Billy Corgan
Paris [La Cigale] - vendredi 10 juin 2005 |
Avant d'aller à ce concert de Billy Corgan, je n'avais jamais écouté la moindre note de son album solo à venir, à l'exception de "Now & Then" que j'avais eu la chance d'entendre en acoustique dans des circonstances un peu particulières. Malgré tout, je n'avais pas pu m'empêcher de voir que les critiques l'annonçaient mauvais.
Toutefois en allant à la Cigale, je me refusais de tirer trop de conclusions, et j'ai décidé d'y aller sans espoir et sans préjugé.
Après une première partie tristement pathétique, c'est au moment de l'installation de la scène de Corgan que j'ai commencé à m'inquiéter ... Une batterie électro, deux claviers, un ordinateur ... putain de merde !
Le public quant à lui était chaud bouillant, il se tenait prêt à rendre un hommage vibrant à celui qu'ils étaient venus voir. C'était beau à voir, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu ça à Paris.
Enfin Billy Corgan arrive accompagné de neuneu 1 (clavier / bidouillage / ordi), neuneu 2 (pseudo batterie électro qui sert à rien) et pouffe (clavier / chant / gesticulations improbables). La pluie d'applaudissements et de cris arrive d'entrée de jeu à arracher un sourire à Billy. Un sourire qu'il ne lâchera pas de toute la soirée, il est visiblement heureux d'être là et ça aussi, mine de rien, c'était beau à voir.
Le concert commence, et en l'espace de 30 secondes, patatra ! .... Qu'est-ce que c'est que cette merde ? Je ne peux malheureusement pas donner les titres, vu que je ne les connais pas ; tout ce que je peux dire c'est que les 4 ou 5 premiers morceaux étaient tout simplement infâmes. La faute à la musique, si on peut la qualifier ainsi. Des boucles toutes nazes, épaulées par la batterie toute naze de neuneu 2, pimentées par des claviers insupportables de bout en bout. Plus rageant que tout, on sent bien que ces morceaux auraient pu avoir une toute autre gueule si Corgan avait daigné garder une formation rock.
Beaucoup ont réussi le passage du rock à l'électro, Corgan, lui, s'est vautré lamentablement. Et pourtant, au milieu du désastre, il arrivait encore à nous cracher en pleine gueule un solo de fou furieux qui, pour un temps, nous emportait bien haut au dessus de la terre, avant de nous laisser retomber comme des merdes.
Preuve de l'inutilité totale de ses acolytes, le grand moment de la soirée fut la chanson que Corgan a interprété seul avec juste un enregistrement comme accompagnement. Dans la forme, c'était clairement le même trip, mais dans le fond, c'était quelque chose de plus fort et ça restera, malgré tout, un moment inoubliable.
A la fin du concert, il y a eu deux ou trois titres plus rock que les autres, qui arriveront avec peine à faire passer la pilule.
Paradoxalement, à aucun moment de la soirée l'ambiance n'est retombée. Corgan ne s'y est pas trompé, et s'est même laissé aller à être drôle et à faire le mime. Au moins est-il redevenu humain, et ainsi donc, malgré la déception d'avoir dû faire face à la médiocrité de son album à venir, j'ai passé une soirée fascinante.
Il y a fort à parier que The Future Embrace va décevoir beaucoup de gens. A trop vouloir tirer un trait sur son passé, Billy Corgan a oublié qu'il était avant tout aimé pour sa musique, et il devra en tenir compte à l'avenir.
Espérons que ça ne sera qu'une erreur de parcours pour cet immense artiste qui, ce soir là à la Cigale, a encore démontré, en dépit du pire, qu'il était un grand de la musique.
Toutefois en allant à la Cigale, je me refusais de tirer trop de conclusions, et j'ai décidé d'y aller sans espoir et sans préjugé.
Après une première partie tristement pathétique, c'est au moment de l'installation de la scène de Corgan que j'ai commencé à m'inquiéter ... Une batterie électro, deux claviers, un ordinateur ... putain de merde !
Le public quant à lui était chaud bouillant, il se tenait prêt à rendre un hommage vibrant à celui qu'ils étaient venus voir. C'était beau à voir, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu ça à Paris.
Enfin Billy Corgan arrive accompagné de neuneu 1 (clavier / bidouillage / ordi), neuneu 2 (pseudo batterie électro qui sert à rien) et pouffe (clavier / chant / gesticulations improbables). La pluie d'applaudissements et de cris arrive d'entrée de jeu à arracher un sourire à Billy. Un sourire qu'il ne lâchera pas de toute la soirée, il est visiblement heureux d'être là et ça aussi, mine de rien, c'était beau à voir.
Le concert commence, et en l'espace de 30 secondes, patatra ! .... Qu'est-ce que c'est que cette merde ? Je ne peux malheureusement pas donner les titres, vu que je ne les connais pas ; tout ce que je peux dire c'est que les 4 ou 5 premiers morceaux étaient tout simplement infâmes. La faute à la musique, si on peut la qualifier ainsi. Des boucles toutes nazes, épaulées par la batterie toute naze de neuneu 2, pimentées par des claviers insupportables de bout en bout. Plus rageant que tout, on sent bien que ces morceaux auraient pu avoir une toute autre gueule si Corgan avait daigné garder une formation rock.
Beaucoup ont réussi le passage du rock à l'électro, Corgan, lui, s'est vautré lamentablement. Et pourtant, au milieu du désastre, il arrivait encore à nous cracher en pleine gueule un solo de fou furieux qui, pour un temps, nous emportait bien haut au dessus de la terre, avant de nous laisser retomber comme des merdes.
Preuve de l'inutilité totale de ses acolytes, le grand moment de la soirée fut la chanson que Corgan a interprété seul avec juste un enregistrement comme accompagnement. Dans la forme, c'était clairement le même trip, mais dans le fond, c'était quelque chose de plus fort et ça restera, malgré tout, un moment inoubliable.
A la fin du concert, il y a eu deux ou trois titres plus rock que les autres, qui arriveront avec peine à faire passer la pilule.
Paradoxalement, à aucun moment de la soirée l'ambiance n'est retombée. Corgan ne s'y est pas trompé, et s'est même laissé aller à être drôle et à faire le mime. Au moins est-il redevenu humain, et ainsi donc, malgré la déception d'avoir dû faire face à la médiocrité de son album à venir, j'ai passé une soirée fascinante.
Il y a fort à parier que The Future Embrace va décevoir beaucoup de gens. A trop vouloir tirer un trait sur son passé, Billy Corgan a oublié qu'il était avant tout aimé pour sa musique, et il devra en tenir compte à l'avenir.
Espérons que ça ne sera qu'une erreur de parcours pour cet immense artiste qui, ce soir là à la Cigale, a encore démontré, en dépit du pire, qu'il était un grand de la musique.
Moyen 10/20 | par Max |
Photo par Laurent.
Setlist :
Bit 4
Bit 5
A100
Camera Eye
To Love Somebody (Reprise des Bee Gees)
Mina Loy
Johanna
Now And Then
DIA
Strayz
Walking Shade
I'm A King Bee (avec un petit, petit bout de Today au milieu d'un solo)
It's A Long Way To The Top (AC/DC)
All Things Change
----------------------------------------
Sitting On The Top Of The World
Mini
Setlist :
Bit 4
Bit 5
A100
Camera Eye
To Love Somebody (Reprise des Bee Gees)
Mina Loy
Johanna
Now And Then
DIA
Strayz
Walking Shade
I'm A King Bee (avec un petit, petit bout de Today au milieu d'un solo)
It's A Long Way To The Top (AC/DC)
All Things Change
----------------------------------------
Sitting On The Top Of The World
Mini
Posté le 16 juin 2005 à 01 h 24 |
Billy Corgan ou le futur du rock
Vendredi 10 juin était la date du retour tant attendu de Billy Corgan à Paris. A la Cigale, il a présenté à un public conquis, dix jours avant sa sortie, son premier album solo : "The Future Embrace".
L'ex-leader des Smashing Pumpkins, un des groupes rock les plus influents des années 90, effectue ce vendredi soir son grand retour face au public français, pour la sixième date de sa tournée mondiale. Depuis la fin du groupe en 2000, il y a bien sûr eu la création de l'éphémère formation Zwan ; mais tous les fans des Smashing Pumpkins attendent de voir et d'écouter ce que le divin chauve va sortir de son crâne toujours en ébullition, une fois tombées toutes les contraintes liées à un groupe, ce que, seul et libre enfin, ce magicien du rock va sortir de son chapeau. Compte tenu de ses prouesses passées, l'attente ne peut être que grande et aussi teintée d'une certaine angoisse de déception.
La Cigale est pleine comme un œuf. Et la qualité de la première partie, avec la prestation d'un très bon trio rock dénommé Gliss, ne peut faire oublier un instant que chacun n'est venu que pour goûter aux nouvelles productions de ce que d'aucuns considèrent comme le Messie du Rock, d'un rock dont on annonce depuis belle lurette la mort. Le concert proprement dit va enfin commencer. On installe les instruments sur scène, la batterie électronique derrière laquelle viendra se placer Matt Walker (qui avait déjà collaboré avec Corgan lors de la tournée de "Adore" en 1998), un clavier pour la ravissante Linda Strawberry, et un autre clavier relié à un PC pour le DJ Brian Liesegang. Le fond de la scène est constitué d'un grand panneau découpé en gros carrés, genres de pixels géants, tableau de lumière sur lequel vont bientôt se déployer toutes sortes de figures colorées et d'images.
Un drôle de sentiment. C'est sur ce fond futuriste que le groupe rentre sur scène, sous les clameurs de la foule. Billy est tout de noir vêtu, avec une casquette, dont il finira par se débarrasser. Sans un mot, il entame son premier morceau. Perplexité du public, qui peine à s'enflammer. Il écoute plutôt calme et sans doute circonspect. Plus de cris ravageurs de la part de Corgan, ni de Chamberlain derrière la batterie pour insuffler la puissance à laquelle les fans des Pumpkins étaient habitués. Les Smashing Pumpkins sont bel et bien morts... Vive Billy Corgan !
Le son est véritablement nouveau et déstabilise un peu au premier abord. La même impression se répètera souvent tout au long du concert. Sans doute de nombreuses écoutes seront-elles nécessaires pour commencer à véritablement apprécier ce rock nouveau, teinté d'électro-pop. A ce caractère novateur et étrange de la musique, il faut ajouter que le public ne connaît pas encore un seul des morceaux joués (à moins qu'il n'ait déjà fouiné sur le Net pour en dénicher quelques-uns déjà disponibles), ce qui rajoute à la perplexité générale.
Des promesses de beauté. Mais si perplexité il y a, et même déception, c'est que certains titres sont tout simplement inaudibles, ou peu s'en faut. La voix de Billy est parfois indistincte, prise dans une "bouillie" sonore, qui ne permet pas vraiment d'apprécier les nuances pourtant présentes sur les versions album. Heureusement, il y a de vrais moments de plaisir ! Lorsque Billy, seul sur scène, chante une petite chanson toute simple, pleine de sincérité. Ou dans tous les morceaux – il y en quand même – où la musique parvient à se marier à sa voix, sans l'écraser. Cette voix si particulière remplie d'une émotion tellement exceptionnelle, qui nous permet de sentir un homme absolument habité par ce qu'il fait. Pour ces moments, certes trop rares, on donnerait beaucoup pour avoir droit à une deuxième ration, tant c'est bon. Sans parler de quelques riffs de guitare échevelés dont Billy a le secret.
Linda Strawberry, qui accompagne parfois Billy au chant, n'hésite pas à faire le spectacle, en entamant quelques danses endiablées, se couchant même sur la scène. Souvent, on pressent le meilleur dans ces chansons encore en rodage devant le public, parfois on le ressent déjà, dans une intensité rock électronique savoureuse et qui pourrait en rendre plus d'un "accro" dans les mois et les années à venir.
Si une chose est sûre au terme de ce concert, c'est que Billy Corgan est toujours une vraie bête de scène, charismatique à souhait. Un simple mot en direction du public, ou un signe de la main et il déclenche le délire chez ses fans, chez lesquels on sent beaucoup d'amour et de respect. Et d'espoir. Des espoirs de bonheurs musicaux si rares à ce niveau. Après quelques mains serrées sur le devant de la scène, un dernier salut général, Billy s'en va, sans doute inquiet (perfectionnisme oblige) mais probablement réconforté par la chaleur du public de la Cigale. Le Billy Corgan nouveau est arrivé, qu'on se le dise, encore perfectible, encore un tout petit peu vert ; mais il laisse déjà présager, à maturité, un cru délicieux.
Vendredi 10 juin était la date du retour tant attendu de Billy Corgan à Paris. A la Cigale, il a présenté à un public conquis, dix jours avant sa sortie, son premier album solo : "The Future Embrace".
L'ex-leader des Smashing Pumpkins, un des groupes rock les plus influents des années 90, effectue ce vendredi soir son grand retour face au public français, pour la sixième date de sa tournée mondiale. Depuis la fin du groupe en 2000, il y a bien sûr eu la création de l'éphémère formation Zwan ; mais tous les fans des Smashing Pumpkins attendent de voir et d'écouter ce que le divin chauve va sortir de son crâne toujours en ébullition, une fois tombées toutes les contraintes liées à un groupe, ce que, seul et libre enfin, ce magicien du rock va sortir de son chapeau. Compte tenu de ses prouesses passées, l'attente ne peut être que grande et aussi teintée d'une certaine angoisse de déception.
La Cigale est pleine comme un œuf. Et la qualité de la première partie, avec la prestation d'un très bon trio rock dénommé Gliss, ne peut faire oublier un instant que chacun n'est venu que pour goûter aux nouvelles productions de ce que d'aucuns considèrent comme le Messie du Rock, d'un rock dont on annonce depuis belle lurette la mort. Le concert proprement dit va enfin commencer. On installe les instruments sur scène, la batterie électronique derrière laquelle viendra se placer Matt Walker (qui avait déjà collaboré avec Corgan lors de la tournée de "Adore" en 1998), un clavier pour la ravissante Linda Strawberry, et un autre clavier relié à un PC pour le DJ Brian Liesegang. Le fond de la scène est constitué d'un grand panneau découpé en gros carrés, genres de pixels géants, tableau de lumière sur lequel vont bientôt se déployer toutes sortes de figures colorées et d'images.
Un drôle de sentiment. C'est sur ce fond futuriste que le groupe rentre sur scène, sous les clameurs de la foule. Billy est tout de noir vêtu, avec une casquette, dont il finira par se débarrasser. Sans un mot, il entame son premier morceau. Perplexité du public, qui peine à s'enflammer. Il écoute plutôt calme et sans doute circonspect. Plus de cris ravageurs de la part de Corgan, ni de Chamberlain derrière la batterie pour insuffler la puissance à laquelle les fans des Pumpkins étaient habitués. Les Smashing Pumpkins sont bel et bien morts... Vive Billy Corgan !
Le son est véritablement nouveau et déstabilise un peu au premier abord. La même impression se répètera souvent tout au long du concert. Sans doute de nombreuses écoutes seront-elles nécessaires pour commencer à véritablement apprécier ce rock nouveau, teinté d'électro-pop. A ce caractère novateur et étrange de la musique, il faut ajouter que le public ne connaît pas encore un seul des morceaux joués (à moins qu'il n'ait déjà fouiné sur le Net pour en dénicher quelques-uns déjà disponibles), ce qui rajoute à la perplexité générale.
Des promesses de beauté. Mais si perplexité il y a, et même déception, c'est que certains titres sont tout simplement inaudibles, ou peu s'en faut. La voix de Billy est parfois indistincte, prise dans une "bouillie" sonore, qui ne permet pas vraiment d'apprécier les nuances pourtant présentes sur les versions album. Heureusement, il y a de vrais moments de plaisir ! Lorsque Billy, seul sur scène, chante une petite chanson toute simple, pleine de sincérité. Ou dans tous les morceaux – il y en quand même – où la musique parvient à se marier à sa voix, sans l'écraser. Cette voix si particulière remplie d'une émotion tellement exceptionnelle, qui nous permet de sentir un homme absolument habité par ce qu'il fait. Pour ces moments, certes trop rares, on donnerait beaucoup pour avoir droit à une deuxième ration, tant c'est bon. Sans parler de quelques riffs de guitare échevelés dont Billy a le secret.
Linda Strawberry, qui accompagne parfois Billy au chant, n'hésite pas à faire le spectacle, en entamant quelques danses endiablées, se couchant même sur la scène. Souvent, on pressent le meilleur dans ces chansons encore en rodage devant le public, parfois on le ressent déjà, dans une intensité rock électronique savoureuse et qui pourrait en rendre plus d'un "accro" dans les mois et les années à venir.
Si une chose est sûre au terme de ce concert, c'est que Billy Corgan est toujours une vraie bête de scène, charismatique à souhait. Un simple mot en direction du public, ou un signe de la main et il déclenche le délire chez ses fans, chez lesquels on sent beaucoup d'amour et de respect. Et d'espoir. Des espoirs de bonheurs musicaux si rares à ce niveau. Après quelques mains serrées sur le devant de la scène, un dernier salut général, Billy s'en va, sans doute inquiet (perfectionnisme oblige) mais probablement réconforté par la chaleur du public de la Cigale. Le Billy Corgan nouveau est arrivé, qu'on se le dise, encore perfectible, encore un tout petit peu vert ; mais il laisse déjà présager, à maturité, un cru délicieux.
Excellent ! 18/20
Posté le 13 septembre 2005 à 14 h 36 |
Tout d'abord, Billy se pointe, pétri de classe, et là, on se dit qu'on a déjà gagné sa soirée.
Ce mec, rien que par sa présence, à quelque chose de rassurant, il rend serein, fait ressortir le doute, la mélancolie pour mieux les dissiper ensuite. Il chante l'espoir, sa voix d'ange capricieux vous berce l'âme et vous ôte cette chape oppressante.
La formule musicale est peut-être légèrement moins accrocheuse que celle des Pumpkins, mais c'est son choix ; simplement les Pumpkins sont derrière maintenant (même si ce n'est plus vrai à l'heure où j'écris cette chronique, merci Billy, merci mille fois !!), et Billy affiche tout de même, dans ce registre, un talent d'écriture que beaucoup n'ont pas et n'auront jamais.
Une légende, ni plus ni moins, son attitude avec le public constituant la preuve, si besoin est, que Corgan est un grand monsieur. Merci Billy ... et à bientôt!
Ce mec, rien que par sa présence, à quelque chose de rassurant, il rend serein, fait ressortir le doute, la mélancolie pour mieux les dissiper ensuite. Il chante l'espoir, sa voix d'ange capricieux vous berce l'âme et vous ôte cette chape oppressante.
La formule musicale est peut-être légèrement moins accrocheuse que celle des Pumpkins, mais c'est son choix ; simplement les Pumpkins sont derrière maintenant (même si ce n'est plus vrai à l'heure où j'écris cette chronique, merci Billy, merci mille fois !!), et Billy affiche tout de même, dans ce registre, un talent d'écriture que beaucoup n'ont pas et n'auront jamais.
Une légende, ni plus ni moins, son attitude avec le public constituant la preuve, si besoin est, que Corgan est un grand monsieur. Merci Billy ... et à bientôt!
Parfait 17/20
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