Tori Amos
Paris [Zénith] - lundi 13 juin 2005 |
Un concert de la belle Tori Amos est, aujourd'hui, une expérience unique. Ce 13 juin, devant un Zénith comble, elle a encore une fois prouvé qu'elle faisait partie des plus grandes artistes contemporaines.
Avec une élégance et une puissance que je n'avais jamais vu alors chez quiconque, elle m'a totalement hypnotisé. Il faut la voir passer de l'orgue au piano en pleine chanson ; il faut la voir interpréter ses titres, en pleine transe, hors du monde ...
Son dernier excellent album, The Beekeeper sous le bras, elle a donné un concert quasi parfait. Difficile de raconter à quel point c'était beau et ennivrant. Difficile de ne pas être complètement happé dans son univers. Cette femme là est une sorcière ! Sa longue crinière rousse, sa voix, sa présence, renvoient à un érotisme païen libérateur, brutal et troublant. Lady Godiva armée d'un piano ...
Dès le premier titre, "Original Sinsuality", elle oeuvre avec force à transcender son art, martelant son piano comme possédée par la folie. Sur "Yes, Anastasia", on a l'impression qu'elle accouche littéralement sa musique. C'est magnifique et émouvant, mais c'est également choquant.
Ses nouveaux titres ne font pas pâle figure aux côtés des plus anciens ... au contraire. Des titres comme "Mother Revolution" et surtout le sublime "Marys Of The Sea", prennent toutes leurs forces sur scène, et elle
nous en a offert une interprétation inoubliable.
Au cours de cette tournée, Tori Amos ajoute à son show une partie intitulée "Tori's Piano Bar". Il s'agit en fait de deux reprises jouées à sa sauce, et suggérées par ses fans via son site internet. Nous avons donc eu droit à une sublime version de "Lovesong" des Cure, ainsi que "Purple Rain" du nabot de Minneapolis. A titre personnel, j'ai toujours vomi cette chanson, et malgré un final des plus spectaculaires, la belle Tori ne m'aura pas fait changer d'avis (et puis moi j'avais demandé "When Your Number Isn't Up" de Mark Lanegan ... pfff !!!).
Heureusement, par la suite, on a eu le bonheur de l'entendre jouer les classiques que sont "Marianne" et "Crucify", avant de terminer par un "The Beekeeper" psychédélique et envoûtant.
Le premier rappel fut, à mes yeux, le seul moment un peu passable de la soirée. Peut-être étais-je seulement rassasié à ce stade du concert. Néanmoins elle s'est remarquablement rattrapée lors du deuxième. "Sweet The Sting", également sur The Beekeeper, est une pure merveille, totalement irrésistible ; elle précède "Pretty Good Year" qui, elle, conclut magnifiquement la soirée.
Jamais je n'avais assisté à un concert aussi étrange que celui là. Tori Amos est une artiste unique, bien au-dessus de toutes les modes et de tous les clichés. Une artiste précieuse qui, ce soir là, fut tout simplement inoubliable.
Avec une élégance et une puissance que je n'avais jamais vu alors chez quiconque, elle m'a totalement hypnotisé. Il faut la voir passer de l'orgue au piano en pleine chanson ; il faut la voir interpréter ses titres, en pleine transe, hors du monde ...
Son dernier excellent album, The Beekeeper sous le bras, elle a donné un concert quasi parfait. Difficile de raconter à quel point c'était beau et ennivrant. Difficile de ne pas être complètement happé dans son univers. Cette femme là est une sorcière ! Sa longue crinière rousse, sa voix, sa présence, renvoient à un érotisme païen libérateur, brutal et troublant. Lady Godiva armée d'un piano ...
Dès le premier titre, "Original Sinsuality", elle oeuvre avec force à transcender son art, martelant son piano comme possédée par la folie. Sur "Yes, Anastasia", on a l'impression qu'elle accouche littéralement sa musique. C'est magnifique et émouvant, mais c'est également choquant.
Ses nouveaux titres ne font pas pâle figure aux côtés des plus anciens ... au contraire. Des titres comme "Mother Revolution" et surtout le sublime "Marys Of The Sea", prennent toutes leurs forces sur scène, et elle
nous en a offert une interprétation inoubliable.
Au cours de cette tournée, Tori Amos ajoute à son show une partie intitulée "Tori's Piano Bar". Il s'agit en fait de deux reprises jouées à sa sauce, et suggérées par ses fans via son site internet. Nous avons donc eu droit à une sublime version de "Lovesong" des Cure, ainsi que "Purple Rain" du nabot de Minneapolis. A titre personnel, j'ai toujours vomi cette chanson, et malgré un final des plus spectaculaires, la belle Tori ne m'aura pas fait changer d'avis (et puis moi j'avais demandé "When Your Number Isn't Up" de Mark Lanegan ... pfff !!!).
Heureusement, par la suite, on a eu le bonheur de l'entendre jouer les classiques que sont "Marianne" et "Crucify", avant de terminer par un "The Beekeeper" psychédélique et envoûtant.
Le premier rappel fut, à mes yeux, le seul moment un peu passable de la soirée. Peut-être étais-je seulement rassasié à ce stade du concert. Néanmoins elle s'est remarquablement rattrapée lors du deuxième. "Sweet The Sting", également sur The Beekeeper, est une pure merveille, totalement irrésistible ; elle précède "Pretty Good Year" qui, elle, conclut magnifiquement la soirée.
Jamais je n'avais assisté à un concert aussi étrange que celui là. Tori Amos est une artiste unique, bien au-dessus de toutes les modes et de tous les clichés. Une artiste précieuse qui, ce soir là, fut tout simplement inoubliable.
Excellent ! 18/20 | par Max |
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