Goat Girl
Goat Girl |
Label :
Rough Trade |
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Je dois avouer que ça m'arrive assez rarement, voire jamais, de tomber radicalement raide d'un groupe après un seul 7". Généralement, quand je trouve ça chouette, je le garde dans un coin de tête, et si je tombe sur un autre titre, voire sur l'album, et je me le cale sur l'oreille pour l'écouter plus tard. Là, dès "Country Sleaze" en octobre 2016, j'ai senti un truc. Un peu genre comme un coup de foudre. C'est con hein ! Mais c'est pas le genre de truc que tu contrôles. Tu te prends à regarder si elles passent dans ton coin, si quelque chose sort bientôt, tu vas même te créer un compte Deezer pour écouter la face b du 7" suivant. ils s'enchainent tous les 3/4 mois, et t'apprends que les quatre anglaises sont en train d'enregistrer un album... pour finalement, début février, avoir enfin la date de sortie ! L'émotion est quasi palpable à l'heure de la première écoute.
Alors oui, on peut le dire, même si le seul point commun c'est qu'il s'agit d'un groupe de quatre filles, cet album m'a fait le même effet qu'à l'époque de la sortie du premier Warpaint. Un disque impressionnant de maitrise mélodique, qui enchante de la première à la dix-neuvième piste. Vous avez bien lu, il y a dix-neuf titres sur ce Goat Girl ! le titre le plus long, l'excellent "The Man", fait 3min10, pour vous donner une petite idée de la manière qu'elles ont d'aller directement à l'essentiel.
Jouer au namedropping ne servirait à rien, même si on sent que ces filles ont écouté pas mal de trucs, tant ce disque apporte une réelle dose d'inconscience, d'insouciance, d'adolescence pas tout à fait terminée (mais termine-t-elle vraiment un jour ?), et fourmille de petites trouvailles, à l'image de ces petits interludes disséminés çà et là dans l'album, figurant ainsi de parfaites outro/intro, des liants presque expérimentaux entre les titres.
Clottie Cream, L.E.D., Naima Jelly et Rosy Bones ont sorti l'album qu'il fallait, qu'il me fallait, et malgré la barre que j'avais placée très haut, elles sont encore au dessus. Les frangines Deal ont sorti un album cool il y a quelques semaines, Goat Girl offre ici une nouvelle définition à ce terme.
Alors oui, on peut le dire, même si le seul point commun c'est qu'il s'agit d'un groupe de quatre filles, cet album m'a fait le même effet qu'à l'époque de la sortie du premier Warpaint. Un disque impressionnant de maitrise mélodique, qui enchante de la première à la dix-neuvième piste. Vous avez bien lu, il y a dix-neuf titres sur ce Goat Girl ! le titre le plus long, l'excellent "The Man", fait 3min10, pour vous donner une petite idée de la manière qu'elles ont d'aller directement à l'essentiel.
Jouer au namedropping ne servirait à rien, même si on sent que ces filles ont écouté pas mal de trucs, tant ce disque apporte une réelle dose d'inconscience, d'insouciance, d'adolescence pas tout à fait terminée (mais termine-t-elle vraiment un jour ?), et fourmille de petites trouvailles, à l'image de ces petits interludes disséminés çà et là dans l'album, figurant ainsi de parfaites outro/intro, des liants presque expérimentaux entre les titres.
Clottie Cream, L.E.D., Naima Jelly et Rosy Bones ont sorti l'album qu'il fallait, qu'il me fallait, et malgré la barre que j'avais placée très haut, elles sont encore au dessus. Les frangines Deal ont sorti un album cool il y a quelques semaines, Goat Girl offre ici une nouvelle définition à ce terme.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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