Laetitia Shériff
Codification |
Label :
Naïve |
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Quelques notes délicates de guitare, une voix tout aussi délicate qui apparaît... Voilà comment débute Codification. Au fil des morceaux, cette délicatesse gagne parfois en intensité, ou en force, et parfois en légèreté voire en frivolité. On se laisse ainsi volontiers porter par le rythme entraînant et envoûtant de cet album.
Capable de se montrer charmante au possible, comme sur le très beau "No Moan", Laetitia Shériff parvient immanquablement à proposer quelques pièces d'une qualité étonnante. Ainsi "Aquarius" s'impose naturellement comme l'un des sommets de cet opus. Commençant lentement autour de quelques notes de guitare acoustique, "Aquarius" est en réalité une lente montée tout en puissance et en intensité. Comme sur d'autres titres, Olivier Mellano (ancien violon de Miossec, et leader de Mobiil) vient faire crier sa guitare sporadique en imposant quelques explosions sonores du plus bel effet, jusqu'à ce que le morceau adopte au final une facette plus "noise" franchement plaisante.
Chantant exclusivement en anglais, Laetitia Shériff enchante par sa voix claire et tout simplement belle, et lorsque celle-ci se marie avec des compositions bien ficelée (et bénéficiant également d'un travail de production excellent), le résultat est souvent délicieux ("That Lover", "Codification", "The Butcher's Shop" ou le très beau et sobre "The Date" en sont les parfaits exemples). De plus, la demoiselle nouvellement rennaise, se permet un hymne presque poppy: "... Binds...", qui, s'il n'a rien de fondementalement novateur, possède incontestablement le potentiel de rallier les novices de Laetitia Shériff et les adeptes de refrains faciles à la cause de celle-ci. Laetitia Shériff nous gratifie dons de titres plus ou moins fédérateurs ayant chacun la particularité de mettre en avant le talent de composition certain d'une "petite" Française.
Bref, pour un premier coup d'essai, Codification s'avère rapidement être une réussite, et parvient même à se défaire des comparaisons faciles... c'est dire si la demoiselle est talentueuse !
Capable de se montrer charmante au possible, comme sur le très beau "No Moan", Laetitia Shériff parvient immanquablement à proposer quelques pièces d'une qualité étonnante. Ainsi "Aquarius" s'impose naturellement comme l'un des sommets de cet opus. Commençant lentement autour de quelques notes de guitare acoustique, "Aquarius" est en réalité une lente montée tout en puissance et en intensité. Comme sur d'autres titres, Olivier Mellano (ancien violon de Miossec, et leader de Mobiil) vient faire crier sa guitare sporadique en imposant quelques explosions sonores du plus bel effet, jusqu'à ce que le morceau adopte au final une facette plus "noise" franchement plaisante.
Chantant exclusivement en anglais, Laetitia Shériff enchante par sa voix claire et tout simplement belle, et lorsque celle-ci se marie avec des compositions bien ficelée (et bénéficiant également d'un travail de production excellent), le résultat est souvent délicieux ("That Lover", "Codification", "The Butcher's Shop" ou le très beau et sobre "The Date" en sont les parfaits exemples). De plus, la demoiselle nouvellement rennaise, se permet un hymne presque poppy: "... Binds...", qui, s'il n'a rien de fondementalement novateur, possède incontestablement le potentiel de rallier les novices de Laetitia Shériff et les adeptes de refrains faciles à la cause de celle-ci. Laetitia Shériff nous gratifie dons de titres plus ou moins fédérateurs ayant chacun la particularité de mettre en avant le talent de composition certain d'une "petite" Française.
Bref, pour un premier coup d'essai, Codification s'avère rapidement être une réussite, et parvient même à se défaire des comparaisons faciles... c'est dire si la demoiselle est talentueuse !
Bon 15/20 | par X_Jpbowersock |
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