Bad Religion
Paris [Elysée Montmartre] - jeudi 20 mai 2004 |
Quitte à enfoncer une porte ouverte, allons-y : le punk est né bien avant Green Day et The Offspring. Et ce soir, c'est Bad Religion, vieux de la vieille parmi les groupes encore en activité, qui vient nous montrer ce dont il est encore capable bien que nombreux sont les p'tits jeunes amateurs de punk à roulettes qui ignorent jusqu'à son existence.
Bad Religion, kézako ? 22 ans d'existence, 16 albums, et le son de guitare de monsieur Epitaph, en la personne de Brett Gurewitz. Pas mal comme CV...
Après cette longue route, le groupe ne s'essoufle pas, et cela se ressent sur la scène de l' Elysée Montmartre. Le public transpirant dans une salle archi-comble, ne prête pas grande attention à Dorothy Sanchez et Randy qui ouvraient la soirée ; tout le monde est venu pour voir Bad Religion, et uniquement Bad Religion.
Le set du groupe est dense, bien rodé et démontre qu' apprécier la maturité des Californiens est bien plus pertinent que de critiquer leur âge avancé. Bien sûr, nombreux (dont moi-même) auront été déçus de ne pas avoir entendu leur chanson fétiche du groupe, mais on ne peut honnêtement pas résumer deux décennies de carrière en deux heures de concert ...
Indéniablement, les grandes heures du punk sont révolues ; mais ce soir, on pouvait sortir de la salle en se rassurant qu'il n'était pas mort.
Bad Religion, kézako ? 22 ans d'existence, 16 albums, et le son de guitare de monsieur Epitaph, en la personne de Brett Gurewitz. Pas mal comme CV...
Après cette longue route, le groupe ne s'essoufle pas, et cela se ressent sur la scène de l' Elysée Montmartre. Le public transpirant dans une salle archi-comble, ne prête pas grande attention à Dorothy Sanchez et Randy qui ouvraient la soirée ; tout le monde est venu pour voir Bad Religion, et uniquement Bad Religion.
Le set du groupe est dense, bien rodé et démontre qu' apprécier la maturité des Californiens est bien plus pertinent que de critiquer leur âge avancé. Bien sûr, nombreux (dont moi-même) auront été déçus de ne pas avoir entendu leur chanson fétiche du groupe, mais on ne peut honnêtement pas résumer deux décennies de carrière en deux heures de concert ...
Indéniablement, les grandes heures du punk sont révolues ; mais ce soir, on pouvait sortir de la salle en se rassurant qu'il n'était pas mort.
Excellent ! 18/20 | par Ptitjoji |
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