New Order
Paris [Zénith] - dimanche 26 mai 2002 |
Comme lors de leur prestation en octobre dernier à l'Olympia, le concert des mythiques New Order s'annoncait sous le signe du souvenir.
Parmi la plétore de fans de première heure - reconnaissables à leur uniforme, veste noire, jean noir et t-shirt Joy Division de rigueur - quelques néophytes récupérés par le dernier album Get Ready, indie's people, une poignée de corbeaux et un punk (!). Moyenne d'âge de tout ce beau monde : la trentaine bien dépassée...
Après un set mollasson des Doves, les lumières s'éteignent et le public commence sérieusement à s'agiter. Tout d'un coup, les héros arrivent : un Barney et un Hooky bedonnants, certes, mais toujours frais. Le concert s'embraye sur Crystal ; dès lors, tout le Zénith est en transe, ça pogote de tous les côtés, une tendance qui ne fait que s'amplifier au fil des morceaux : Ceremony, Love Bizarre Triangle, Decades, True Faith, Transmission, Confusion, Temptation... Le groupe alterne vieux tubes, nouvelles compos et revival Joy Division. Comme d'habitude, Peter Hook exhulte, Stephen Morris reste effacé et Bernard Sumner chante faux. Quoiqu'il en soit, la fosse s'est transformée en un immense dance-floor où se mêlent canettes de bière, tentatives avortées de slams et drapeaux d'hooligans. Les reprises de She Lost Control, Love Will Tears Us Appart et Blue Monday ne feront qu'augmenter la fébrilité ambiante.
Bilan de la soirée : une douzaine d'hématomes, un badge de Black Flag egaré, 1 litre de sueur perdu, mais la sensation que les héros - même fatigués - restent bien vivants.
Parmi la plétore de fans de première heure - reconnaissables à leur uniforme, veste noire, jean noir et t-shirt Joy Division de rigueur - quelques néophytes récupérés par le dernier album Get Ready, indie's people, une poignée de corbeaux et un punk (!). Moyenne d'âge de tout ce beau monde : la trentaine bien dépassée...
Après un set mollasson des Doves, les lumières s'éteignent et le public commence sérieusement à s'agiter. Tout d'un coup, les héros arrivent : un Barney et un Hooky bedonnants, certes, mais toujours frais. Le concert s'embraye sur Crystal ; dès lors, tout le Zénith est en transe, ça pogote de tous les côtés, une tendance qui ne fait que s'amplifier au fil des morceaux : Ceremony, Love Bizarre Triangle, Decades, True Faith, Transmission, Confusion, Temptation... Le groupe alterne vieux tubes, nouvelles compos et revival Joy Division. Comme d'habitude, Peter Hook exhulte, Stephen Morris reste effacé et Bernard Sumner chante faux. Quoiqu'il en soit, la fosse s'est transformée en un immense dance-floor où se mêlent canettes de bière, tentatives avortées de slams et drapeaux d'hooligans. Les reprises de She Lost Control, Love Will Tears Us Appart et Blue Monday ne feront qu'augmenter la fébrilité ambiante.
Bilan de la soirée : une douzaine d'hématomes, un badge de Black Flag egaré, 1 litre de sueur perdu, mais la sensation que les héros - même fatigués - restent bien vivants.
Excellent ! 18/20 | par Lugosi |
Set List :
Crystal
Transmission
Regret
Ceremony
60 Miles An Hour
Atmosphere
Brutal
Close Range
She's Lost Control
Bizarre Love Triangle
True Faith
Temptation
Love Will Tear Us Apart
>>
Digital
Rock The Shack
Blue Monday
>>
Your Silent Face
Première Partie : The Doves
Crystal
Transmission
Regret
Ceremony
60 Miles An Hour
Atmosphere
Brutal
Close Range
She's Lost Control
Bizarre Love Triangle
True Faith
Temptation
Love Will Tear Us Apart
>>
Digital
Rock The Shack
Blue Monday
>>
Your Silent Face
Première Partie : The Doves
Posté le 29 mai 2002 à 00 h 15 |
Quelques mois après son passage à l'Olympia, New Order revenait du côté de Paris, au Zénith cette fois-ci. Et une fois de plus on ne pu résister à la prestation de nos mancuniens préférés. Ces derniers se font tour à tour touchants, vibrants, drôles, au cours d'un set légérement remanié depuis novembre. Ayant traversé tellement de galères, de la mort de Curtis aux périodes junkies, le groupe semble heureux de vivre et de pouvoir jouer des titres quasiment tous mythiques, et communique cette sensation au public. Barney et Hookie semblent particulièrement en forme dès l'ouverture avec "Crystal". Si l'évènement des dates parisiennes précédentes fut la présence de quatre titres de Joy Division, New Order enfonça ce soir le clou, le fantôme de Ian Curtiss flottant ce soir sur six titres : une version d'anthologie de "Ceremony", le toujours bouleversant "Atmosphere", un rageur "Transmission", "Love Will Tear Us Apart" moins convaincant qu'en novembre, et grande nouveauté, des versions emportées et tendues de "She's Lost Control" et "Digital". On n'oublie pas pour autant les titres de New Order, comme ces sublimes interprétations de "Temptation" et "Blue Monday", ou un inattendu "Brutal", extrait de la BO de 'The Beach'. Le groupe offrit même ce soir un vrai rappel et pas des moindres, le merveilleux "Your Silent Face", où Peter Hook, son ampli ne fonctionnant plus, vint s'assoir sur le bord de la scène, offrant du champagne au public époustouflé par un groupe qu'on aimera toujours.
Excellent ! 18/20
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