Queen Adreena
Paris [La Maroquinerie] - lundi 12 février 2007 |
Une fois n'est pas coutume, le bal s'est hier ouvert par une excellente première partie, Sentenza And The Holsters. Ces trois gars déservent un rock'n'roll seventies de facture en apparence classique, mais transcendent le style par une énergie incroyable, des constructions de morceaux héroïques. La voix de Sentenza n'est pas sans rappeler celle d'Eddie Vedder, et le monsieur chante aussi bien qu'il manie sa six cordes: on assiste à un déferlement de soli bouillonnants, jamais démonstratifs, toujours viscéraux, et le résultat est réjouissant, voire carrément puissant.
Puis vient Queen Adreena. Les quatre musiciens, en rock stars trash au look travaillé, balancent un set court mais d'une intensité hallucinante.
La partition de Garside, qui joue aussi bien la pute facile que la folle possédée, les riffs démoniaques du dandy guindé Crispin Gray, une section rythmique barbare: la formule semble assez évidente, mais les compositions sont tellement efficaces, le son est tellement inimitable qu'on en oublie le côté prévisible pour ne garder que la puissance déstructrice de ce groupe hors norme.
Et une fois de plus, le jeu du batteur P. Howard m'a laissé sur le cul: ce mec sort des breaks d'une puissance hallucinante, et frappe ses fûts comme un psychopathe (on a d'ailleurs franchement l'impression qu'il sort d'Alcatraz). Il vaut le détour à lui tout seul, bien que l'on n'imagine pas tellement lui conter fleurette...
Vivement le prochain album !
Puis vient Queen Adreena. Les quatre musiciens, en rock stars trash au look travaillé, balancent un set court mais d'une intensité hallucinante.
La partition de Garside, qui joue aussi bien la pute facile que la folle possédée, les riffs démoniaques du dandy guindé Crispin Gray, une section rythmique barbare: la formule semble assez évidente, mais les compositions sont tellement efficaces, le son est tellement inimitable qu'on en oublie le côté prévisible pour ne garder que la puissance déstructrice de ce groupe hors norme.
Et une fois de plus, le jeu du batteur P. Howard m'a laissé sur le cul: ce mec sort des breaks d'une puissance hallucinante, et frappe ses fûts comme un psychopathe (on a d'ailleurs franchement l'impression qu'il sort d'Alcatraz). Il vaut le détour à lui tout seul, bien que l'on n'imagine pas tellement lui conter fleurette...
Vivement le prochain album !
Excellent ! 18/20 | par Jekyll |
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