Animal Collective
Paris [La Maroquinerie] - mardi 17 juillet 2007 |
Véritable tête d'affiche de cette soirée (ce que j'ignorais), Animal Collective s'installe sur scène après les deux groupes précédents. La disposition est tout à fait différente : les trois musiciens (Avey Tare le chanteur, Panda Bear et Geologist aux samples) sont alignés les uns derrière les autres de profil et sont seulement munis de cinq tables de mixages, d'une série d'enceintes montées sur pied, de lecteurs MD, quelques percussions et un clavier. Et comme je le craignais, tout cet attirail vise à nourrir leur part électro et non leur folk psychédélique.
En une heure et demie, le groupe désosse tout ce qu'il y a de plus beau dans la musique pour en faire une espèce de magma sonore chaotique et dépitant. Tout y passe, structures difformes, rythme bâtard, chant complètement faux par moment. Avey Tare braille tout un tas de paroles peut-être très jolies mais complètement incompréhensibles, en gesticulant comme un shaman en transe. Le public a l'air conquis mais personnellement je suis loin d'être aussi ravi. Seuls "Loch Raven" et quelques autres titres correctement rythmés viennent me sortir de mon ennui profond (mais pas de là à ôter ma chemise et échanger mes lunettes de vue contre des solaires comme un spectateur) qui correspondent souvent aux moments où Panda Bear chante d'une manière tellement plus agréable et naturelle qu'Avey.
En fin de set Panda Bear, justement, se fait offrir un gâteau pour son anniversaire ce qui donne la bonne idée au collectif de nous faire cadeau d'un ultime titre ! Je crois que quelques compositions moins destroy de Feel ou de Sung Tong auraient suffit à relever la donne malheureusement cela n'a pas été le cas.
En une heure et demie, le groupe désosse tout ce qu'il y a de plus beau dans la musique pour en faire une espèce de magma sonore chaotique et dépitant. Tout y passe, structures difformes, rythme bâtard, chant complètement faux par moment. Avey Tare braille tout un tas de paroles peut-être très jolies mais complètement incompréhensibles, en gesticulant comme un shaman en transe. Le public a l'air conquis mais personnellement je suis loin d'être aussi ravi. Seuls "Loch Raven" et quelques autres titres correctement rythmés viennent me sortir de mon ennui profond (mais pas de là à ôter ma chemise et échanger mes lunettes de vue contre des solaires comme un spectateur) qui correspondent souvent aux moments où Panda Bear chante d'une manière tellement plus agréable et naturelle qu'Avey.
En fin de set Panda Bear, justement, se fait offrir un gâteau pour son anniversaire ce qui donne la bonne idée au collectif de nous faire cadeau d'un ultime titre ! Je crois que quelques compositions moins destroy de Feel ou de Sung Tong auraient suffit à relever la donne malheureusement cela n'a pas été le cas.
Moyen 10/20 | par TiComo La Fuera |
Crédit photo : TiComo La Fuera
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