Yeah Yeah Yeahs
Paris [Olympia] - mercredi 08 mai 2013 |
Plein de hipsters attendent en file devant l'Olympia en ce soir du 8 mai 2013. Des djeuns, qui ne seront sans doute pas payés pour cette tâche, distribuent des flyers pendant ce temps. Dans l'espoir naïf qu'ils toucheront une rémunération ou une récompense, je prends chaque flyer qu'ils me tendent avec abnégation. Je ne sais pas ce que j'en ferai, puisque ma tendre et chère et moi sommes venus exprès à Paris pour voir les Yeah Yeah Yeahs. Nous savons très bien que nous n'aurons pas un show à la mesure des débuts du groupe, même si nous ne les avons vu qu'en vidéo. Mais qu'importe, ne jugeons pas trop vite.
Je ne m'attarderai pas sur une description de l'Olympia, les xsilencieux devant connaître sur le bout des doigts cette mythique salle parisienne. Mais nous c'était bel et bien la première fois, et avons trouvé l'endroit classe et tout ça...
Le groupe en première partie s'appelle Bosnian Rainbows. Jamais entendu parler. Rapidement, on découvre une chanteuse cachée par les lumières, un type aux machines et un autre aux percussions. Et il y a un quatrième type, un gaucher, avec sa guitare. Putain, il me dit quelque chose. Bref. Au bout de quelques titres, je me rends compte, moi qui ai souvent horreur des premières parties, que c'est peut être la meilleure première partie à laquelle j'ai assisté. "Putain! C'est qui ce gratteux ?" me dis-je inlassablement. Bref. Les Bosnian Rainbows délivrent plusieurs titres forts, mélodiques, teintés de rock pur et dur, de pop, voire de new wave parfois. La chanteuse bouge partout et a une énergie communicative. "Tiens, j'irai voir si ils ont le CD à l'entrée" (Ils ne l'auront pas, l'album sortant le 25 juin), me dis-je avec espoir.
"Qui c'est ce mec...?" Le lendemain, ayant fortement apprécié leur prestation, je me renseignai sur ce groupe et découvris que ce type n'est autre qu'Omar Rodriguez Lopez, ex At The Drive-In. Honte à moi !!! Comment ne l'ai-je pas reconnu ?! Bref. Très bonne première partie et groupe à suivre de près.
Revenons en au Yeah Yeah Yeahs, groupe pour lequel nous sommes venus. Ne passant qu'à Paris, les voilà en promo pour Mosquito leur quatrième album, jugé jusqu'ici très moyen. Acheté en même temps que les places quelque jours auparavant, l'album est pourtant pas si mal, même honorable, surtout honnête.
Le show débute avec la chanson "Mosquito", efficace et au refrain accrocheur. Karen O', Brian Chase et Nick Zinner sont accompagnés d'un multi-instrumentiste (basse, seconde guitare et claviers). Le son est très bon, seul regret : un peu trop de bandes, mais l'évolution musicale du groupe les y contraint. Karen O, toute en blondeur platinée et en combinaison blanche, fait sa Karen O, avec l'énergie qu'elle peut encore donner. Elle s'en pètera un peu la voix par la suite, ne poussant plus aussi fort que naguère. Ce point déçoit en même temps qu'il attendrit, les Yeah Yeah Yeahs, c'était surtout il y a 10 ans avec l'excellent Fever To Tell. Les temps ont changé... Mais voilà qu'ils enchaînent avec "Pin", dévastateur et énervé. Merci. N'étant pas trop fan de Show Your Bones je regretterai la nombreuse présence de titre issus de cet album ("Gold Lion", "Cheated Hearts", "Turn Into") plutôt que d'autres titres de Fever To Tell ou d'Is Is... Les chansons restent tout de même sympathiques et nous ne boudons pas le plaisir de les voir. "Under The Earth", "Slave", "Despair" du dernier album fonctionnent bien et trouvent écho auprès du public, "Subway" étant le moment le plus délicat.
Les tubes "Zero" et "Heads Will Roll" animent également le public, et Karen O s'en donne à cœur joie, au risque de trop jouer avec sa voix. "Sacrilege", le single est lui aussi très sympa en live, malgré les bandes. D'un aspect général, le groupe tient sa réputation et livre un concert dans les règles. Trop peut être? "Cheated Hearts" permettra une communion avec le public un peu plus spontanée, notamment dans le break. "Date With The Night" et "Maps" constitueront le rappel. Tant mieux pour nous. La première sera énervée et rigolote, surtout lorsque le groupe réduit à son trio substantiel fait la pause avec la pose... Mais quelle frustration de ne pas entendre les notes de "Y Control" s'enchaînant avec les finales de "Maps" ! Mais nous sommes en 2013. Plus en 2003. Tant pis, c'était bien quand même. Nous ne regrettons rien. Et pour ce qui est de 2013, Bosnian Rainbows s'annonce des plus intéressants...
15 chansons au total pour les Yeah Yeah Yeahs, un peu mince, mais c'est la loi des salles parisiennes. Un concert bien léché, qui manquait peut être de la folie qu'on aime chez les Yeah Yeah Yeahs, mais à l'image du dernier album, honnête tant que chaque partie a accepté le deal.
Je ne m'attarderai pas sur une description de l'Olympia, les xsilencieux devant connaître sur le bout des doigts cette mythique salle parisienne. Mais nous c'était bel et bien la première fois, et avons trouvé l'endroit classe et tout ça...
Le groupe en première partie s'appelle Bosnian Rainbows. Jamais entendu parler. Rapidement, on découvre une chanteuse cachée par les lumières, un type aux machines et un autre aux percussions. Et il y a un quatrième type, un gaucher, avec sa guitare. Putain, il me dit quelque chose. Bref. Au bout de quelques titres, je me rends compte, moi qui ai souvent horreur des premières parties, que c'est peut être la meilleure première partie à laquelle j'ai assisté. "Putain! C'est qui ce gratteux ?" me dis-je inlassablement. Bref. Les Bosnian Rainbows délivrent plusieurs titres forts, mélodiques, teintés de rock pur et dur, de pop, voire de new wave parfois. La chanteuse bouge partout et a une énergie communicative. "Tiens, j'irai voir si ils ont le CD à l'entrée" (Ils ne l'auront pas, l'album sortant le 25 juin), me dis-je avec espoir.
"Qui c'est ce mec...?" Le lendemain, ayant fortement apprécié leur prestation, je me renseignai sur ce groupe et découvris que ce type n'est autre qu'Omar Rodriguez Lopez, ex At The Drive-In. Honte à moi !!! Comment ne l'ai-je pas reconnu ?! Bref. Très bonne première partie et groupe à suivre de près.
Revenons en au Yeah Yeah Yeahs, groupe pour lequel nous sommes venus. Ne passant qu'à Paris, les voilà en promo pour Mosquito leur quatrième album, jugé jusqu'ici très moyen. Acheté en même temps que les places quelque jours auparavant, l'album est pourtant pas si mal, même honorable, surtout honnête.
Le show débute avec la chanson "Mosquito", efficace et au refrain accrocheur. Karen O', Brian Chase et Nick Zinner sont accompagnés d'un multi-instrumentiste (basse, seconde guitare et claviers). Le son est très bon, seul regret : un peu trop de bandes, mais l'évolution musicale du groupe les y contraint. Karen O, toute en blondeur platinée et en combinaison blanche, fait sa Karen O, avec l'énergie qu'elle peut encore donner. Elle s'en pètera un peu la voix par la suite, ne poussant plus aussi fort que naguère. Ce point déçoit en même temps qu'il attendrit, les Yeah Yeah Yeahs, c'était surtout il y a 10 ans avec l'excellent Fever To Tell. Les temps ont changé... Mais voilà qu'ils enchaînent avec "Pin", dévastateur et énervé. Merci. N'étant pas trop fan de Show Your Bones je regretterai la nombreuse présence de titre issus de cet album ("Gold Lion", "Cheated Hearts", "Turn Into") plutôt que d'autres titres de Fever To Tell ou d'Is Is... Les chansons restent tout de même sympathiques et nous ne boudons pas le plaisir de les voir. "Under The Earth", "Slave", "Despair" du dernier album fonctionnent bien et trouvent écho auprès du public, "Subway" étant le moment le plus délicat.
Les tubes "Zero" et "Heads Will Roll" animent également le public, et Karen O s'en donne à cœur joie, au risque de trop jouer avec sa voix. "Sacrilege", le single est lui aussi très sympa en live, malgré les bandes. D'un aspect général, le groupe tient sa réputation et livre un concert dans les règles. Trop peut être? "Cheated Hearts" permettra une communion avec le public un peu plus spontanée, notamment dans le break. "Date With The Night" et "Maps" constitueront le rappel. Tant mieux pour nous. La première sera énervée et rigolote, surtout lorsque le groupe réduit à son trio substantiel fait la pause avec la pose... Mais quelle frustration de ne pas entendre les notes de "Y Control" s'enchaînant avec les finales de "Maps" ! Mais nous sommes en 2013. Plus en 2003. Tant pis, c'était bien quand même. Nous ne regrettons rien. Et pour ce qui est de 2013, Bosnian Rainbows s'annonce des plus intéressants...
15 chansons au total pour les Yeah Yeah Yeahs, un peu mince, mais c'est la loi des salles parisiennes. Un concert bien léché, qui manquait peut être de la folie qu'on aime chez les Yeah Yeah Yeahs, mais à l'image du dernier album, honnête tant que chaque partie a accepté le deal.
Bon 15/20 | par Machete83 |
Setlist :
Mosquito
Pin
Slave
Gold Lion
Under The Earth
Heads Will Roll
Soft Shock
Subway
Zero
Turn Into
Despair
Sacrilege
Cheated Hearts
>>>
Date With The Night
Maps
Mosquito
Pin
Slave
Gold Lion
Under The Earth
Heads Will Roll
Soft Shock
Subway
Zero
Turn Into
Despair
Sacrilege
Cheated Hearts
>>>
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