Iron & Wine
The Shepherd's Dog |
Label :
Sub Pop |
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"Every tongue that gets bit always has another word to say". C'est le genre de succulente épiphanie que chante Samuel Beam, alias Iron & Wine, en concordance avec les métaphores rêveuses, le tout camouflé au creux de ses accords country/folk. De sa barbe d'apôtre jusqu'à ses pochettes de disque habillées de dessins naïfs, en passant par sa voix pesante et fanée, tout revêt une couleur particulière avec ce Sud-Carolinien d'origine. Ancien professeur universitaire en cinématographie, Beam est à la base un conteur émérite, qui s'attire les comparaisons avec Devendra Banhart, deux artistes qu'on associe au mouvement folk aux tendances littéraires.
Loin de la production lo-fi et minimaliste de ses deux premiers albums complets, The Shepherd's Dog renferme les compositions les plus ambitieuses et peaufinées de la discographie d'Iron & Wine, confirmant le tournant plus orchestral amorcé avec Woman King [EP], paru en 2005. Le squelette de l'album est toujours constitué d'une guitare acoustique ou d'un banjo, seulement ici Beam met de la chair autour de l'os en y collant différentes textures vocales et électroniques, appuyées par des percussions exotiques variées, pour créer une sonorité art-folk saturée. Un piano empreint d'un doux psychédélisme s'envoie en l'air sur "The Devil Never Sleeps", les premières notes de "House By The Sea" sont nappées d'électronique expérimentale alors que "Carousel" se noie littéralement sous l'eau. Un incontournable de 2007.
Loin de la production lo-fi et minimaliste de ses deux premiers albums complets, The Shepherd's Dog renferme les compositions les plus ambitieuses et peaufinées de la discographie d'Iron & Wine, confirmant le tournant plus orchestral amorcé avec Woman King [EP], paru en 2005. Le squelette de l'album est toujours constitué d'une guitare acoustique ou d'un banjo, seulement ici Beam met de la chair autour de l'os en y collant différentes textures vocales et électroniques, appuyées par des percussions exotiques variées, pour créer une sonorité art-folk saturée. Un piano empreint d'un doux psychédélisme s'envoie en l'air sur "The Devil Never Sleeps", les premières notes de "House By The Sea" sont nappées d'électronique expérimentale alors que "Carousel" se noie littéralement sous l'eau. Un incontournable de 2007.
Parfait 17/20 | par Elephantboy |
Ecoutable sur https://ironandwine.bandcamp.com/album/the-shepherds-dog
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