The Eighties Matchbox B-Line Disaster
Paris [Point Ephémère] - jeudi 02 juin 2005 |
Enfin ! Depuis le temps que je les attendais, les voilà enfin. The Eighties Matchbox B-Line Disaster en tête d'affiche au Point Ephémère.
En arrivant sur les lieux, je constate à la vue que le public est bien là pour les anglais ... en effet, le look garage-destroy est à l'honneur.
Les portes ouvrent assez tardivment, et le premier groupe de la soirée, Turzi, commence à jouer vers 21h15. Le quintette (deux guitaristes, un bassiste, un claviériste/bidouilleur de sons et un batteur), nous livre des compos en grande partie instrumentales, expérimentales, et pour ma part, un peu trop longues. De plus, le groupe est desservi par un son infâme qui sature un peu plus leur musique, déja noyée sous les effets ... pas grand chose à dire donc.
On continue avec I Love UFO, power-trio parisien qui tape dans un improbable psyché-punk ('punkadelic' annonçait leur site) assez intéressant et relativement noise. Le groupe déploie une impressionnante énergie scénique, à l'image de son guitariste/chanteur survolté, qui finira le set ereinté, et de son talentueux bassiste, qui alterne rythmiques funky et bruit pur.
Seule (légère) fausse note, le groupe a une légère tendance à trop s'accaparer la scène, ce qui occasionne un sacré retard dans l'ordre de passage, d'autant plus que leur mise en place avait été laborieuse.
A 23h45, les lumières s'éteignent enfin (N.B : penser à liquider les roadies des 80's Matchbox, même un manchot irait plus vite ...), et les anglais débarquent sur scène, Guy McKnight fermant la marche.
Et ça attaque très fort, avec Un "Morning Has Broken" à décorner un boeuf. La machine est lancée, Guy dans la fosse, et le public suit. Le groupe enchaîne avec "Celebrate Your Mother" puis "Puppy Dog Snails", qui comme je ne m'y attendais pas, est taillée pour la scène.
Le remplaçant d'Andy Huxley, Rick Fownes, ne démérite pas et, sans faire oublier son prédécesseur, fournit une prestation efficace, allant jusqu'à imiter le poulet sur "Chicken" (ah l'humour anglais ...).
Les titres les plus efficaces continuent à s'enchaîner ("Psychosis Safari", "Mister Mental"), entrecoupés de nouveaux morceaux ("Dinner", "Rude") et de compos du deuxième album inédites en live (notamment "The Way Of The Men Of The Stuff").
Le set s'achève sur "Presidental Wave", apocalyptique comme toujours, et "Fishfingers". Au bout de ces 50 minutes, les lumières se rallument tandis que les 5 quittent les lieux.
Pas de rappel en raison de l'heure tardive, je suis forcément un peu frustré, mais bon, relativisons ; ces 50 minutes m'auront fait transpirer sang et eau, et démontré si besoin en était, que les 80's Matchbox B-Line Disaster sont impressionnants, tant sur disque que sur scène.
J'attends avec impatience leur retour dans nos contrées !
En arrivant sur les lieux, je constate à la vue que le public est bien là pour les anglais ... en effet, le look garage-destroy est à l'honneur.
Les portes ouvrent assez tardivment, et le premier groupe de la soirée, Turzi, commence à jouer vers 21h15. Le quintette (deux guitaristes, un bassiste, un claviériste/bidouilleur de sons et un batteur), nous livre des compos en grande partie instrumentales, expérimentales, et pour ma part, un peu trop longues. De plus, le groupe est desservi par un son infâme qui sature un peu plus leur musique, déja noyée sous les effets ... pas grand chose à dire donc.
On continue avec I Love UFO, power-trio parisien qui tape dans un improbable psyché-punk ('punkadelic' annonçait leur site) assez intéressant et relativement noise. Le groupe déploie une impressionnante énergie scénique, à l'image de son guitariste/chanteur survolté, qui finira le set ereinté, et de son talentueux bassiste, qui alterne rythmiques funky et bruit pur.
Seule (légère) fausse note, le groupe a une légère tendance à trop s'accaparer la scène, ce qui occasionne un sacré retard dans l'ordre de passage, d'autant plus que leur mise en place avait été laborieuse.
A 23h45, les lumières s'éteignent enfin (N.B : penser à liquider les roadies des 80's Matchbox, même un manchot irait plus vite ...), et les anglais débarquent sur scène, Guy McKnight fermant la marche.
Et ça attaque très fort, avec Un "Morning Has Broken" à décorner un boeuf. La machine est lancée, Guy dans la fosse, et le public suit. Le groupe enchaîne avec "Celebrate Your Mother" puis "Puppy Dog Snails", qui comme je ne m'y attendais pas, est taillée pour la scène.
Le remplaçant d'Andy Huxley, Rick Fownes, ne démérite pas et, sans faire oublier son prédécesseur, fournit une prestation efficace, allant jusqu'à imiter le poulet sur "Chicken" (ah l'humour anglais ...).
Les titres les plus efficaces continuent à s'enchaîner ("Psychosis Safari", "Mister Mental"), entrecoupés de nouveaux morceaux ("Dinner", "Rude") et de compos du deuxième album inédites en live (notamment "The Way Of The Men Of The Stuff").
Le set s'achève sur "Presidental Wave", apocalyptique comme toujours, et "Fishfingers". Au bout de ces 50 minutes, les lumières se rallument tandis que les 5 quittent les lieux.
Pas de rappel en raison de l'heure tardive, je suis forcément un peu frustré, mais bon, relativisons ; ces 50 minutes m'auront fait transpirer sang et eau, et démontré si besoin en était, que les 80's Matchbox B-Line Disaster sont impressionnants, tant sur disque que sur scène.
J'attends avec impatience leur retour dans nos contrées !
Très bon 16/20 | par Jello |
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