Black Rebel Motorcycle Club
Amsterdam - Pays-Bas [Paradiso] - lundi 16 juillet 2007 |
En cette soirée estivale, une foule de corbeaux s'entasse devant le Paradiso, la salle rock la plus réputée d'Amsterdam avec le Melkweg. Ce n'est pas un groupe gothique qui se produit mais Black Rebel Motorcycle Club, venu défendre son quatrième opus Baby 81.
Première constatation, le public de BRMC est dévoué : des fans étrangers se sont déplacés en masse pour assister au concert. On entend autant parler l'anglais américain, l'allemand ou le français que le néerlandais.
Quelle est donc la raison de ce culte ? On connaît la qualité des prestations scéniques du trio, réputation loin d'être usurpée au vu de leur aisance et de leur sincérité.
Les Californiens entrent en scène au son du très beau "My Wild Love" des Doors, un morceau inattendu mais qui s'apparente somme toute bien à leur univers.
On entre dans le vif du sujet avec "Took Out A Loan", premier titre du dernier album. L'acoustique est impeccable et les Black Rebels prennent un plaisir communicatif à jouer leur répertoire, qu'il s'agisse de morceaux récents tels que les tueries "Weapon of Choice" et "Berlin" ou de titres phares comme "Spread Your Love", "Six Barrel Shotgun" ou l'incontournable "Whatever Happened To My Rock'n'Roll" .
Si cette prestation s'efforce de réunir des morceaux de chaque album, l'accent est bien sûr mis sur Baby 81. Peter Hayes et Robert Levon Been, beaucoup plus extraverti que d'habitude, occupent la scène de manière imposante et se complètent parfaitement. Le ténébreux Nick Jago à la batterie ne se fait pas oublier lui non plus, loin de là.
Ce qui fait le charme de cette formation sur scène, c'est que l'on sent que le concert n'est pas minuté ni surpréparé, il s'en dégage une fougue certaine.
On découvre deux magnifiques tours de force ce soir, le très touchant "Window" avec Robert au piano et au chant, un morceau qui prend décidément toute son ampleur en live, et le gigantesque "American X", à mon sens le meilleur morceau de Baby 81, qui si excellent soit-il, parvient à être encore transcendé. Respect !
Le bassiste nous gratifie également d'une jolie reprise de "The Lonesome Death of Hattie Carroll" de Bob Dylan et on ne peut qu'apprécier le rappel sous le signe de l'improvisation car c'est le public qui en décide. A titre personnel, j'aurais aimé entendre la perle "Am I Only" ainsi que "In Like The Rose" ou "Shade Of Blue". Il en résulte néanmoins des titres fédérateurs : "Red Eyes And Tears", sublime, ainsi que "Rifles", "Love Burns" et "Stop", qui sonne le glas de cette prestation "crasseuse", dans le sens noble du terme, charnelle et inspirée.
B.R.M.C is a weapon of choice !
Première constatation, le public de BRMC est dévoué : des fans étrangers se sont déplacés en masse pour assister au concert. On entend autant parler l'anglais américain, l'allemand ou le français que le néerlandais.
Quelle est donc la raison de ce culte ? On connaît la qualité des prestations scéniques du trio, réputation loin d'être usurpée au vu de leur aisance et de leur sincérité.
Les Californiens entrent en scène au son du très beau "My Wild Love" des Doors, un morceau inattendu mais qui s'apparente somme toute bien à leur univers.
On entre dans le vif du sujet avec "Took Out A Loan", premier titre du dernier album. L'acoustique est impeccable et les Black Rebels prennent un plaisir communicatif à jouer leur répertoire, qu'il s'agisse de morceaux récents tels que les tueries "Weapon of Choice" et "Berlin" ou de titres phares comme "Spread Your Love", "Six Barrel Shotgun" ou l'incontournable "Whatever Happened To My Rock'n'Roll" .
Si cette prestation s'efforce de réunir des morceaux de chaque album, l'accent est bien sûr mis sur Baby 81. Peter Hayes et Robert Levon Been, beaucoup plus extraverti que d'habitude, occupent la scène de manière imposante et se complètent parfaitement. Le ténébreux Nick Jago à la batterie ne se fait pas oublier lui non plus, loin de là.
Ce qui fait le charme de cette formation sur scène, c'est que l'on sent que le concert n'est pas minuté ni surpréparé, il s'en dégage une fougue certaine.
On découvre deux magnifiques tours de force ce soir, le très touchant "Window" avec Robert au piano et au chant, un morceau qui prend décidément toute son ampleur en live, et le gigantesque "American X", à mon sens le meilleur morceau de Baby 81, qui si excellent soit-il, parvient à être encore transcendé. Respect !
Le bassiste nous gratifie également d'une jolie reprise de "The Lonesome Death of Hattie Carroll" de Bob Dylan et on ne peut qu'apprécier le rappel sous le signe de l'improvisation car c'est le public qui en décide. A titre personnel, j'aurais aimé entendre la perle "Am I Only" ainsi que "In Like The Rose" ou "Shade Of Blue". Il en résulte néanmoins des titres fédérateurs : "Red Eyes And Tears", sublime, ainsi que "Rifles", "Love Burns" et "Stop", qui sonne le glas de cette prestation "crasseuse", dans le sens noble du terme, charnelle et inspirée.
B.R.M.C is a weapon of choice !
Excellent ! 18/20 | par Lady Godiva |
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