...And You Will Know Us By The Trail Of Dead
The Century Of Self |
Label :
Superball Music |
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Prolongement plus gras de So Divided, ce sixième coup du ...Trail Of Dead semble vouloir concilier les moments magiques des premières heures et les dérives pop sirupeuses des dernières années. Le groupe rajoute donc une couche de richesse à son rock déjà grandiloquent, suffisamment épaisse pour gaver et impressionner à la fois.
Gavé, avec une overdose de musique, de déferlantes et d'accalmies, de sons... partant dans tous les sens sans discontinuer (jamais de silence !), si bien qu'à côté Worlds Apart sonne comme du rock garage. Gaver, avec l'inéluctable (mauvaise) habitude de "l'entrée en matière fracassante s'apaisant quelques minutes pour mieux re-fracasser" qu'on se tape au début de Source..., Worlds... et So Divided est ici carrément multipliée. "Far Pavillions" aurait suffit tant il use du stratagème avec talent et parcimonie, mais "Isis Unveiled" remet directement le couvert à coups de marteau. Sans compter l'intro supplémentaire depuis Worlds..., pardon mais hors-d'oeuvre puis entrée puis re-entrée bien grasse, ça a tendance à couper l'appétit pour la suite. Surtout quand le plat suivant contient autant de calorie que la re-entrée bien grasse ! Parlerons nous du titre coupé en deux et disséminé en seconde partie de disque ? Non, pas le courage... L'album est un gavage d'oie en continu dans le registre grandiloquent. On pense autant à U2 qu'au Goo Goo Dolls, à Muse et Coldplay... Bref, gavé par autant de couplets, refrains et chœurs époumonés pour les stades ; par l'excès de sucre mélodique ; par la démesure de l'entreprise...
Impressionné, car si on met de côté le goût des titres, qu'on aime ou non, l'énergie est là. Le groupe ayant voulu s'émanciper du métronome et autre main courante de studio, le résultat est explicitement sincère et spontané. On le ressent immédiatement. Et comme l'album ne nous laisse pas respirer, on est emporté. Impressionné, parce que justement, quel travail ! Tant au niveau de l'écriture (encore une fois, qu'on aime ou non) que la production. On attrape même ça et là quelques rayons du Beatles de Sergent... ou du Smashing Pumpkins post-Mellon Collie. On navigue bien sûr en pleine tempête, toujours entre deux eaux, excité par les vagues remuant la péniche dans tous les sens et apeuré à l'idée du naufrage. Exemple parlant : les plus de six minutes du single mal placé "Isis Unveiled" sont aussi épuisantes que magnifiques. Et puis après tout, la guimauve super-héroïque de "Fields Of Coal" porte un costume si brillant qu'il n'est pas ridicule du tout ; le puissant riff de "Ascending" pardonne ses dérives... Des idées et arrangements qui nous font tout de même avouer que même si on peut avoir l'impression de subir l'album tant il est riche, il n'est pas une punition non plus. On a toujours une belle surprise sonore, une petite récompense mélodique. Le mid-tempo nostalgique "Inland Sea" pour s'en convaincre, suivi du parfait petit moment de repos de milieu d'album : "Luna Park". Seule et unique apparition de Jason Reece au lead, se révélant être au final la chanson la plus fraîche de Century Of Self. Belle revanche pour le co-fondateur que certains abrutis de "fans" voulaient autrefois éjecter du groupe en faisant tourner une pétition... Bah ça résume assez bien ce que certains, moi y compris, pense de l'évolution du groupe : différent, mais peut être pas si mort que ça...
Gavé, avec une overdose de musique, de déferlantes et d'accalmies, de sons... partant dans tous les sens sans discontinuer (jamais de silence !), si bien qu'à côté Worlds Apart sonne comme du rock garage. Gaver, avec l'inéluctable (mauvaise) habitude de "l'entrée en matière fracassante s'apaisant quelques minutes pour mieux re-fracasser" qu'on se tape au début de Source..., Worlds... et So Divided est ici carrément multipliée. "Far Pavillions" aurait suffit tant il use du stratagème avec talent et parcimonie, mais "Isis Unveiled" remet directement le couvert à coups de marteau. Sans compter l'intro supplémentaire depuis Worlds..., pardon mais hors-d'oeuvre puis entrée puis re-entrée bien grasse, ça a tendance à couper l'appétit pour la suite. Surtout quand le plat suivant contient autant de calorie que la re-entrée bien grasse ! Parlerons nous du titre coupé en deux et disséminé en seconde partie de disque ? Non, pas le courage... L'album est un gavage d'oie en continu dans le registre grandiloquent. On pense autant à U2 qu'au Goo Goo Dolls, à Muse et Coldplay... Bref, gavé par autant de couplets, refrains et chœurs époumonés pour les stades ; par l'excès de sucre mélodique ; par la démesure de l'entreprise...
Impressionné, car si on met de côté le goût des titres, qu'on aime ou non, l'énergie est là. Le groupe ayant voulu s'émanciper du métronome et autre main courante de studio, le résultat est explicitement sincère et spontané. On le ressent immédiatement. Et comme l'album ne nous laisse pas respirer, on est emporté. Impressionné, parce que justement, quel travail ! Tant au niveau de l'écriture (encore une fois, qu'on aime ou non) que la production. On attrape même ça et là quelques rayons du Beatles de Sergent... ou du Smashing Pumpkins post-Mellon Collie. On navigue bien sûr en pleine tempête, toujours entre deux eaux, excité par les vagues remuant la péniche dans tous les sens et apeuré à l'idée du naufrage. Exemple parlant : les plus de six minutes du single mal placé "Isis Unveiled" sont aussi épuisantes que magnifiques. Et puis après tout, la guimauve super-héroïque de "Fields Of Coal" porte un costume si brillant qu'il n'est pas ridicule du tout ; le puissant riff de "Ascending" pardonne ses dérives... Des idées et arrangements qui nous font tout de même avouer que même si on peut avoir l'impression de subir l'album tant il est riche, il n'est pas une punition non plus. On a toujours une belle surprise sonore, une petite récompense mélodique. Le mid-tempo nostalgique "Inland Sea" pour s'en convaincre, suivi du parfait petit moment de repos de milieu d'album : "Luna Park". Seule et unique apparition de Jason Reece au lead, se révélant être au final la chanson la plus fraîche de Century Of Self. Belle revanche pour le co-fondateur que certains abrutis de "fans" voulaient autrefois éjecter du groupe en faisant tourner une pétition... Bah ça résume assez bien ce que certains, moi y compris, pense de l'évolution du groupe : différent, mais peut être pas si mort que ça...
Bon 15/20 | par X_YoB |
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