Phoenix
Werchter - Belgique [Rock Werchter Festival - Main Stage] - vendredi 05 juillet 2013 |
Avec un cinquième album au compteur sorti quelques semaines plutôt, Phoenix, le moins français des groupes de l'hexagone, posait ses valises à Rock Werchter. Pour l'occasion, il avait même droit aux honneurs de l'immense Main Stage en fin d'après-midi, avant les passages des autrement plus attendus Kings of Leon et Blur.
Les versaillais ont beau être presque plus connus à l'étranger qu'en France, nos amis belges ne semblent pas non plus de gros fans de Thomas Mars & consorts. La jeunesse flamande – très "anglo-saxonisée" culturellement parlant, connait néanmoins les classiques du groupe et on voit même quelques pancartes destinées au chanteur et conjoint de Sofia Coppola.
Il est donc 20h15 quand le quatuor investit la scène et embraye en tout logique sur "Entertainment", titre d'ouverture et premier single du dernier album. Premier constat qui annonce la couleur pour le reste du concert : si le batteur du groupe est intenable derrière ses futs, le reste du groupe pionce complètement. Thomas Hedlund a beau martyriser son kit, il semble être le seul à être vraiment content d'être là, si bien que le contraste est assez étrange.
Pourtant le groupe a choisi un démarrage ultra "tubesque" avec les parfaits "Lasso" et "Lisztomania", tout deux extraits du modestement nommé Wolfgang Amadeus Phoenix. Le constat reste le même, il manque quelque chose : le chant est mou et les guitares semblent débranchées.
Du coup, avec un public déjà pas totalement acquis à la cause du groupe, l'ambiance n'est pas vraiment survoltée et le fait que Thomas Mars, visiblement pas trop au courant de la réalité linguistique de la Belgique, ne s'exprime qu'exclusivement en français, n'arrange pas les choses.
Le reste du set reste assez tiède et on se demande pourquoi le groupe s'entête à faire autant de medley. Entendre des chansons en entier c'est quand même plus sympa...
Tout n'est pas à jeter non plus. La déco de la scène, et notamment les effets projetés sur l'écran géant, sont plutôt réussis. Et puis visiblement conscient qu'il est entrain de foirer sa prestation, Thomas Mars se foutera un coup de pied au cul pour la dernière ligne droite et ira même faire un tour dans la fosse alors que le groupe envoie encore quelques tubes, avant de revenir une ultime fois sur le thème de "Entertainment" histoire de boucler la boucle.
Malgré une setlist plutôt bien calibrée festival, Phoenix est globalement passé à côté de sa prestation belge. Thomas Hedlund aura été le seul exempt de tout reproche puisqu'il aura tenu à bout de bras (c'est le cas de le dire) la performance de son groupe. Car si sa batterie sonnait nettement plus fort que sur les albums, le reste manquait franchement de patate et on a eu une la constante impression qu'il manquait quelque chose.
On attendait mieux.
Les versaillais ont beau être presque plus connus à l'étranger qu'en France, nos amis belges ne semblent pas non plus de gros fans de Thomas Mars & consorts. La jeunesse flamande – très "anglo-saxonisée" culturellement parlant, connait néanmoins les classiques du groupe et on voit même quelques pancartes destinées au chanteur et conjoint de Sofia Coppola.
Il est donc 20h15 quand le quatuor investit la scène et embraye en tout logique sur "Entertainment", titre d'ouverture et premier single du dernier album. Premier constat qui annonce la couleur pour le reste du concert : si le batteur du groupe est intenable derrière ses futs, le reste du groupe pionce complètement. Thomas Hedlund a beau martyriser son kit, il semble être le seul à être vraiment content d'être là, si bien que le contraste est assez étrange.
Pourtant le groupe a choisi un démarrage ultra "tubesque" avec les parfaits "Lasso" et "Lisztomania", tout deux extraits du modestement nommé Wolfgang Amadeus Phoenix. Le constat reste le même, il manque quelque chose : le chant est mou et les guitares semblent débranchées.
Du coup, avec un public déjà pas totalement acquis à la cause du groupe, l'ambiance n'est pas vraiment survoltée et le fait que Thomas Mars, visiblement pas trop au courant de la réalité linguistique de la Belgique, ne s'exprime qu'exclusivement en français, n'arrange pas les choses.
Le reste du set reste assez tiède et on se demande pourquoi le groupe s'entête à faire autant de medley. Entendre des chansons en entier c'est quand même plus sympa...
Tout n'est pas à jeter non plus. La déco de la scène, et notamment les effets projetés sur l'écran géant, sont plutôt réussis. Et puis visiblement conscient qu'il est entrain de foirer sa prestation, Thomas Mars se foutera un coup de pied au cul pour la dernière ligne droite et ira même faire un tour dans la fosse alors que le groupe envoie encore quelques tubes, avant de revenir une ultime fois sur le thème de "Entertainment" histoire de boucler la boucle.
Malgré une setlist plutôt bien calibrée festival, Phoenix est globalement passé à côté de sa prestation belge. Thomas Hedlund aura été le seul exempt de tout reproche puisqu'il aura tenu à bout de bras (c'est le cas de le dire) la performance de son groupe. Car si sa batterie sonnait nettement plus fort que sur les albums, le reste manquait franchement de patate et on a eu une la constante impression qu'il manquait quelque chose.
On attendait mieux.
Pas mal 13/20 | par Billyjoe |
Setlist :
Entertainment
Lasso
Lisztomania
Too Young / Girlfriend
Run Run Run
Trying to Be Cool / Drakkar Noir / Chloroform
Sunskrupt!
S.O.S. in Bel Air
Consolation Prizes
If I Ever Feel Better / Funky Squaredance
Armistice
1901
Rome
Entertainment (Reprise)
Entertainment
Lasso
Lisztomania
Too Young / Girlfriend
Run Run Run
Trying to Be Cool / Drakkar Noir / Chloroform
Sunskrupt!
S.O.S. in Bel Air
Consolation Prizes
If I Ever Feel Better / Funky Squaredance
Armistice
1901
Rome
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