JC Satàn
Strasbourg [Festival Des Artefacts, La Laiterie, Grande Salle] - jeudi 09 juin 2016 |
Après les passages ce même soir des excellents The Dizzy Brains, Grand Blanc et Von Pariahs, c'est au tour de JC Satàn d'entrer en scène.
Et l'entrée, elle se fait de manière brutale et fracassante avec le guitariste meneur à la moustache! L'atmosphère est posée d'emblée sans sommation. Dans cette introduction tranchante et saccadée dans ce que je reconnais être "Legion" (me semble-t-il), le groupe attend la venue de sa chanteuse italienne, Paula, qui fait enfin son apparition. Bam ! On se prend du son plein la gueule, c'est le cas de le dire. L'ambiance dégage une puissance méchamment jouissive. Le groupe ne faut pas à la réputation que j'ai pu entendre : c'est du féroce. Paula chante, s'agenouille, hurle dans l'outro à la vigueur démoniaque de "Dialog With Mars". Une future maman, souriante, est présente dans la salle, son ventre bien gonflé. Pourvu qu'elle ne fasse pas une fausse couche sur place avec ce boucan d'enfer, me dis-je à un moment. Mais non ça va pour elle. Le morceau qui suit, "Dragons", est joué nettement plus speed que la version studio, comme une main griffue qui saisit brusquement à la gorge. Mais qu'est-ce qui se passe ? C'est un séisme ? Je crois que c'est la claque là, mon gars !
Vlan ! "Satan II" s'ajoute à la collection de gifles. Le guitariste et chanteur, Arthur, envoie sauvagement ses riffs qui font saigner entre deux goulées de Jack Daniel's dont la bouteille est posée à ses pieds. Le batteur empreinte du rythme lourd. L'heure passe ! Un pogo démarre dans lequel on voit le chanteur de Von Pariahs se faire plaisir. Bordel, ce son ! Cette ambiance ! Ces passages de lumières rouge comme le sang ! Ce duel final de distorsions sonores entre Arthur sur ses pédales et Dorian derrière sa machine. Et ce vigile au pied de la scène, protégé d'un casque anti-bruit, semblant stoïque sous les enceintes suspendues mais avec un regard comme désemparé de voir tous ces gens venus s'assourdir bouger devant lui ...
C'est fini. Une heure directe, violente, brûlante, intense ! Une sorte de messe qu'on est pas prêt d'oublier. J'en ai la tête qui bourdonne encore à me demander ce qui m'est arrivé ce soir-là. Une tuerie !
Et l'entrée, elle se fait de manière brutale et fracassante avec le guitariste meneur à la moustache! L'atmosphère est posée d'emblée sans sommation. Dans cette introduction tranchante et saccadée dans ce que je reconnais être "Legion" (me semble-t-il), le groupe attend la venue de sa chanteuse italienne, Paula, qui fait enfin son apparition. Bam ! On se prend du son plein la gueule, c'est le cas de le dire. L'ambiance dégage une puissance méchamment jouissive. Le groupe ne faut pas à la réputation que j'ai pu entendre : c'est du féroce. Paula chante, s'agenouille, hurle dans l'outro à la vigueur démoniaque de "Dialog With Mars". Une future maman, souriante, est présente dans la salle, son ventre bien gonflé. Pourvu qu'elle ne fasse pas une fausse couche sur place avec ce boucan d'enfer, me dis-je à un moment. Mais non ça va pour elle. Le morceau qui suit, "Dragons", est joué nettement plus speed que la version studio, comme une main griffue qui saisit brusquement à la gorge. Mais qu'est-ce qui se passe ? C'est un séisme ? Je crois que c'est la claque là, mon gars !
Vlan ! "Satan II" s'ajoute à la collection de gifles. Le guitariste et chanteur, Arthur, envoie sauvagement ses riffs qui font saigner entre deux goulées de Jack Daniel's dont la bouteille est posée à ses pieds. Le batteur empreinte du rythme lourd. L'heure passe ! Un pogo démarre dans lequel on voit le chanteur de Von Pariahs se faire plaisir. Bordel, ce son ! Cette ambiance ! Ces passages de lumières rouge comme le sang ! Ce duel final de distorsions sonores entre Arthur sur ses pédales et Dorian derrière sa machine. Et ce vigile au pied de la scène, protégé d'un casque anti-bruit, semblant stoïque sous les enceintes suspendues mais avec un regard comme désemparé de voir tous ces gens venus s'assourdir bouger devant lui ...
C'est fini. Une heure directe, violente, brûlante, intense ! Une sorte de messe qu'on est pas prêt d'oublier. J'en ai la tête qui bourdonne encore à me demander ce qui m'est arrivé ce soir-là. Une tuerie !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Pascha |
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