Slint
Tweez |
Label :
Touch And Go |
||||
Et voici donc le premier LP de Slint.
9 morceaux.
9 morceaux de sons réellement énormes, tantôt ultra purs, tantôt ultra saturés, de structures et de compositions terribles.
9 morceaux d'énergie vitale, de groove glauque, de tension survoltée, à fleur de peau ou explosive.
9 morceaux d'ambiances malsaines, de sensations étranges, de suspens étonnant, d'angoisse glacée, de bizarre étouffant et brûlant.
Tweez ?
Splendide.
9 morceaux.
9 morceaux de sons réellement énormes, tantôt ultra purs, tantôt ultra saturés, de structures et de compositions terribles.
9 morceaux d'énergie vitale, de groove glauque, de tension survoltée, à fleur de peau ou explosive.
9 morceaux d'ambiances malsaines, de sensations étranges, de suspens étonnant, d'angoisse glacée, de bizarre étouffant et brûlant.
Tweez ?
Splendide.
Parfait 17/20 | par X_Shape104 |
Posté le 02 août 2019 à 23 h 10 |
Ce qui se propage dans Tweez est assez surprenant.
En effet, on a la sensation de vivre une transition du rock punk qui tache vers ce qui deviendra plus tard du Post Rock progressivement au fil des 9 morceaux de ce premier album.
1989 était finalement une année charnière, la dernière d'une décennie qui s'abandonnait aux sons électro (voir New Order et son déboussolant Technique) mais également un son bien plus sale comme retour aux origines (Nirvana sortait aussi cette année-là son Bleach).
Finalement Tweez ne sera pas aussi connu que les 2 autres albums précités. Il n'a pas de quoi tenir la route et risque de faire fuir les mélomanes s'ils s'en tiennent à une première et unique écoute mais il est sûrement l'un des produits les plus honnêtes et audacieux de son époque.
Parsemé de titres courts, Tweez ne brosse pas l'auditeur dans le sens du poil. Au contraire il l'agresse, le perd pour mieux le retrouver sur le fil. Brian McMahan ne chante pas, il hurle ou raconte des poèmes urbains sur des instruments sauvages où les sons fusent de toute part. Il boit, prend son temps, arrête le tempo, le redémarre.
Et pourtant toute cette cacophonie est bien plus subtile qu'elle n'y parait. Annonçant l'album suivant tout en posant déjà les bases, les instruments se suivent, partent sur des voies parallèles pour mieux se retrouver. Jamais le trio basse/guitare/batterie n'aura semblé aussi libre et indomptable.
"Kent" définit le premier et probablement également de la plus belle des façons ce qui deviendra le son Clint dans Spiderland : le phrasé devient précis, les instruments semblent domptés au milieu du morceau...
Ce mélange de style n'est pas fait pour plaire et Tweez n'est surement pas aussi indispensable que ce qui le précédera mais il est si unique qu'il en devient indémodable.
En effet, on a la sensation de vivre une transition du rock punk qui tache vers ce qui deviendra plus tard du Post Rock progressivement au fil des 9 morceaux de ce premier album.
1989 était finalement une année charnière, la dernière d'une décennie qui s'abandonnait aux sons électro (voir New Order et son déboussolant Technique) mais également un son bien plus sale comme retour aux origines (Nirvana sortait aussi cette année-là son Bleach).
Finalement Tweez ne sera pas aussi connu que les 2 autres albums précités. Il n'a pas de quoi tenir la route et risque de faire fuir les mélomanes s'ils s'en tiennent à une première et unique écoute mais il est sûrement l'un des produits les plus honnêtes et audacieux de son époque.
Parsemé de titres courts, Tweez ne brosse pas l'auditeur dans le sens du poil. Au contraire il l'agresse, le perd pour mieux le retrouver sur le fil. Brian McMahan ne chante pas, il hurle ou raconte des poèmes urbains sur des instruments sauvages où les sons fusent de toute part. Il boit, prend son temps, arrête le tempo, le redémarre.
Et pourtant toute cette cacophonie est bien plus subtile qu'elle n'y parait. Annonçant l'album suivant tout en posant déjà les bases, les instruments se suivent, partent sur des voies parallèles pour mieux se retrouver. Jamais le trio basse/guitare/batterie n'aura semblé aussi libre et indomptable.
"Kent" définit le premier et probablement également de la plus belle des façons ce qui deviendra le son Clint dans Spiderland : le phrasé devient précis, les instruments semblent domptés au milieu du morceau...
Ce mélange de style n'est pas fait pour plaire et Tweez n'est surement pas aussi indispensable que ce qui le précédera mais il est si unique qu'il en devient indémodable.
Bon 15/20
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