Nada Surf
Paris [Elysée Montmartre] - dimanche 20 novembre 2005 |
John Vanderslice, accompagné de Howie Beck (-et que deux membres du groupe en tête d'affiche viendront aider, sur un morceau chacun-), a tout juste eu le temps de convaincre la majorité du public avec ses pop songs teintées de sonoritées electro que Nada Surf débarque et donne l'impression d'être à la maison : à l'aise, rien à prouver, le plus français des groupes américains banlance tranquillou de joyeux hymnes qui déboitent gentillement.
En effet, la priorité est aux deux derniers albums du groupe, dont le dernier The Weight Is A Gift, pour un set power-pop qui a du mal à démarrer, certes, mais plus tranchant qu'en studio, et plus sucré que les prestations scéniques d' il y a presque 10 ans maintenant. La musique est très accessible sans pour autant tomber dans le mielleux : elle est réfléchie, accomplie. Même les titres en passages radio dégagent en concert une puissante fraîcheur : "Inside Of Love", "The Way You Wear Your Head", ou plus récemment "Always Love", se font alors bien plus rock et bien plus transcendants ...
On ajoutera que le trio ne s'est pas affublé d'artifices : guitare, basse, batterie épiée de panneaux-rétroviseurs pour un effet sympa, et c'est tout ! Seuls de petites fantaisies joindront une setlist très homogène : une traductrice pour "Fruit Fly", une petite comptine canine, un "Là Pour Ca" posé, un titre en solo pour M. Caws ...
A l'image des soucis que le groupe a eu avec son label peu de temps après la parution de son second album, on s'aperçoit au fur et à mesure du show, qu'une nette coupure entre ce problème et leur retour en 2002 avec Let Go favorise les chansons plus récentes. Ainsi, peu de The Proximity Effect (enregistré dans le studio du John Vanderslice de la première partie) sera joué, alors que "80 Windows" fera partie des titres suscitants le plus de réactions, et seulement trois morceaux du premier High/Low seront gardés pour la toute fin du concert : un excellent "Hollywood", une version explosive de "Stalemate" (ma préférence à moi, comme dirait l'autre), ici garnie d'un peu du "Love Will Tear Us Apart" de Joy Division, et bien sûr "Popular" qui aura malheureusement libéré la sueur et la frénésie du public un peu tard, puisque le groupe remballera directement après la fin de ce second rappel.
Les lumières se rallument ... On a juste de quoi se dire que le concert était cohérent, très agréable, mais seulement sympa.
En effet, la priorité est aux deux derniers albums du groupe, dont le dernier The Weight Is A Gift, pour un set power-pop qui a du mal à démarrer, certes, mais plus tranchant qu'en studio, et plus sucré que les prestations scéniques d' il y a presque 10 ans maintenant. La musique est très accessible sans pour autant tomber dans le mielleux : elle est réfléchie, accomplie. Même les titres en passages radio dégagent en concert une puissante fraîcheur : "Inside Of Love", "The Way You Wear Your Head", ou plus récemment "Always Love", se font alors bien plus rock et bien plus transcendants ...
On ajoutera que le trio ne s'est pas affublé d'artifices : guitare, basse, batterie épiée de panneaux-rétroviseurs pour un effet sympa, et c'est tout ! Seuls de petites fantaisies joindront une setlist très homogène : une traductrice pour "Fruit Fly", une petite comptine canine, un "Là Pour Ca" posé, un titre en solo pour M. Caws ...
A l'image des soucis que le groupe a eu avec son label peu de temps après la parution de son second album, on s'aperçoit au fur et à mesure du show, qu'une nette coupure entre ce problème et leur retour en 2002 avec Let Go favorise les chansons plus récentes. Ainsi, peu de The Proximity Effect (enregistré dans le studio du John Vanderslice de la première partie) sera joué, alors que "80 Windows" fera partie des titres suscitants le plus de réactions, et seulement trois morceaux du premier High/Low seront gardés pour la toute fin du concert : un excellent "Hollywood", une version explosive de "Stalemate" (ma préférence à moi, comme dirait l'autre), ici garnie d'un peu du "Love Will Tear Us Apart" de Joy Division, et bien sûr "Popular" qui aura malheureusement libéré la sueur et la frénésie du public un peu tard, puisque le groupe remballera directement après la fin de ce second rappel.
Les lumières se rallument ... On a juste de quoi se dire que le concert était cohérent, très agréable, mais seulement sympa.
Sympa 14/20 | par X_YoB |
Credit Photo :
Robert Gil
http://lockuhome.free.fr/index.php
Set List :
Blizzard of 77
Concrete Bed
Fruit Fly
What Is Your Secret
Happy Kid
High Speed Soul
Kilian's Red
80 Windows
Imaginary Friends
Là Pour Ca
In The Mirror
Always Love
Blankest Year
Inside Of Love
Do It Again
Bacardi
Paper Boats
The Way You Wear Your Head
>>
Your Legs Grow
Blonde On Blonde
Hyperspace
>>
Miaou Miaou Miaou
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Blizzard of 77
Concrete Bed
Fruit Fly
What Is Your Secret
Happy Kid
High Speed Soul
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80 Windows
Imaginary Friends
Là Pour Ca
In The Mirror
Always Love
Blankest Year
Inside Of Love
Do It Again
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