This Mortal Coil
Filigree & Shadow |
Label :
4AD |
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Filigree & Shadow, deuxième opus du projet This Mortal Coil orchestré de main de maître par Ivo Watts-Russel.
It'll Will End In Tears s'était révélé être tout simplement fabuleux, ce second album le sera au moins tout autant.
Le violoncelle de "Velvet Belly" nous tend les bras et nous fait plonger délicieusement dans l'univers incomparable de Filigree & Shadow. Il sera difficile d'en ressortir. Tout est parfait, simplement parfait... et beau, simplement beau.
Comme pour l'opus précédent, Ivo Watts-Russel aligne un casting de rêve made in 4AD, voire même étonnant. On retrouve donc notamment le génial Simon Raymonde (Cocteau Twins), Mark Cox et Andrew Gray (The Wolfgang Press), Peter Ulrich ("troisième homme" de Dead Can Dance), mais également Dominic Appleton (Breathless), Alison Limerick, Deirdre et Louise Rutkowski (qui prolongera d'ailleurs l'expérience avec The Hope Blister) ou Martin McCarrick (Siouxie and the Banshees)...
Ainsi, Filigree & Shadow nous propose un vaste et passionnant tour d'horizon de toutes les capacités musicales du collectif (qui a bien changé par rapport au premier opus). This Mortal Coil est ici capable de se montrer lumineux et inspiré comme sur ce "I Want To Live"; porteur d'une émotion se fondant dans la pureté et la limpidité, ainsi que sur "The Jeweller", emprunté aux Pearls Before Swine, qui est ici totalement magnifiée par rapport à la version original, et qui brille littéralement de par son calme et sa sérénité dévoilés.
L'univers de This Mortal Coil est unique. De bout en bout les voix sont splendides et s'appuient sur un travail de production exceptionnel de la part de Ivo Watts-Russel et John Fryer. Les morceaux instrumentaux, qui eux sont signés "This Mortal Coil", ne sont pas en reste: les nappes de synthé se font donc denses mais profondément envoûtantes à l'image de "Thaïs I & II" ou "Inch Blue". Et lorsque This Mortal Coil combine l'introspection des nappes avec caractère mystérieux des chants, nous avons droit à un "Firebrothers" (emprunté aux géniaux Quicksilver Messenger Service), joué de façon totalement méconnaissable et doté d'un pouvoir de subjugation inégalé. Et puis, il y a ces excellentes reprises de Buckley, et puis il y a ce "Come Here My Love" majestueux de Van Morrison, et puis il y a ce très bon "Tarantula" de Colourbox, et puis il y a cet instrumental à l'accent tribal signé Peter Ulrich, et puis il y a ce "A Heart Of Glass" fascinant de quiétude et de mysticisme, et puis il y a...
...
Et puis s'il ne fallait posséder qu'un seul album sorti chez 4AD, lequel serait-ce ?
Peut-être bien Filigree & Shadow... Peut-être bien Filigree & Shadow, oui. Allez savoir...
It'll Will End In Tears s'était révélé être tout simplement fabuleux, ce second album le sera au moins tout autant.
Le violoncelle de "Velvet Belly" nous tend les bras et nous fait plonger délicieusement dans l'univers incomparable de Filigree & Shadow. Il sera difficile d'en ressortir. Tout est parfait, simplement parfait... et beau, simplement beau.
Comme pour l'opus précédent, Ivo Watts-Russel aligne un casting de rêve made in 4AD, voire même étonnant. On retrouve donc notamment le génial Simon Raymonde (Cocteau Twins), Mark Cox et Andrew Gray (The Wolfgang Press), Peter Ulrich ("troisième homme" de Dead Can Dance), mais également Dominic Appleton (Breathless), Alison Limerick, Deirdre et Louise Rutkowski (qui prolongera d'ailleurs l'expérience avec The Hope Blister) ou Martin McCarrick (Siouxie and the Banshees)...
Ainsi, Filigree & Shadow nous propose un vaste et passionnant tour d'horizon de toutes les capacités musicales du collectif (qui a bien changé par rapport au premier opus). This Mortal Coil est ici capable de se montrer lumineux et inspiré comme sur ce "I Want To Live"; porteur d'une émotion se fondant dans la pureté et la limpidité, ainsi que sur "The Jeweller", emprunté aux Pearls Before Swine, qui est ici totalement magnifiée par rapport à la version original, et qui brille littéralement de par son calme et sa sérénité dévoilés.
L'univers de This Mortal Coil est unique. De bout en bout les voix sont splendides et s'appuient sur un travail de production exceptionnel de la part de Ivo Watts-Russel et John Fryer. Les morceaux instrumentaux, qui eux sont signés "This Mortal Coil", ne sont pas en reste: les nappes de synthé se font donc denses mais profondément envoûtantes à l'image de "Thaïs I & II" ou "Inch Blue". Et lorsque This Mortal Coil combine l'introspection des nappes avec caractère mystérieux des chants, nous avons droit à un "Firebrothers" (emprunté aux géniaux Quicksilver Messenger Service), joué de façon totalement méconnaissable et doté d'un pouvoir de subjugation inégalé. Et puis, il y a ces excellentes reprises de Buckley, et puis il y a ce "Come Here My Love" majestueux de Van Morrison, et puis il y a ce très bon "Tarantula" de Colourbox, et puis il y a cet instrumental à l'accent tribal signé Peter Ulrich, et puis il y a ce "A Heart Of Glass" fascinant de quiétude et de mysticisme, et puis il y a...
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Et puis s'il ne fallait posséder qu'un seul album sorti chez 4AD, lequel serait-ce ?
Peut-être bien Filigree & Shadow... Peut-être bien Filigree & Shadow, oui. Allez savoir...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Jpbowersock |
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