Kurt Vile
Smoke Ring For My Halo |
Label :
Matador |
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Après son départ des War On Drugs pour signer son nouveau départ en 2009 chez Matador, Kurt Vile, petit chouchou de l'indie, a commencé à faire ses preuves. Trois albums avant 2010 (le dernier seulement étant signé chez Matador), et un troisième en 2011.
Kurt Vile, qu'est-ce que c'est ? Tout simplement un rockeur de Philadelphie nostalgique et rusé. Comme, en somme, beaucoup de ses contemporains, l'homme joue sur l'inévitable mélange de folk électrique et d'électro légère mené par une voix de glandeur invétéré (si, vous savez ce chant détaché qui était original à la charnière des 80-90's) très à la mode ces dernières années. Et comme beaucoup, ça fait son petit effet. Pas de dépaysement, le terrain est connu, la recette devenue classique. Les ballades se succèdent, façon 'Loner' et on ne peut s'empêcher d'être bercé par la petite voix de Vile. Parce que certes, rien de franchement nouveau sous le soleil, mais pour quelle raison Vile a-t-il réussi à émerger en amont du paysage musical auquel il appartient ? Pourquoi Kim Gordon le désignait comme son péché mignon en 2010 ? La faute sans aucun doute à son sens évident de la mélodie ainsi qu'à l'habileté des arrangements et de la production. Le tout contribue à nous envelopper dans un petit cocon doux où tout n'est que confort et volupté tranquille, même pour la strictement acoustique "Peeping Tomboy". En choisissant cette voie, Vile a mis à la porte certains autres éléments qui avaient fait partie de son style sur Childish Prodigy, à savoir son fuzz et une bonne partie du volume sonore. Pour le meilleur ? On dira que cela dépendra de l'humeur. Pour un hamac et un cocktail au crépuscule, dans une banlieue grise, l'album est parfait.
Tendrement acoustique sur "Baby's Arm", presque épique sur "Ghost Town", gentiment défoncé sur "On Tour" ("What's a guiiii-taaaaar...?") Kurt Vile, sans grande originalité mais avec une subtilité et un savoir faire touchant, publie un bon album de plus. À alterner avec le dernier essai en date de War On Drugs pour passer une bonne soirée, emmitouflé dans notre douce mélancolie.
Kurt Vile, qu'est-ce que c'est ? Tout simplement un rockeur de Philadelphie nostalgique et rusé. Comme, en somme, beaucoup de ses contemporains, l'homme joue sur l'inévitable mélange de folk électrique et d'électro légère mené par une voix de glandeur invétéré (si, vous savez ce chant détaché qui était original à la charnière des 80-90's) très à la mode ces dernières années. Et comme beaucoup, ça fait son petit effet. Pas de dépaysement, le terrain est connu, la recette devenue classique. Les ballades se succèdent, façon 'Loner' et on ne peut s'empêcher d'être bercé par la petite voix de Vile. Parce que certes, rien de franchement nouveau sous le soleil, mais pour quelle raison Vile a-t-il réussi à émerger en amont du paysage musical auquel il appartient ? Pourquoi Kim Gordon le désignait comme son péché mignon en 2010 ? La faute sans aucun doute à son sens évident de la mélodie ainsi qu'à l'habileté des arrangements et de la production. Le tout contribue à nous envelopper dans un petit cocon doux où tout n'est que confort et volupté tranquille, même pour la strictement acoustique "Peeping Tomboy". En choisissant cette voie, Vile a mis à la porte certains autres éléments qui avaient fait partie de son style sur Childish Prodigy, à savoir son fuzz et une bonne partie du volume sonore. Pour le meilleur ? On dira que cela dépendra de l'humeur. Pour un hamac et un cocktail au crépuscule, dans une banlieue grise, l'album est parfait.
Tendrement acoustique sur "Baby's Arm", presque épique sur "Ghost Town", gentiment défoncé sur "On Tour" ("What's a guiiii-taaaaar...?") Kurt Vile, sans grande originalité mais avec une subtilité et un savoir faire touchant, publie un bon album de plus. À alterner avec le dernier essai en date de War On Drugs pour passer une bonne soirée, emmitouflé dans notre douce mélancolie.
Bon 15/20 | par X_Wazoo |
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