Phoenix
United |
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Phoenix sonne comme un groupe anglo-saxon, chante en anglais, porte un nom anglo-saxon ; et pourtant, Phoenix nous vient tout droit de la banlieue versaillaise, et c'est bien dans la capitale qu'ils ont enregistré leur premier album United sorti en 2000. Les quatre garçons sont de vrais touche-à-tout et leurs influences se révèlent des plus diversifiées, ce qui fait de United un album particulièrement hétéroclite.
L' instrumental "School's Rules" lâche un break rythmique nerveux et des slides de guitares électrisés, avant que le lumineux "Too Young" nous fasse découvrir un chant en anglais impeccable. La sauce prend tout de suite car Phoenix maîtrise son sujet avec une surprenante maturité, même si le groupe surenchérit parfois un peu trop sur les synthés. Mais là où ils étonnent réellement, c'est dans cette facilité qu'ils ont à slalomer entre les genres musicaux avec une aisance déconcertante. Tandis qu' "Honeymoon" résonne comme une ballade pop ricaine à écouter les pieds dans le sable sur la Côte Ouest, le dansant "If I Ever Feel Better" surfe lui sur une rythmique funky imparable qui fera frétiller même les plus irréductibles d'entre vous. Avec ce morceau, Phoenix tape dans le mille et est quasi assuré de se faire remarquer. Mais une fois de plus, ces quatre là ne reculent devant aucun mélange des genres et nous balancent "Party Time", une bombe pop-rock ébouriffante d'à peine 2 minutes. Décidemment, United nous promène sans ménagement d'un tableau à l'autre : "On Fire" et ses vocaux groovy, un instru bluesy pour "Embuscade" où la basse mariée à un sax et des trompettes nous caresse les oreilles, ou encore "Summer Days", pop song ensoleillée.
On termine la promenade sur l'étonnant "Funky Squaredance" dont le titre a déjà tout dit, et par un ultime détour vers le funk electro avec "Definitive Breaks".
Phoenix réussit le pari de maintenir une unité entre des compos qui semblent a priori n'avoir guère d'affinités. Il est vrai que United en fait parfois un peu trop, ou disons que la prod ultra maîtrisée peut déplaire à certains. Pour ma part, je lui reproche surtout d'être excessivement court ( 37 minutes et 10 titres seulement ), et de survoler les registres sans jamais les explorer complètement. Un album qui divisera à coup sûr, mais qui se révèle rafraîchissant et ambitieux dans un paysage musical français qui ne sait pas toujours prendre des risques.
L' instrumental "School's Rules" lâche un break rythmique nerveux et des slides de guitares électrisés, avant que le lumineux "Too Young" nous fasse découvrir un chant en anglais impeccable. La sauce prend tout de suite car Phoenix maîtrise son sujet avec une surprenante maturité, même si le groupe surenchérit parfois un peu trop sur les synthés. Mais là où ils étonnent réellement, c'est dans cette facilité qu'ils ont à slalomer entre les genres musicaux avec une aisance déconcertante. Tandis qu' "Honeymoon" résonne comme une ballade pop ricaine à écouter les pieds dans le sable sur la Côte Ouest, le dansant "If I Ever Feel Better" surfe lui sur une rythmique funky imparable qui fera frétiller même les plus irréductibles d'entre vous. Avec ce morceau, Phoenix tape dans le mille et est quasi assuré de se faire remarquer. Mais une fois de plus, ces quatre là ne reculent devant aucun mélange des genres et nous balancent "Party Time", une bombe pop-rock ébouriffante d'à peine 2 minutes. Décidemment, United nous promène sans ménagement d'un tableau à l'autre : "On Fire" et ses vocaux groovy, un instru bluesy pour "Embuscade" où la basse mariée à un sax et des trompettes nous caresse les oreilles, ou encore "Summer Days", pop song ensoleillée.
On termine la promenade sur l'étonnant "Funky Squaredance" dont le titre a déjà tout dit, et par un ultime détour vers le funk electro avec "Definitive Breaks".
Phoenix réussit le pari de maintenir une unité entre des compos qui semblent a priori n'avoir guère d'affinités. Il est vrai que United en fait parfois un peu trop, ou disons que la prod ultra maîtrisée peut déplaire à certains. Pour ma part, je lui reproche surtout d'être excessivement court ( 37 minutes et 10 titres seulement ), et de survoler les registres sans jamais les explorer complètement. Un album qui divisera à coup sûr, mais qui se révèle rafraîchissant et ambitieux dans un paysage musical français qui ne sait pas toujours prendre des risques.
Bon 15/20 | par GirlfromMars |
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