The Clean
Vehicle |
Label :
Rough Trade |
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En terme d'efficacité, nos trois néo-zélandais sont probablement champions du monde ! Jugez donc : 13 titres en 28 minutes !!
Il n'y a pas de gras dans les chansons de The Clean, que du muscle et du nerf. Le batteur, c'est sur, a appris à jouer en écoutant Moe Tucker, tant sa frappe est métronomique, d'une régularité sans faille tout au long de l'album. Les guitares sont légèrement distordues, comme le voulait cette époque (fin 80's), et sonnent la charge de mélodies pops et entraînantes. Parfois un orgue s'invite, sûrement afin d'éviter à l'auditeur de se lasser.
De même que lorsqu'ils lèvent le pied à trois reprises, nos compères ne le font pas par pur plaisir mais bel et bien pour nous ménager et nous emporter de nouveau très rapidement dans de nouveaux tourbillons. Cette musique est d'une évidence maladive mais elle est si concentrée qu'elle ne procure aucun dégoût, aucun rejet, mais au contraire beaucoup de plaisir simple.
Car si ce disque n'est pas le plus marquant de la scène néo-zélandaise eighties estampillée Flying Nun Records il démontre parfaitement que simplicité ne rime pas avec nullité et exprime toute sa différence avec le rock européen de l'époque empêtré dans des attitudes si complexes qu'il en avait perdu toute urgence.
Aujourd'hui on mesure mieux ce que l'on doit à ces groupes venus des antipodes.
Il n'y a pas de gras dans les chansons de The Clean, que du muscle et du nerf. Le batteur, c'est sur, a appris à jouer en écoutant Moe Tucker, tant sa frappe est métronomique, d'une régularité sans faille tout au long de l'album. Les guitares sont légèrement distordues, comme le voulait cette époque (fin 80's), et sonnent la charge de mélodies pops et entraînantes. Parfois un orgue s'invite, sûrement afin d'éviter à l'auditeur de se lasser.
De même que lorsqu'ils lèvent le pied à trois reprises, nos compères ne le font pas par pur plaisir mais bel et bien pour nous ménager et nous emporter de nouveau très rapidement dans de nouveaux tourbillons. Cette musique est d'une évidence maladive mais elle est si concentrée qu'elle ne procure aucun dégoût, aucun rejet, mais au contraire beaucoup de plaisir simple.
Car si ce disque n'est pas le plus marquant de la scène néo-zélandaise eighties estampillée Flying Nun Records il démontre parfaitement que simplicité ne rime pas avec nullité et exprime toute sa différence avec le rock européen de l'époque empêtré dans des attitudes si complexes qu'il en avait perdu toute urgence.
Aujourd'hui on mesure mieux ce que l'on doit à ces groupes venus des antipodes.
Bon 15/20 | par Hpl |
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