Kurt Vile
B'lieve I'm Goin Down... |
Label :
Matador |
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Kurt Vile a 35 ans, c'est un musicien de Philadelphie et son problème, c'est qu'il n'arrive pas à écrire une mauvaise chanson. Depuis que son père lui a offert un banjo d'occasion, il invente des accords. Depuis 2008, il enchaîne des albums et des EPs à la qualité constante. Le dernier en date s'appelle B'lieve I'm Goin Down et ne sera pas l'exception qui confirme la règle. Walkin on a Pretty Daze, le précédent, avait déjà accompagné pas mal de mes voyages, de mes après-midis rêveurs ou de mes nuits mouvementées. Celui-ci était la bande-son de mon automne.
Pendant douze pistes qui durent en moyenne six minutes chacune, Kurt continue de régurgiter ses leçons d'americana. Il connaît Neil Young, Dylan et Springsteen par coeur, il a grandi à l'époque de Nirvana et Pavement et il mélange l'esprit des uns avec l'âme des autres. Il nous raconte les instantanées de sa vie avec un vrai talent pour la mini-autofiction ("Lost My Head There"). Il triture sa guitare et les touches de son piano avec assez d'économie pour que chaque mélodie devienne entêtante (impossible de se débarrasser de la mélodie du single "Life Like This") et pour que chaque chanson puisse durer une éternité sans lasser ("Wheelhouse"). L'album est homogène et se déroule paisiblement, avec la nonchalance d'un génie humble et accessible, jusqu'à la douce "Wild Imagination". On sent le fait-maison, l'inventivité et la malice d'un petit surdoué.
J'ai lu une interview de Kurt qui disait aimer tout ce que j'aime. Et c'est sûrement pour ça que je l'aime autant. Si j'avais son talent, je ferais sûrement la même musique. Je n'ai pas son talent alors j'écoute la sienne et je l'aime beaucoup. Avec Kevin Morby, Courtney Barnett et The War On Drugs, c'est mon héros des années 2010.
Pendant douze pistes qui durent en moyenne six minutes chacune, Kurt continue de régurgiter ses leçons d'americana. Il connaît Neil Young, Dylan et Springsteen par coeur, il a grandi à l'époque de Nirvana et Pavement et il mélange l'esprit des uns avec l'âme des autres. Il nous raconte les instantanées de sa vie avec un vrai talent pour la mini-autofiction ("Lost My Head There"). Il triture sa guitare et les touches de son piano avec assez d'économie pour que chaque mélodie devienne entêtante (impossible de se débarrasser de la mélodie du single "Life Like This") et pour que chaque chanson puisse durer une éternité sans lasser ("Wheelhouse"). L'album est homogène et se déroule paisiblement, avec la nonchalance d'un génie humble et accessible, jusqu'à la douce "Wild Imagination". On sent le fait-maison, l'inventivité et la malice d'un petit surdoué.
J'ai lu une interview de Kurt qui disait aimer tout ce que j'aime. Et c'est sûrement pour ça que je l'aime autant. Si j'avais son talent, je ferais sûrement la même musique. Je n'ai pas son talent alors j'écoute la sienne et je l'aime beaucoup. Avec Kevin Morby, Courtney Barnett et The War On Drugs, c'est mon héros des années 2010.
Parfait 17/20 | par Dylanesque |
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