Pleasant Grove
The Art Of Leaving |
Label :
Badman |
||||
Le premier album éponyme des texans était un album folk-rock ardu de par sa neurasthénie extrêmement contagieuse. A ce titre, Pleasant Grove fait partie de mes disques chéris mais craints, aux côtés du Pornography des Cure ou du Everything I Long For d'Hayden (ce dernier étant également signé chez Badman d'ailleurs). Et c'est certainement pour cette raison que j'ai attendu aussi longtemps avant de me procurer un autre Pleasant Grove, à savoir ce The Art Of Leaving.
Au premier abord, on pense que les données ont réellement changé : plus abordable, moins vaporeux et moins lent, ce dernier album en date du quintet surprend. The Art Of Leaving est en effet plus produit, plus 'beau', mais certainement moins dépressif que son aîné. Peu importe, car les mélodies sont tellement jolies, expressives, qu'on rentre finalement assez vite dans ce folk-rock de facture plus classique.
Que les mélancoliques indécrottables ne s'y trompent pas pour autant, cet album n'est pas gai, loin s'en faut ! Mais c'est d'une tristesse lumineuse que se nourrit cet Art Of Leaving; une tristesse qui sonne comme la fin d'une longue dépression, ou l'aube d'une nouvelle sérénité.
Au premier abord, on pense que les données ont réellement changé : plus abordable, moins vaporeux et moins lent, ce dernier album en date du quintet surprend. The Art Of Leaving est en effet plus produit, plus 'beau', mais certainement moins dépressif que son aîné. Peu importe, car les mélodies sont tellement jolies, expressives, qu'on rentre finalement assez vite dans ce folk-rock de facture plus classique.
Que les mélancoliques indécrottables ne s'y trompent pas pour autant, cet album n'est pas gai, loin s'en faut ! Mais c'est d'une tristesse lumineuse que se nourrit cet Art Of Leaving; une tristesse qui sonne comme la fin d'une longue dépression, ou l'aube d'une nouvelle sérénité.
Parfait 17/20 | par Jekyll |
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