JC Satàn
Faraway Land |
Label :
Teenage Menopause |
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Après un excellent HellDeath Samba, revoici déjà nos bordelais préférés pour un nouveau disque, pas moins énervé que le précédent, toujours aussi peu enclin à nous caresser dans le sens du poil.
Une entrée au cordeau, lourde & tonitruante à souhait, ("Légion", allez trouver un titre plus fédérateur), histoire de se préparer à ce qui va suivre, à l'explosion de ce troisième album, à la visite de ce Faraway Land.
Parce que oui, si Helldeath Samba était déjà génial, ce Faraway Land est somptueux. Fraternel, convivial comme un pogo les coudes en avant, pop dans son approche du punk & inversement, les chants d'Arthur Satàn & de Paula s'accouplent, surfant sur la basse ronde, slammant sur les boucles pyschédéliques & synthétiques, maniant le riff, les montées en puissance comme peu de groupe ici bas (particulièrement en concert). La simplicité punk a souvent du bon ("Dragons", "Faraway Land II") la puissance sonique du groupe est démentiel avec l'alternance démence contenue/folie assumée (le parfait "Damnation", brulôt d'une créativité géniale, qui n'a pas vraiment pas à envier les chantres du garage californien (Thee Oh Sees en tête) le presque yéyé jouxte le plus sage ("New Face" qui sent bon le Crane Angels) "More Power" nous scandent-ils, dans un morceau au refrain fulgurant dont ils ont le secret, Paula se faisant chatte, jouant la garce aguicheuse avec une attitude de diva punk, osant parfois une sensualité à la PJ Harvey ("Song"). Peu de groupes réussissent à tranformer l'énergie de la scène sur disque, on sent l'album fait pour ça, construit pour le live, sans pour autant renier le coté cohérent, avec un début (pétaradant), une fin (orgiaque), et entre les deux une tempête, une bourrasque d'énergie, un album qui laisse des bleus, qui ne faiblit pas un instant. Pas de remplissage, les onze titres, indépendamment ou à la suite, sont presque autant de sans faute. JC Satàn, le pont qui manquait entre Orange County & Bordeaux, entre toi, moi, une bière, un disque, deux faces. Quand on voit aussi ce que ces gars et ces filles sont capable de faire en dehors du cadre de l'album (leur surprenante version lo-fi pop du "Paranoid" de Black Sabbath, sur le 45t split avec Vermillon Sand) Ils sont là pour un moment, à nous pondre des antéchrists de cette trempe.
Vous n'êtes pas encore convaincus ? "Believe Me" fera le reste du boulot. Vais pas non plus vous prédigérer le plaisir à la fois intime & collectif que procure la visite de ce Faraway Land, bande son idéale de vos orgies du mardi soir. à vos fouets !
Une entrée au cordeau, lourde & tonitruante à souhait, ("Légion", allez trouver un titre plus fédérateur), histoire de se préparer à ce qui va suivre, à l'explosion de ce troisième album, à la visite de ce Faraway Land.
Parce que oui, si Helldeath Samba était déjà génial, ce Faraway Land est somptueux. Fraternel, convivial comme un pogo les coudes en avant, pop dans son approche du punk & inversement, les chants d'Arthur Satàn & de Paula s'accouplent, surfant sur la basse ronde, slammant sur les boucles pyschédéliques & synthétiques, maniant le riff, les montées en puissance comme peu de groupe ici bas (particulièrement en concert). La simplicité punk a souvent du bon ("Dragons", "Faraway Land II") la puissance sonique du groupe est démentiel avec l'alternance démence contenue/folie assumée (le parfait "Damnation", brulôt d'une créativité géniale, qui n'a pas vraiment pas à envier les chantres du garage californien (Thee Oh Sees en tête) le presque yéyé jouxte le plus sage ("New Face" qui sent bon le Crane Angels) "More Power" nous scandent-ils, dans un morceau au refrain fulgurant dont ils ont le secret, Paula se faisant chatte, jouant la garce aguicheuse avec une attitude de diva punk, osant parfois une sensualité à la PJ Harvey ("Song"). Peu de groupes réussissent à tranformer l'énergie de la scène sur disque, on sent l'album fait pour ça, construit pour le live, sans pour autant renier le coté cohérent, avec un début (pétaradant), une fin (orgiaque), et entre les deux une tempête, une bourrasque d'énergie, un album qui laisse des bleus, qui ne faiblit pas un instant. Pas de remplissage, les onze titres, indépendamment ou à la suite, sont presque autant de sans faute. JC Satàn, le pont qui manquait entre Orange County & Bordeaux, entre toi, moi, une bière, un disque, deux faces. Quand on voit aussi ce que ces gars et ces filles sont capable de faire en dehors du cadre de l'album (leur surprenante version lo-fi pop du "Paranoid" de Black Sabbath, sur le 45t split avec Vermillon Sand) Ils sont là pour un moment, à nous pondre des antéchrists de cette trempe.
Vous n'êtes pas encore convaincus ? "Believe Me" fera le reste du boulot. Vais pas non plus vous prédigérer le plaisir à la fois intime & collectif que procure la visite de ce Faraway Land, bande son idéale de vos orgies du mardi soir. à vos fouets !
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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