Black Rebel Motorcycle Club
B.R.M.C. |
Label :
Virgin |
||||
Cet album fait partie de ceux qui, dès la première écoute, nous entraînent et, inévitablement nous font les apprécier. On démarre avec "Love Burns" et on a immédiatement envie de se mettre à bouger ; et cela aussi sur tout le reste de l'album. Même les chansons qui se voudraient plus douces (ma foi, le mot est mal choisi) sont loin du compte. En tête du palmares se trouve probablement le morceau "Spread Your Love": difficile de résister à la tentation de remuer un peu notre popotin au son de cette chanson. Celle-ci en particulier, mais il en va de même pour l'album en général.
Oui, BRMC, c'est un peu ça: ce qu'on apprécie dès la première écoute parce que ça nous réveille, parce que ça bouge et que c'est sympathique. Mais sur la durée, qu'est-ce que ça donne ? Pas le genre d'album qu'on écoute en boucle, ça s'est sûr (à moins de s'en lasser rapidement) ; mais tout de même de quoi profiter un peu. Bon en cas de coup de blues: un petit coup de BRMC et alors, soit on casse le CD, soit on se remet un peu en forme !
Oui, BRMC, c'est un peu ça: ce qu'on apprécie dès la première écoute parce que ça nous réveille, parce que ça bouge et que c'est sympathique. Mais sur la durée, qu'est-ce que ça donne ? Pas le genre d'album qu'on écoute en boucle, ça s'est sûr (à moins de s'en lasser rapidement) ; mais tout de même de quoi profiter un peu. Bon en cas de coup de blues: un petit coup de BRMC et alors, soit on casse le CD, soit on se remet un peu en forme !
Pas mal 13/20 | par Donnie |
Posté le 23 décembre 2004 à 17 h 24 |
Black Rebel Motorcycle Club, un groupe qu'on dit souvent proche de la musique de Jesus and Mary Chain.
Effectivement, on retrouve ici leur coté noir et lancinant.
BRMC nous distille un rock raffiné comportant des ballades aux envolées psychédéliques tels que "Too Real", "Red Eyes And Tears" ou "As Sure As The Sun" qui est la perle de l'album à mon avis.
Mais ce disque comprend aussi des accélérations aux mélodies rageantes et aux riffs efficaces tels que "Spread Your Love" ou "Whatever Happened To My Rock n Roll" qui nous donne qu'une envie, celle de sauter dans tout les sens.
Certains nous diront que la musique de BRMC n'est que longue, déprimante et plutôt ennuyante, mais ses adjectifs ne lui conviennent pas du tout, ici "envoutante" correspondrait mieux.
D'autres nous diront que cet album n'est pas accessible dès la première écoute, mais après approfondissement, il est dur de s'en lasser.
Bref pour conclure, BRMC un groupe en devenir si ils continuent dans cette lancée, et ce disque éponyme, leur premier, est une fois de plus envoutant et totalement imparable.
Effectivement, on retrouve ici leur coté noir et lancinant.
BRMC nous distille un rock raffiné comportant des ballades aux envolées psychédéliques tels que "Too Real", "Red Eyes And Tears" ou "As Sure As The Sun" qui est la perle de l'album à mon avis.
Mais ce disque comprend aussi des accélérations aux mélodies rageantes et aux riffs efficaces tels que "Spread Your Love" ou "Whatever Happened To My Rock n Roll" qui nous donne qu'une envie, celle de sauter dans tout les sens.
Certains nous diront que la musique de BRMC n'est que longue, déprimante et plutôt ennuyante, mais ses adjectifs ne lui conviennent pas du tout, ici "envoutante" correspondrait mieux.
D'autres nous diront que cet album n'est pas accessible dès la première écoute, mais après approfondissement, il est dur de s'en lasser.
Bref pour conclure, BRMC un groupe en devenir si ils continuent dans cette lancée, et ce disque éponyme, leur premier, est une fois de plus envoutant et totalement imparable.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 05 janvier 2005 à 15 h 06 |
Peut-être l'album qui me fait le plus rêver. Intemporel devrait être réservé selon certains aux classiques Pets Sounds, Fun House, le Velvet et Nico, London Calling et autres Nevermind, mais malgré la qualité de ces disques, en voilà un qui me touche toujours un peu plus. Tant au niveau de ces sons électriques et funèbres que du discours désabusé et radical.
Du rock'n'roll sombre. On croierait l'expression oxymorique, le rock'n'roll étant la musique du sexe, de la passion et de la romance. Et bien d'autant plus. Les motards chevelus sont ici tout aussi dépressifs et lancinants qu'un Ian Curtis toujours closer du bad-trip existentiel. On parle de Dieu ("White Palms"), ce salaud qui n'existe pas, de rejet ("This Song Is Not About You"), d'amour fou ("Love Burns").
On oublie de parler des BRMC pour le talent qu'a mis Peter Hayes à écrire des paroles aussi justes et aussi bien agencées: on pense au terrible "Rifles", qui commencent par des voix souterraines répétant inlassablement "I'm gonna take my time, I'm gonna..." pour rechercher la seule personne à laquelle ce temps sera destiné.
Plus qu'un bon disque d'un groupe en "The" (ce qui n'est d'ailleurs techniquement pas le cas), c'est déjà d'un tout autre niveau, indéniablement abouti, et constituant une nouvelle expérience sexuelle, mentale, psycholoqique et musicale dans la vie de toutes adeptes de la religion musicale...
"I fell in love with the sweet sensation
I gave my heart to a simple chord
I gave my soul to a new religion
Whatever happened to you?
Whatever happened to our rock'n'roll?
Whatever happened to my rock'n'roll?"
Du rock'n'roll sombre. On croierait l'expression oxymorique, le rock'n'roll étant la musique du sexe, de la passion et de la romance. Et bien d'autant plus. Les motards chevelus sont ici tout aussi dépressifs et lancinants qu'un Ian Curtis toujours closer du bad-trip existentiel. On parle de Dieu ("White Palms"), ce salaud qui n'existe pas, de rejet ("This Song Is Not About You"), d'amour fou ("Love Burns").
On oublie de parler des BRMC pour le talent qu'a mis Peter Hayes à écrire des paroles aussi justes et aussi bien agencées: on pense au terrible "Rifles", qui commencent par des voix souterraines répétant inlassablement "I'm gonna take my time, I'm gonna..." pour rechercher la seule personne à laquelle ce temps sera destiné.
Plus qu'un bon disque d'un groupe en "The" (ce qui n'est d'ailleurs techniquement pas le cas), c'est déjà d'un tout autre niveau, indéniablement abouti, et constituant une nouvelle expérience sexuelle, mentale, psycholoqique et musicale dans la vie de toutes adeptes de la religion musicale...
"I fell in love with the sweet sensation
I gave my heart to a simple chord
I gave my soul to a new religion
Whatever happened to you?
Whatever happened to our rock'n'roll?
Whatever happened to my rock'n'roll?"
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 09 juin 2005 à 14 h 51 |
Voilà un album et un groupe au son racé qu'il convient de défendre.
Black Rebel, c'est chanteur-branleur qui ne crie presque pas et utilise un ton assez monocorde, mais efficace. Il joue à fond sur le contraste entre sa décontraction, sa nonchalence, et une musique beaucoup plus rock et tendue.
Sur certains morceaux, on frôle l'extase, comme "Awake", la perle de l'album, mais aussi "Gone" ou "As Sure As The Sun".
Certains passages musicaux grimpent haut, très haut, notamment sur "Awake".
Un son rock presque hard ,mais avec une finesse très étonnante. Et ce chanteur, toujours, qui reste cool. Etonnant.
Black Rebel, c'est chanteur-branleur qui ne crie presque pas et utilise un ton assez monocorde, mais efficace. Il joue à fond sur le contraste entre sa décontraction, sa nonchalence, et une musique beaucoup plus rock et tendue.
Sur certains morceaux, on frôle l'extase, comme "Awake", la perle de l'album, mais aussi "Gone" ou "As Sure As The Sun".
Certains passages musicaux grimpent haut, très haut, notamment sur "Awake".
Un son rock presque hard ,mais avec une finesse très étonnante. Et ce chanteur, toujours, qui reste cool. Etonnant.
Parfait 17/20
Posté le 26 juin 2006 à 17 h 34 |
Ah... Black Rebel Motorcycle Club. Un son inégalable. Une tristesse insensée et tellement délicieuse à partager, tout cela conduit par un ancien du Brian Jonstown Massacre.
Black Rebel Motorcycle Club, c'est tout d'abord un nom. Drôle au premier abord, à la Sergent's Peppet Lonely Heart Club Band... mais une belle référence à l'acteur Marlon Brando, et surtout un nom qui reflète bien le groupe lui même.
Noir
Rebelle
Rock'n Roll
Et une bande...
Dés les premières notes, on est fasciné par ce son, à la fois rugueux, métallique, très lo-fi mais qui apporte une certaine mélodie. Ce son si particulier est l'arme du groupe. Car il faut bien le reconnaitre, les mélodies ne sont pas tellement entraînantes, les paroles ne sont pas sublimes, et pourtant... ce son fait tout. On se laisse bercer par ce magnifique son, et finalement tout l'album passe comme un soupir.
Et puis quelle voix : grave, profonde et chevrottante. Une voix qui semble peu assurée, et pourtant qui s'adapte parfaitement au son des BRMC. Cet album est donc une pépite, une expérience inoubliable, il serait dommage de s'en priver.
Black Rebel Motorcycle Club, c'est tout d'abord un nom. Drôle au premier abord, à la Sergent's Peppet Lonely Heart Club Band... mais une belle référence à l'acteur Marlon Brando, et surtout un nom qui reflète bien le groupe lui même.
Noir
Rebelle
Rock'n Roll
Et une bande...
Dés les premières notes, on est fasciné par ce son, à la fois rugueux, métallique, très lo-fi mais qui apporte une certaine mélodie. Ce son si particulier est l'arme du groupe. Car il faut bien le reconnaitre, les mélodies ne sont pas tellement entraînantes, les paroles ne sont pas sublimes, et pourtant... ce son fait tout. On se laisse bercer par ce magnifique son, et finalement tout l'album passe comme un soupir.
Et puis quelle voix : grave, profonde et chevrottante. Une voix qui semble peu assurée, et pourtant qui s'adapte parfaitement au son des BRMC. Cet album est donc une pépite, une expérience inoubliable, il serait dommage de s'en priver.
Excellent ! 18/20
Posté le 12 janvier 2009 à 22 h 57 |
Attention, cet album ne doit pas être envisagé comme un simple album de rock'n roll, à l'instar de la chronique de Donnie. La richesse du disque est ailleurs.
Certes il y a tout d'abord ce tube qu'est "Whatever Happened To My Rock N Roll", qui dès la première écoute nous fait taper du pied. Le son y est vif mais déja obscur, les lignes de guitares s'entremèlent et se superposent dans un magma sonic d'une redoutable efficacité. Leur musique se nourrit de rock psychédélique, de noise, shoeagaze (à ce propos, la comparaison avec The Jesus & Mary Chain est à mon avis, éxagérée), de folk americain... Sans jamais faire de ces influences un simple pot pourri, leur identité musicale est vraiment forte.
Efficace car sincère.
Bien que leur son puisse paraitre lors d'une première écoute, brut et épais et expliquer ainsi que l'on passe à coté, il offre aussi une douce mais grande richesse. "Awake" l'illustre brillamment.
Leur musique a quelque chose de très introspectif. Le trio semble explorer leurs états d'âmes couleur nuit. A chaque morceau, un mal semble vouloir être expié, soulagé, chacun préparant la dernière piste, "Salvation".
Le chant mèle lancinance et sursaut de révolte contenu mais ne se fait jamais plaintif.
C'est un album qui se ressent plus qu'il ne s'écoute. Il délivre toute sa quintessence lors d'une écoute seul (par une nuit de brouillard) même si des titres comme "Love Burns", "Whatever To My Rock N Roll" et "Spread Your Love" rappellent aussi, comme toute bonne chose, qu'il se partage très bien.
Il est pour moi Intemporel.
Certes il y a tout d'abord ce tube qu'est "Whatever Happened To My Rock N Roll", qui dès la première écoute nous fait taper du pied. Le son y est vif mais déja obscur, les lignes de guitares s'entremèlent et se superposent dans un magma sonic d'une redoutable efficacité. Leur musique se nourrit de rock psychédélique, de noise, shoeagaze (à ce propos, la comparaison avec The Jesus & Mary Chain est à mon avis, éxagérée), de folk americain... Sans jamais faire de ces influences un simple pot pourri, leur identité musicale est vraiment forte.
Efficace car sincère.
Bien que leur son puisse paraitre lors d'une première écoute, brut et épais et expliquer ainsi que l'on passe à coté, il offre aussi une douce mais grande richesse. "Awake" l'illustre brillamment.
Leur musique a quelque chose de très introspectif. Le trio semble explorer leurs états d'âmes couleur nuit. A chaque morceau, un mal semble vouloir être expié, soulagé, chacun préparant la dernière piste, "Salvation".
Le chant mèle lancinance et sursaut de révolte contenu mais ne se fait jamais plaintif.
C'est un album qui se ressent plus qu'il ne s'écoute. Il délivre toute sa quintessence lors d'une écoute seul (par une nuit de brouillard) même si des titres comme "Love Burns", "Whatever To My Rock N Roll" et "Spread Your Love" rappellent aussi, comme toute bonne chose, qu'il se partage très bien.
Il est pour moi Intemporel.
Intemporel ! ! ! 20/20
En ligne
467 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages