volume.
En somme, imaginez quelque part que la Motown ait fusionné avec les Melvins, que Chuck Berry et Otis Redding tapent le boeuf avec Jack Meatbeat & the U.G.S., que Bon Scott soit afro-américain, vous aurez une idée du délire. Et en parlant d'Otis Redding, Marcus Durant n'a-t-il pas dit de lui qu'il n'y a pas plus punk-rock ? Sa théorie semble s'être confirmée.
Très bon 16/20 | par Pascha |
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