Phoenix
Ti Amo |
Label :
Glassnote |
||||
Phoenix a 20 ans. Thomas, Laurent, Deck et Christian ont dépassé la quarantaine en cette année 2017 et sortent un 6°album étonnant de candeur et légèreté...la BO rétro et parfaite de l'été de leurs...20 ans peut-être, en vacances en Italie entre potes, glaces, fêtes, plages, sports et flirts. Rien de vraiment étonnant de la part de ces éternels rêveurs, dont la musique a toujours été empreinte de ce spleen adolescent si particulier. De là à aller puiser dans le registre ensoleillé et nostalgique de l'Italo disco voire même de l'Eurodance, il fallait oser. Déroutant à la première écoute, moins addictif que les précédents, Ti Amo est malgré tout un bon album.
Passé l'effet de surprise de leur audace artistique, on s'aperçoit que les versaillais ont bossé. Ils n'ont déjà rien perdu de leur sens de la mélodie qu'on retrouve dès le premier titre ; l'accrocheur et poppy jingle "J-Boy" lien parfait avec le précédent album le déjà synthétisant Bankrupt. Dès le deuxième titre "Ti Amo", là on éteint la lumière, on branche les sunlights et on rentre sur la piste. Le rythme est enlevé, c'est dansant...et surprenant. Ça continue sur le même rythme avec "Tuttifrutti" ou quelques pistes plus loin avec "Fleur de Lys". Les synthés et gimmicks discos faussement naïfs c'est aussi bon que le soleil d'été de fin de journée en terrasse. "Fir di Latte" et "Lovelife" en suivant sont des pop song plus mid tempo toujours aussi douces. Sur "Goodbye Soleil", Thomas Mars chante même carrément en français sur le refrain...crise de tachycardie assurée pour les indie rageux anti Phoenix.
Enregistré durant plusieurs années avec minutie par 4 grands mélomanes qui se fichent éperdument du "quand dira-t-on", Ti Amo n'est pas le meilleur album de Phoenix. Les premières écoutes sont amusantes, il passe bien en soirée mais on ne retrouve pas l'énergie et les grandes Pop Song d'un Wolfgang Amadeus Phoenix par exemple. Il faut cependant saluer la prise de risque artistique surtout pour un groupe déjà "installé", l'hommage à un genre assez innovent et souvent décrié l'italo disco et quelques chansons de haute volée quand même à mettre dans leur futur best of ! Ce n'est déjà pas si mal...pour un groupe qui a 20 ans.
Passé l'effet de surprise de leur audace artistique, on s'aperçoit que les versaillais ont bossé. Ils n'ont déjà rien perdu de leur sens de la mélodie qu'on retrouve dès le premier titre ; l'accrocheur et poppy jingle "J-Boy" lien parfait avec le précédent album le déjà synthétisant Bankrupt. Dès le deuxième titre "Ti Amo", là on éteint la lumière, on branche les sunlights et on rentre sur la piste. Le rythme est enlevé, c'est dansant...et surprenant. Ça continue sur le même rythme avec "Tuttifrutti" ou quelques pistes plus loin avec "Fleur de Lys". Les synthés et gimmicks discos faussement naïfs c'est aussi bon que le soleil d'été de fin de journée en terrasse. "Fir di Latte" et "Lovelife" en suivant sont des pop song plus mid tempo toujours aussi douces. Sur "Goodbye Soleil", Thomas Mars chante même carrément en français sur le refrain...crise de tachycardie assurée pour les indie rageux anti Phoenix.
Enregistré durant plusieurs années avec minutie par 4 grands mélomanes qui se fichent éperdument du "quand dira-t-on", Ti Amo n'est pas le meilleur album de Phoenix. Les premières écoutes sont amusantes, il passe bien en soirée mais on ne retrouve pas l'énergie et les grandes Pop Song d'un Wolfgang Amadeus Phoenix par exemple. Il faut cependant saluer la prise de risque artistique surtout pour un groupe déjà "installé", l'hommage à un genre assez innovent et souvent décrié l'italo disco et quelques chansons de haute volée quand même à mettre dans leur futur best of ! Ce n'est déjà pas si mal...pour un groupe qui a 20 ans.
Sympa 14/20 | par X_Plock |
En ligne
420 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages