Iron & Wine
Paris [Alhambra] - jeudi 17 février 2011 |
La sortie de la compilation de fonds de tiroirs Around The Well en 2009 nous a fait presque oublié le virage plus rock et band meeting que père Beam avait amorcé sur The Shepherd's Dog juste avant. La confusion n'a pas duré longtemps puisque Kiss Each Other Clean corrige le tir et poursuit dans cette lancée avec cette tournée à la clé. Du coup, c'est vrai que côté intimité plus possible de se retrouver en tête à tête avec notre barbu adoré, à l'écouter fredonner "Cinder And Smoke" la fleur au fusil. Et il faudra forcément être prêt à faire cette concession pour dorénavant aller retrouver Iron & Wine en concert.
Pas moins de huit personnes sont sur scène, avec notamment un percussionniste, un sax sirupeux de séries américaines qui en fait des caisses et vient taper sa ligne n'importe quand et un clavier introspectif dont je me passerais également bien. Sans eux, on a affaire au back band de The Shepherd's Dog, ce qui est déjà beaucoup mieux puisqu'il est autant à l'honneur que le petit dernier. Mais bon, vu que tout le monde est là, Beam ne va pas se priver d'agrémenter tous ses morceaux d'un bon nombre de partitions supplémentaires. Il fallait s'en douter. Et du coup ça devient vite la foire (putain de saxophoniste/flûtiste, horrible sur "Boy With No Coin" !). Le mode juke box fourre partout ses relents de blues rock festif, car il s'agit bien de ça par moments. Dans cette effervescence musicale dominicale, certains titres récents comme "Rabbit Will Run", "Walking Far From Home" (doux parallèle de "The Trapeze Swinger") sont quand même de belles réussites mais le reste est bien niais et ne trompe pas ("Tree By The River", "Me And Lazarus"). L'orchestration poussé rend la mièvrerie très visible, lorsqu'avant elle pouvait se draper juste derrière une guitare et une voix. Etrange mais vrai. Ainsi quand on retrouve "Free Until They Cut Me Down" faussement barré, "Fever Dream" en slow traînant ou même "House By The Sea" revenu des îles à la sauce calypso ça n'est plus avec la même passion. C'est même repoussant. La simplicité n'est plus.
Samuel Beam n'avait pas besoin de faire ses preuves. Il avait quelque chose de simple et authentique qui s'éteint à présent à petit feu. Dommage qu'on n'ait pas eu plus de moments comme ce rappel de "Flightless Bird, American Mouth" a capella, dépouillé et touchant ou encore "Swans And The Swimming" de la belle époque qui me rappelle cet été passé dans une caravane, l'odeur du café et du sable mouillé... Ca sonnait les retrouvailles avec toute une époque. C'est tout ce qui comptait pour moi même si la concession a été de taille.
Pas moins de huit personnes sont sur scène, avec notamment un percussionniste, un sax sirupeux de séries américaines qui en fait des caisses et vient taper sa ligne n'importe quand et un clavier introspectif dont je me passerais également bien. Sans eux, on a affaire au back band de The Shepherd's Dog, ce qui est déjà beaucoup mieux puisqu'il est autant à l'honneur que le petit dernier. Mais bon, vu que tout le monde est là, Beam ne va pas se priver d'agrémenter tous ses morceaux d'un bon nombre de partitions supplémentaires. Il fallait s'en douter. Et du coup ça devient vite la foire (putain de saxophoniste/flûtiste, horrible sur "Boy With No Coin" !). Le mode juke box fourre partout ses relents de blues rock festif, car il s'agit bien de ça par moments. Dans cette effervescence musicale dominicale, certains titres récents comme "Rabbit Will Run", "Walking Far From Home" (doux parallèle de "The Trapeze Swinger") sont quand même de belles réussites mais le reste est bien niais et ne trompe pas ("Tree By The River", "Me And Lazarus"). L'orchestration poussé rend la mièvrerie très visible, lorsqu'avant elle pouvait se draper juste derrière une guitare et une voix. Etrange mais vrai. Ainsi quand on retrouve "Free Until They Cut Me Down" faussement barré, "Fever Dream" en slow traînant ou même "House By The Sea" revenu des îles à la sauce calypso ça n'est plus avec la même passion. C'est même repoussant. La simplicité n'est plus.
Samuel Beam n'avait pas besoin de faire ses preuves. Il avait quelque chose de simple et authentique qui s'éteint à présent à petit feu. Dommage qu'on n'ait pas eu plus de moments comme ce rappel de "Flightless Bird, American Mouth" a capella, dépouillé et touchant ou encore "Swans And The Swimming" de la belle époque qui me rappelle cet été passé dans une caravane, l'odeur du café et du sable mouillé... Ca sonnait les retrouvailles avec toute une époque. C'est tout ce qui comptait pour moi même si la concession a été de taille.
Correct 12/20 | par TiComo La Fuera |
Photo par TiComo La Fuera
SetList
Rabbit Will Run
Woman King
Tree By The River
Arms Of A Thief
The Devil Never Sleeps
The Sea And The Rhythm
Big Burned Hand
Lovesong Of The Buzzard
Swans And The Swimming
Walking Far From Home
House By The Sea
Lion's Mane
Carousel
Me And Lazarus
Free Until They Cut Me Down
Fever Dream
Boy With A Coin
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Flightless Bird, American Mouth
SetList
Rabbit Will Run
Woman King
Tree By The River
Arms Of A Thief
The Devil Never Sleeps
The Sea And The Rhythm
Big Burned Hand
Lovesong Of The Buzzard
Swans And The Swimming
Walking Far From Home
House By The Sea
Lion's Mane
Carousel
Me And Lazarus
Free Until They Cut Me Down
Fever Dream
Boy With A Coin
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Flightless Bird, American Mouth
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