Animal Collective
Strawberry Jam |
Label :
Domino |
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Animal Collective est devenu en quelques années la référence des défricheurs, des amateurs d'une musique éclectique ainsi que des branchés. Très prolifique ils sortent aujourd'hui leur huitième album, Strawberry Jam à la pochette affreuse comme il savent si bien nous les faire.
D'album en album, les quatre amis, parfois en duo ou en trio ont su proposer quelque chose de différent à chaque fois, parfois plus folk, d'autre fois plus électronique ou plus sauvage et ce goût pour le changement à bien lieu ici. Un peu dans la ligné de Sung Tong qui était moins difficile d'accès que les précédent, Animal Collective donne lieux sur Strawberry Jam à une mise en accent des voix et des boucles électroniques. Sur "Peacebone" ces petites boucles de Géololist nous font pensé à une nuée d'insecte qui grouille pour arriver finalement sur une rythmique entraînante. Les instruments comme la guitare et la batterie et même le piano sur "Cuckoo Cuckoo" ne semble constituer que la base organique et répétitive de leur musique, ce sont des voix d'Avey Tare et de Panda Bear qui renvoie vers une évasion qui est sur ce disque beaucoup moins torturé, une évasion plutôt douce et agréable, comme sur "Chores". Beaucoup moins de cris en somme sur ce disque comme nous avaient pourtant habitué le quatuor, mais une musique qui ne perd rien de sa folie et des envies de se libérer l'esprit. Sans doute un peu moins d'expérimentation musicale pour le groupe mais le travail fait sur les harmonies vocales et la richesse des boucles électroniques font de Strawberry Jam un disque plus entraînant, laissant beaucoup de place à une imagerie moins agressive, plus calme, enchanteresse, belle tout simplement.
D'album en album, les quatre amis, parfois en duo ou en trio ont su proposer quelque chose de différent à chaque fois, parfois plus folk, d'autre fois plus électronique ou plus sauvage et ce goût pour le changement à bien lieu ici. Un peu dans la ligné de Sung Tong qui était moins difficile d'accès que les précédent, Animal Collective donne lieux sur Strawberry Jam à une mise en accent des voix et des boucles électroniques. Sur "Peacebone" ces petites boucles de Géololist nous font pensé à une nuée d'insecte qui grouille pour arriver finalement sur une rythmique entraînante. Les instruments comme la guitare et la batterie et même le piano sur "Cuckoo Cuckoo" ne semble constituer que la base organique et répétitive de leur musique, ce sont des voix d'Avey Tare et de Panda Bear qui renvoie vers une évasion qui est sur ce disque beaucoup moins torturé, une évasion plutôt douce et agréable, comme sur "Chores". Beaucoup moins de cris en somme sur ce disque comme nous avaient pourtant habitué le quatuor, mais une musique qui ne perd rien de sa folie et des envies de se libérer l'esprit. Sans doute un peu moins d'expérimentation musicale pour le groupe mais le travail fait sur les harmonies vocales et la richesse des boucles électroniques font de Strawberry Jam un disque plus entraînant, laissant beaucoup de place à une imagerie moins agressive, plus calme, enchanteresse, belle tout simplement.
Parfait 17/20 | par X_Keyser José |
Posté le 12 novembre 2007 à 22 h 20 |
Nom de Dieu ! Voici un des tous meilleurs disques des dix dernières années, sans aucun problème ! Cet album est meilleur que tous les autres car la franchise extrême qui l'habite atomise toute concurrence actuelle. Ceci les rapproche des premiers Pixies... non pas la musique, très éloignée de celle bostoniens, of course, mais cette façon de hurler des craries à la lune me semble tout à fait analogue. "Peacebone" défouraille les oreilles avec son ambiance poppy parasitée par des cafards, les deux suivantes sonnent comm
e du Brian Wilson dégénére (si cela peut avoir un sens sur Terre...). Ensuite débarque "For Reverend Green" et le choc est immédiat : comme souvent sur cet album, on a doit à un alliage quasi parfait de pop jouissive cernée d'un vernis d'arrachage de gorge et de tripes totalement saisissant, bien plus 'romantique déglingué' que tous les Strokes du monde. Contrairement à ce que tout le monde semble penser, cet album me parait bien plus choquant que les précédents : il donne tout, tout de suite. Il donne envie, entres autres exemples, de dandiner de la tête sur une colline une nuit de beuverie ou encore, il encourage à chérir bien fort un(e) dulciné(e) (cf "Fireworks") si on en a un(e) à disposition... "1#" est une réponse aux attaques de Clouddead ainsi qu'à celles, légèrement plus anciennes, de Silver Apples... Et toujours le spectre du daron Wilson, qui traine, embusqué derrière un buisson ; mélange hallucinatoire, j'vous'l'dit ! Enfin, "Winter Wonder Land" tue, menée de main de maître avec une efficacité qui, immanquablement, vous amène à faire des bonds d'environ, disons, neuf dix mètres de hauteur. "Cuckoo..." et son lyrisme bruitiste, "Derek" qui achève de nous prouver que ces animaux-là, mine de rien, font plus que tendre une oreille attentive au surfeur barré friand de symphonies adolescentes. Bref, des choses totalement réjouissantes à entendre en 2007. Rares sont les téméraires qui s'aventurent dans un tel délire contrôlé, affolant, flippant, éjaculatoire, agréable, perturbant, triste et frais, et moult adjectifs. Et pour ça, rien que pour ça, je lui mets le maximum.
e du Brian Wilson dégénére (si cela peut avoir un sens sur Terre...). Ensuite débarque "For Reverend Green" et le choc est immédiat : comme souvent sur cet album, on a doit à un alliage quasi parfait de pop jouissive cernée d'un vernis d'arrachage de gorge et de tripes totalement saisissant, bien plus 'romantique déglingué' que tous les Strokes du monde. Contrairement à ce que tout le monde semble penser, cet album me parait bien plus choquant que les précédents : il donne tout, tout de suite. Il donne envie, entres autres exemples, de dandiner de la tête sur une colline une nuit de beuverie ou encore, il encourage à chérir bien fort un(e) dulciné(e) (cf "Fireworks") si on en a un(e) à disposition... "1#" est une réponse aux attaques de Clouddead ainsi qu'à celles, légèrement plus anciennes, de Silver Apples... Et toujours le spectre du daron Wilson, qui traine, embusqué derrière un buisson ; mélange hallucinatoire, j'vous'l'dit ! Enfin, "Winter Wonder Land" tue, menée de main de maître avec une efficacité qui, immanquablement, vous amène à faire des bonds d'environ, disons, neuf dix mètres de hauteur. "Cuckoo..." et son lyrisme bruitiste, "Derek" qui achève de nous prouver que ces animaux-là, mine de rien, font plus que tendre une oreille attentive au surfeur barré friand de symphonies adolescentes. Bref, des choses totalement réjouissantes à entendre en 2007. Rares sont les téméraires qui s'aventurent dans un tel délire contrôlé, affolant, flippant, éjaculatoire, agréable, perturbant, triste et frais, et moult adjectifs. Et pour ça, rien que pour ça, je lui mets le maximum.
Intemporel ! ! ! 20/20
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