Queen Adreena
The Butcher And The Butterfly |
Label :
One Little Indian |
||||
Voilà dix ans que le duo Crispin Gray - Katie Jane Garside nous assène son blues métallique froid et strident. D'abord à travers Daisy Chainsaw et son "Eleventeen" vénéneux, puis depuis 2000 par Queen Adreena.
"Taxidermy" posait il y à 5 ans les bases d'une sorte de cold pop déchirée et bruyante. Deux ans plus tard, le splendide "Drink Me" redoublait de violence, se faisait encore plus minimaliste et perturbé. La folie se mèlait à la beauté, l'efficacité à un certain psychédélisme... Et Queen Adreena devenait un vrai espoir de très grand groupe. Le genre de collectif qui marque une génération par son style incomparable.
Curieusement, c'est en toute discrétion que sort en mai dernier "The Butcher And The Butterfly" (titre superbement explicite) sur le label d'origine de Daisy Chainsaw, One Little Indian (déjà révélateur il y a quelques années de Skunk Anansie). Le résultat est une bombe dévastatrice, une synthèse parfaite de ce que crée le duo depuis 10 ans.
Rarement barbarie et raffinement ont fait si bon ménage : car comment ne pas succomber aux riffs lacérés et bluesy de Crispin Gray, à la voix sur le fil de Garside, à cette alchimie incroyable, sublimée par la rythmique plombée et virtuose imposée par le batteur P. Howard ? Queen Adreena en est au moins à son troisième bassiste (qui n'est autre que la soeur de la chanteuse sur "The Butcher And The Butterfly"), mais tout est évident, réglé comme du papier à musique.
Et c'est une véritable tornade qui nous emporte. 16 titres et autant de perles noires, entre hymnes torturés ("Suck", "Medicine Jar", "Pull Me Under" ...) ballades empoisonnées ("Join The Dots", "Birdnest Hair", "Childproof" ...), et blues glaçants ("Racing Towards The Sun", "Princess Carwash" ...).
Un vent de folie géniale souffle sur ce disque indispensable.
"Taxidermy" posait il y à 5 ans les bases d'une sorte de cold pop déchirée et bruyante. Deux ans plus tard, le splendide "Drink Me" redoublait de violence, se faisait encore plus minimaliste et perturbé. La folie se mèlait à la beauté, l'efficacité à un certain psychédélisme... Et Queen Adreena devenait un vrai espoir de très grand groupe. Le genre de collectif qui marque une génération par son style incomparable.
Curieusement, c'est en toute discrétion que sort en mai dernier "The Butcher And The Butterfly" (titre superbement explicite) sur le label d'origine de Daisy Chainsaw, One Little Indian (déjà révélateur il y a quelques années de Skunk Anansie). Le résultat est une bombe dévastatrice, une synthèse parfaite de ce que crée le duo depuis 10 ans.
Rarement barbarie et raffinement ont fait si bon ménage : car comment ne pas succomber aux riffs lacérés et bluesy de Crispin Gray, à la voix sur le fil de Garside, à cette alchimie incroyable, sublimée par la rythmique plombée et virtuose imposée par le batteur P. Howard ? Queen Adreena en est au moins à son troisième bassiste (qui n'est autre que la soeur de la chanteuse sur "The Butcher And The Butterfly"), mais tout est évident, réglé comme du papier à musique.
Et c'est une véritable tornade qui nous emporte. 16 titres et autant de perles noires, entre hymnes torturés ("Suck", "Medicine Jar", "Pull Me Under" ...) ballades empoisonnées ("Join The Dots", "Birdnest Hair", "Childproof" ...), et blues glaçants ("Racing Towards The Sun", "Princess Carwash" ...).
Un vent de folie géniale souffle sur ce disque indispensable.
Excellent ! 18/20 | par Jekyll |
Posté le 06 janvier 2006 à 14 h 24 |
Ce qui caractérise ce groupe c'est l'emploi de la présence de guitares lourdes dans tous les sens du terme et d'une chanteuse détenant une voix enfantine. A première vue cela peut être original mais on est très vite lorsque l'on entend l'ensemble, à part le simple "Suck" il n'y a rien à retenir de cet album qui tient de l'ordinaire. Dans le 'braft braft', les combos Blink 182 ou Sum 41 pour le peu que je connaisse on déjà bien donné !
Tous les morceaux se ressemblent et donne un goût de déjà-vu. De plus les clips ne sont pas plus intéressant, il se concentrent majoritairement sur les déhanchements et les prélacements (très érotiques) de la chanteuse de Queen Adreena. Britney Spears en fait autant.
L'intérêt de cet album est nul, il n'apporte rien. Il n'y a rien d'unique.
Vite écouté, vite oublié.
Tous les morceaux se ressemblent et donne un goût de déjà-vu. De plus les clips ne sont pas plus intéressant, il se concentrent majoritairement sur les déhanchements et les prélacements (très érotiques) de la chanteuse de Queen Adreena. Britney Spears en fait autant.
L'intérêt de cet album est nul, il n'apporte rien. Il n'y a rien d'unique.
Vite écouté, vite oublié.
Insipide 7/20
Posté le 16 février 2006 à 12 h 27 |
Le voilà, le nouveau Queen Adreena est enfin arrivé ! Après tant d'attente où bercé par le sublime Drink Me, je me demandais comment le groupe allait pouvoir faire mieux ... Au final, on a dans les oreilles toujours le même son rugeux, violent, écorché, à la fois sombre et féerique. Malgré tout une petite déception, car devant tant de chansons au son très live et à l'impact certes direct, Katie Jane a un peu délaissé les ambiances qui nous hypnotisaient sur Drink Me ou même le parfait Taxidermy.
Dès la première chanson au titre évoquateur "Suck", le ton est donné, la furie, la provocation sont plus que jamais là. La voix n'a cessé de se sublimer à travers le temps, et Katie possède désormais l'une des plus belles voix du paysage rock pour moi. Parmis les moments forts de l'album : "Medecine Jar" avec sa basse inhumaine qui nous transporte vers d'autres cieux à chaque montée de voix de la belle, "FM Doll" qui possède une intro retravaillée très réussie, et dont le texte rageur est inspiré d'une hisroire vraie ; "In Red" enfin, qui donne un irrésistible envie de bouger, et de geuler avec elle !
Un album honnête qui synthétise peut-être de manière trop brutale les qualités de la musique 'Queenadreenienne', mais qui par rapport au monde de la musique actuelle s'impose comme un chef-d'oeuvre sur le fil du rasoir.
Bravo !
Dès la première chanson au titre évoquateur "Suck", le ton est donné, la furie, la provocation sont plus que jamais là. La voix n'a cessé de se sublimer à travers le temps, et Katie possède désormais l'une des plus belles voix du paysage rock pour moi. Parmis les moments forts de l'album : "Medecine Jar" avec sa basse inhumaine qui nous transporte vers d'autres cieux à chaque montée de voix de la belle, "FM Doll" qui possède une intro retravaillée très réussie, et dont le texte rageur est inspiré d'une hisroire vraie ; "In Red" enfin, qui donne un irrésistible envie de bouger, et de geuler avec elle !
Un album honnête qui synthétise peut-être de manière trop brutale les qualités de la musique 'Queenadreenienne', mais qui par rapport au monde de la musique actuelle s'impose comme un chef-d'oeuvre sur le fil du rasoir.
Bravo !
Très bon 16/20
Posté le 28 mars 2020 à 09 h 41 |
Suck ! Fuck !
Ça commence avec une batterie tribale bien enfoncée dans le temps et puis cette petite voix de gamine à qui on a envie de tourner une torgnole tellement elle est stupide et puis... le cri ! La voix se déchire, monte en puissance jusqu'à saturation et déferle comme une vague, petit tsunami auditif qui bouscule les neurones de ton cerveau "a little bit deeper" !... Suck ! Fuck ! Quelle entame !
Ce duo (Crispin Gray - Katie Jane Garside) contemporain d'un autre duo très classieux ; The Kills ( Alison Mosshart, Jamie Hince) en impose avec un son très travaillé, un blues glaçant et une voix, une voix... maitrisant la violence psychédélique, parfois stridente, souvent saturée...une voix en limite de déchirure ou pleine d'une douceur raffinée... Une voix parfumée de l'esprit, du son de Kate Bush sur "Birdnest Hair" ou "Childproof" notamment. La voix du ROCK !
Si féminine, si belle, cette voix voilée, diaphane mais puissante la voie de Katie inonde cet album de qualité, plein de Fuzz et d'effets puissants. Le ROCK est bousculé, malmené, secoué ! Ça crépite, ça déchire avec des compos percutantes, musclées (paradoxe de la voix féminine) et il ne manque pas grand chose pour qu'on se retrouve avec un très grand album dans les mains...Ou dans les oreilles.
Ça commence avec une batterie tribale bien enfoncée dans le temps et puis cette petite voix de gamine à qui on a envie de tourner une torgnole tellement elle est stupide et puis... le cri ! La voix se déchire, monte en puissance jusqu'à saturation et déferle comme une vague, petit tsunami auditif qui bouscule les neurones de ton cerveau "a little bit deeper" !... Suck ! Fuck ! Quelle entame !
Ce duo (Crispin Gray - Katie Jane Garside) contemporain d'un autre duo très classieux ; The Kills ( Alison Mosshart, Jamie Hince) en impose avec un son très travaillé, un blues glaçant et une voix, une voix... maitrisant la violence psychédélique, parfois stridente, souvent saturée...une voix en limite de déchirure ou pleine d'une douceur raffinée... Une voix parfumée de l'esprit, du son de Kate Bush sur "Birdnest Hair" ou "Childproof" notamment. La voix du ROCK !
Si féminine, si belle, cette voix voilée, diaphane mais puissante la voie de Katie inonde cet album de qualité, plein de Fuzz et d'effets puissants. Le ROCK est bousculé, malmené, secoué ! Ça crépite, ça déchire avec des compos percutantes, musclées (paradoxe de la voix féminine) et il ne manque pas grand chose pour qu'on se retrouve avec un très grand album dans les mains...Ou dans les oreilles.
Très bon 16/20
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