Eels

Un concert de Eels, c'est un peu comme une soirée déguisée : on y retrouve de vieux amis, on y fait des connaissances, et enfin quelques invités de marque viennent faire une apparition, alors qu'on ne leur avait rien demandé.

Cette fois, le thème de la soirée est (roulements de tambour...) : orchestre ! Nous avons donc en accompagnateurs quatre charmantes hôtesses (sous la forme d'un quatuor à cordes), un vigile qui s'assure que le rythme ne baisse pas (contrebasse), un homme à tout faire (pedal steel, batterie, guitare), et bien évidemment le maître de cérémonie, Mr E, qui depuis ses toy piano, piano ou guitare, s'assure du bon déroulement de la soirée.
Un E moins causant que d'habitude, qu'importe, tous les invités sont là. Et malgré un début timide, c'est avec plaisir qu'on découvre de nouvelles têtes ("I Need Some Sleep" échappé de la BO de Shrek 2, "Losing Streak", "Railroad Man", "Things The Grandchildren Should Know"), d'anciennes connaissances qu'on retrouve toujours avec plaisir ("It's A Motherfucker", "My Beloved Monster", "I Like Birds", "Grace Kelly Blues"), de vieux amis perdus de vue ("Spunky", "The Only Thing I Care About"), un rebelle qui n'a pas voulu se déguiser (le très électrique "Dog Faced Boy", alors que E annonçait une ballade).
Et enfin les célébrités, qui se remarquablement sont prêtées au jeu (reprises de Left Bank, Dylan, Daniel Johnston et Prince).

Tous les secrets d'une soirée certes bien tranquille, mais réussie.
Vivement la prochaine !