Tommy Stewart
Dyerwulf |
Label :
Soman |
||||
Ce n'est pas un petit jeunot le Tommy Stewart. Depuis les années 80, il sévit dans des formations bien obscures (Hallows Eve, Bludy Gyres) et je ne pense que ce soit lui faire offense que d'écrire qu'il fait partie de ces milliers de musiciens qui transpirent le Métal mais que la reconnaissance a systématiquement dédaigné.
Et vraisemblablement, les albums solos du bonhomme, dont ce dernier Dyerwulf, ne changeront rien à ce parcours aussi beau qu'anonyme. Allez, pour le dire franchement, les premières écoutes de ces huit titres m'ont laissé sur un avis très mitigé. J'ai tout de même souhaité persister car, en dépit de ses nombreux défauts, il y a un truc proche de l'indicible qui retient mon attention.
Déjà, il faut passer outre la production très limite de l'album. Ce n'est pas que cela me dérange mais, d'une, nous sommes trop souvent habitués à entendre des travaux léchés, de deux, ce type de son est plus commun aux sorties extrêmes, genre Black Death, qu'au Doom 70's tel que le pratique Tommy.
La production donc. On s'y fait. Je dirais même que plus les écoutes défilent, plus je lui trouve du charme, en dépit du fait que la profonde mélancolie de certaines compositions ("Through a Dead Man's Eye") mériterait un meilleur traitement sonore. Et c'est en fait là toute la subtilité de ce disque, pourtant mineur. C'est que le temps de quelques titres, le mec tient un truc, une espèce grâce fragile qui, hélas, ne remonte que trop peu souvent à la surface et qui nous fait subir des titres assez moches à l'image "Porpoise Song", le chant étant le point vraiment noir de l'ensemble.
J'attire néanmoins votre attention sur cet album qui a le grand mérite de n'être pas formaté et de ne ressembler qu'à lui-même. Il est humain, défaillant donc, et c'est peut-être pour ça que je l'aime bien...
Et vraisemblablement, les albums solos du bonhomme, dont ce dernier Dyerwulf, ne changeront rien à ce parcours aussi beau qu'anonyme. Allez, pour le dire franchement, les premières écoutes de ces huit titres m'ont laissé sur un avis très mitigé. J'ai tout de même souhaité persister car, en dépit de ses nombreux défauts, il y a un truc proche de l'indicible qui retient mon attention.
Déjà, il faut passer outre la production très limite de l'album. Ce n'est pas que cela me dérange mais, d'une, nous sommes trop souvent habitués à entendre des travaux léchés, de deux, ce type de son est plus commun aux sorties extrêmes, genre Black Death, qu'au Doom 70's tel que le pratique Tommy.
La production donc. On s'y fait. Je dirais même que plus les écoutes défilent, plus je lui trouve du charme, en dépit du fait que la profonde mélancolie de certaines compositions ("Through a Dead Man's Eye") mériterait un meilleur traitement sonore. Et c'est en fait là toute la subtilité de ce disque, pourtant mineur. C'est que le temps de quelques titres, le mec tient un truc, une espèce grâce fragile qui, hélas, ne remonte que trop peu souvent à la surface et qui nous fait subir des titres assez moches à l'image "Porpoise Song", le chant étant le point vraiment noir de l'ensemble.
J'attire néanmoins votre attention sur cet album qui a le grand mérite de n'être pas formaté et de ne ressembler qu'à lui-même. Il est humain, défaillant donc, et c'est peut-être pour ça que je l'aime bien...
Pas mal 13/20 | par Arno Vice |
En ligne
443 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages