Waxahatchee
Cerulean Salt |
Label :
Don Giovanni Records |
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Cerulean Salt est le deuxième de Waxahatchee, dernier alias en date de Katie Crutchfield, qui a déjà et malgré sa jeunesse (24 ans à la sortie de ce disque) une longue discographie à son actif.
Cet album est enregistré à la maison avec les habituels Keith Spencer et Kyle Gilbride passant l'un et l'autre de la basse, à la guitare ou encore à la batterie, ces deux musiciens sont aussi co-producteurs avec Waxahatchee. Du vrai Do It Yourself en somme. Avec en sus un coup de main d'Allison Crutchfield, jumelle de, et chanteuse de Swearin' ; et de Sam Cook-Parrott, membre de Radiator Hospital, groupe ami punk-rock de Philadelphie.
Le premier album de Waxahatchee, American Weekend, composé et enregistré en quelques jours était résolument lo-fi : une guitare, une voix. C'est toujours lo-fi, mais un peu moins par l'ajout d'une rythmique et de quelques chœurs, il y a même un petit synthé sur "Peace & Quiet". Le groupe joue serré, live peut-être. L'enregistrement est brut, dénué de toute fioriture.
Musicalement on pourrait rapprocher Cerulean Salt des premiers enregistrements de Wedding Present, de l'acoustique Live At Cbgb de J Mascis, des Breeders évidemment, et bien sûr de Will Oldham avec qui elle ne partage pas que la collection d'avatars. Mais Katie Crutchfield ne copie pas, elle est suffisamment talentueuse pour digérer ses influences et créer de très bonnes chansons.
Le premier titre reprend la suite d'American Weekend, seule avec une guitare, électrique cette fois. "Dixie Cups And Jars", deuxième titre de l'album, est tout en tension, l'ajout d'une seconde guitare bien nerveuse y est pour beaucoup, en l'écoutant c'est à 17 Seconds que je pense, alors qu'on en est très éloigné. Le très enjoué "Lips And Limbs" est un petit bijou pop rock que n'aurait pas renié Kim Deal.
Il est incompréhensible qu'un titre tel que "Swan Dive" n'est pas fait un carton, il a tout pour lui, une bonne mélodie, un chant quasiment pop, une belle énergie. Le dernier des treize titres de cet album retourne vers American Weekend, on retrouve Waxahatchee seule avec une guitare, débranchée, et une chanson aussi simple qu'efficace.
C'est une belle collection de ballades punk que ce Cerulean Salt, rien de révolutionnaire c'est sûr, mais les mélodies sont claires, les guitares tendues et sans artifices, une rythmique efficace. Waxahatchee n'est pas une grande chanteuse, mais sa voix, éraillée par moments, est pleine d'émotions.
Ce qui donne un bon disque.
Cet album est enregistré à la maison avec les habituels Keith Spencer et Kyle Gilbride passant l'un et l'autre de la basse, à la guitare ou encore à la batterie, ces deux musiciens sont aussi co-producteurs avec Waxahatchee. Du vrai Do It Yourself en somme. Avec en sus un coup de main d'Allison Crutchfield, jumelle de, et chanteuse de Swearin' ; et de Sam Cook-Parrott, membre de Radiator Hospital, groupe ami punk-rock de Philadelphie.
Le premier album de Waxahatchee, American Weekend, composé et enregistré en quelques jours était résolument lo-fi : une guitare, une voix. C'est toujours lo-fi, mais un peu moins par l'ajout d'une rythmique et de quelques chœurs, il y a même un petit synthé sur "Peace & Quiet". Le groupe joue serré, live peut-être. L'enregistrement est brut, dénué de toute fioriture.
Musicalement on pourrait rapprocher Cerulean Salt des premiers enregistrements de Wedding Present, de l'acoustique Live At Cbgb de J Mascis, des Breeders évidemment, et bien sûr de Will Oldham avec qui elle ne partage pas que la collection d'avatars. Mais Katie Crutchfield ne copie pas, elle est suffisamment talentueuse pour digérer ses influences et créer de très bonnes chansons.
Le premier titre reprend la suite d'American Weekend, seule avec une guitare, électrique cette fois. "Dixie Cups And Jars", deuxième titre de l'album, est tout en tension, l'ajout d'une seconde guitare bien nerveuse y est pour beaucoup, en l'écoutant c'est à 17 Seconds que je pense, alors qu'on en est très éloigné. Le très enjoué "Lips And Limbs" est un petit bijou pop rock que n'aurait pas renié Kim Deal.
Il est incompréhensible qu'un titre tel que "Swan Dive" n'est pas fait un carton, il a tout pour lui, une bonne mélodie, un chant quasiment pop, une belle énergie. Le dernier des treize titres de cet album retourne vers American Weekend, on retrouve Waxahatchee seule avec une guitare, débranchée, et une chanson aussi simple qu'efficace.
C'est une belle collection de ballades punk que ce Cerulean Salt, rien de révolutionnaire c'est sûr, mais les mélodies sont claires, les guitares tendues et sans artifices, une rythmique efficace. Waxahatchee n'est pas une grande chanteuse, mais sa voix, éraillée par moments, est pleine d'émotions.
Ce qui donne un bon disque.
Très bon 16/20 | par NicoTag |
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