Miossec
A Prendre |
Label :
PIAS |
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Miossec, avec "A Prendre", n'est pas retourné à l'école mais bien en studio pour enregistrer son troisième album.
Miossec, avec "A Prendre", reste fidèle à ses principes : que ce soit l'amour, la vie, la sexualité, les relations avec les autres, pour Miossec, les beautés sont anéanties par les désillusions, et les bonheurs sont aussi éphémères qu'illusoires. Ses impressions dures et implacables sont ici transportées par un rock plus riche et plus produit, qui perd peut-être un rien de fraîcheur malsaine et de folie auto-destructrice.
Pour demain, vous avez à "A Prendre" la dureté de la vie. Avec Miossec. Tome 3.
Miossec, avec "A Prendre", reste fidèle à ses principes : que ce soit l'amour, la vie, la sexualité, les relations avec les autres, pour Miossec, les beautés sont anéanties par les désillusions, et les bonheurs sont aussi éphémères qu'illusoires. Ses impressions dures et implacables sont ici transportées par un rock plus riche et plus produit, qui perd peut-être un rien de fraîcheur malsaine et de folie auto-destructrice.
Pour demain, vous avez à "A Prendre" la dureté de la vie. Avec Miossec. Tome 3.
| Très bon 16/20 | par X_Shape104 |
Posté le 05 mars 2006 à 15 h 00 |
Oui... tome 3 comme tu dis! Celui-là même que renie après coup Miossec. Pourtant il n'est pas mauvais !
L'album s'intitule A Prendre: on ne va pas se gêner donc on se sert. On s'accapare des vies passées sous chansons rock vitriolées, de ces parpaings des lamentations à se prendre aimablement dans la gueule. On s'empare de ces chansons à la métrique phrasée irrégulière, aux mots pour maux nécessaires quand il le faut du "Retour A L'Hôtel", à la persévérance d'un plan baise conjugual sans issue tournoyant comme une valse musette dans "L'Auberge Des Culs Tournés". On apprend l'ambition rampante et sournoise d'un jeune énarque dans "L'Assistant Parlementaire" (à suivre les résultats en 2007, gniark, gniark, gniark !). A force d'aborder les mêmes thèmes, on finirait par se lasser. J't'en fous! A Prendre n'égale pas Boire et Baiser, on peut l'accorder, mais ceci dit avec ce disque, Miossec achève un cycle (plus d'un point de vue ambiance quelquepart) dont il avouera plus tard que ça lui pèsera sur le pompon, après un ratage ayant provoqué l'avortement d'enregistrements (et avec des membres de Sloy parait-il) et avant d'en commencer un autre avec le futur Brûle.
L'album s'intitule A Prendre: on ne va pas se gêner donc on se sert. On s'accapare des vies passées sous chansons rock vitriolées, de ces parpaings des lamentations à se prendre aimablement dans la gueule. On s'empare de ces chansons à la métrique phrasée irrégulière, aux mots pour maux nécessaires quand il le faut du "Retour A L'Hôtel", à la persévérance d'un plan baise conjugual sans issue tournoyant comme une valse musette dans "L'Auberge Des Culs Tournés". On apprend l'ambition rampante et sournoise d'un jeune énarque dans "L'Assistant Parlementaire" (à suivre les résultats en 2007, gniark, gniark, gniark !). A force d'aborder les mêmes thèmes, on finirait par se lasser. J't'en fous! A Prendre n'égale pas Boire et Baiser, on peut l'accorder, mais ceci dit avec ce disque, Miossec achève un cycle (plus d'un point de vue ambiance quelquepart) dont il avouera plus tard que ça lui pèsera sur le pompon, après un ratage ayant provoqué l'avortement d'enregistrements (et avec des membres de Sloy parait-il) et avant d'en commencer un autre avec le futur Brûle.
Bon 15/20
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