XSilence
XSilence, 02-12 |
Label :
XSilence |
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Un grand album est sorti dans la plus parfaite ignorance, aucun article dans Rock & Folk ni les Inrocks, ce qui laisse sans voix vu la haute qualité musicale proposée ici, mais heureusement le webzine communautaire du rock indépendant est là pour vous en parler.
Chronique intramuros.
Nous éviterons les comparatifs imbéciles avec nos glorieux ainés, ceci vient de nos ventres.
D'entrée Quetzalli avec son célébrissime "The Day Is Over" nous plonge dans les affres de l'indé le plus pendant avec cette guitare qui respire la joie de vivre, alors que leurs petits copains de Lovely Girls are Blind s'offre un exercice de style certes musclé mais encore en l'état de lenteur digestive.
Avec Ground Zero Party et leur "St Jacques" de 08:39 on entre de plein pied dans la grande classe. Que se passe-t-il dans la tête de ces jeunes gens au bord du malaise, sans aucune compromission cet essai de bruitisme laisse admiratif par sa ténacité à ne laisser aucun ténor sur le bord de leur chemin bourbeux. Bravissimo !
Domino & The Ghosts grâce un bon batteur qui plombe dans une ambiance pas très saine, nous concocte 2 mn de rock moderne. A suivre.
Emotion Fécale tient la "Distance" avec un texte fort qui écrase le reste de ses camarades du bac à sable, mais une distance encore un peu courte qui in fine nous laisse sur notre faim.
A Second Of June quand à lui nous propose une jolie daube un peu trop à la manière de... C'est incontestablement bien fait mais surtout surfait car déjà fait donc déjà à refaire, dommage. Les sons synthés et accords de grat' des années 80 donnent la chair de poule trop mouillée.
Que dire de 30 Jours de Dérive où cette grosse basse nous rappelle trop de souvenirs, que y'a rien dans ce titre et qu'avec une absence de voix telle ils se sont trompés de voie. Ne baissez pas vos bras pleins de guitares, il ya là cas d'école du titre aux clichés à éviter absolument.
The Wedding Soundtrack arrive à démontrer l'indémontrable en balançant une chose sans queue sans tête mais on sent l'effort de paraître concerné.
Danishmendt se révèle un peu naze, un peu foutage de gueule, un peu n'importe quoi développant une tentative de trash noise laborieuse qui de plus gave l'oreille avertie durant 7 minutes, trop c'est trop mais quel plaisir de découvrir qu'il n'y a aucune révélation ici, un vrai bonheur.
Plastic Bag, un vent frais ce dégage de ce titre pas spécialement original mais après l'horreur du précédent... Dommage que tout ça reste un peu trop dans le vent, en tout cas ils ont tous nos encouragements car c'est diablement en place, bien enlevé deuxième réussite incontestable de l'opus.
Avec "Pompier" le DesiCobra ne se trompe pas de titre, avec l'arpegiateur qui bouffe le morceau, un son un peu trop machine sous employée mais des mises en place osées et des idées baroques, une musique sous X.
Fre(e)d a toujours eu des problèmes de mémoire, lors c'est l'incontinence musicale mise au service d'une fainéantise harmonique et d'un contentement de soi dangereux. A l'instar de Ludwig Van qui était tellement sourd qu'il a toujours cru qu'il faisait de la peinture.
Polar Bird nous fait là du rock comme on aimait en entendre plus souvent quand on avait 15 ans, que dire en 2012 de cette chose, bien carrée, sans faute, bonne continuation mais gaffe au manque d'ambition.
Sons of Frida, un peu d'invention ne nous fera pas de mal on se croirait en plein trip pataphysique jusqu'au décollage saturé bien envoyé et ce joli final trompettant jusqu'à la boucle coincée de la grat, voilà 5 minutes bien employées une question me hante mais qui est Frida ? Une vraie réussite là encore.
Wonderflu fait son comeback et prend son temps étalant son savoir faire sur 7 minutes mais était-ce bien nécessaire tout ce temps perdu pour en arriver là : un final un peu anal, dommage.
SchoolBusDriver c'est le gentil bordel organisé de ce titre qui laisse présager plein de ressources mais manque un petit quelque chose pour que cela devienne intéressant, peut-être des musiciens ?
Et tout cela se tient dans l'ensemble. Voilà le travail... ça c'est quand les mecs arrêtent de papoter de conneries sur Silence et qu'il se passe enfin quelque chose. Quelque chose d'ambitieux enfin. Un grand satisfecit a Loque notre X préféré.
VIVEMENT LA SUITE.
Chronique intramuros.
Nous éviterons les comparatifs imbéciles avec nos glorieux ainés, ceci vient de nos ventres.
D'entrée Quetzalli avec son célébrissime "The Day Is Over" nous plonge dans les affres de l'indé le plus pendant avec cette guitare qui respire la joie de vivre, alors que leurs petits copains de Lovely Girls are Blind s'offre un exercice de style certes musclé mais encore en l'état de lenteur digestive.
Avec Ground Zero Party et leur "St Jacques" de 08:39 on entre de plein pied dans la grande classe. Que se passe-t-il dans la tête de ces jeunes gens au bord du malaise, sans aucune compromission cet essai de bruitisme laisse admiratif par sa ténacité à ne laisser aucun ténor sur le bord de leur chemin bourbeux. Bravissimo !
Domino & The Ghosts grâce un bon batteur qui plombe dans une ambiance pas très saine, nous concocte 2 mn de rock moderne. A suivre.
Emotion Fécale tient la "Distance" avec un texte fort qui écrase le reste de ses camarades du bac à sable, mais une distance encore un peu courte qui in fine nous laisse sur notre faim.
A Second Of June quand à lui nous propose une jolie daube un peu trop à la manière de... C'est incontestablement bien fait mais surtout surfait car déjà fait donc déjà à refaire, dommage. Les sons synthés et accords de grat' des années 80 donnent la chair de poule trop mouillée.
Que dire de 30 Jours de Dérive où cette grosse basse nous rappelle trop de souvenirs, que y'a rien dans ce titre et qu'avec une absence de voix telle ils se sont trompés de voie. Ne baissez pas vos bras pleins de guitares, il ya là cas d'école du titre aux clichés à éviter absolument.
The Wedding Soundtrack arrive à démontrer l'indémontrable en balançant une chose sans queue sans tête mais on sent l'effort de paraître concerné.
Danishmendt se révèle un peu naze, un peu foutage de gueule, un peu n'importe quoi développant une tentative de trash noise laborieuse qui de plus gave l'oreille avertie durant 7 minutes, trop c'est trop mais quel plaisir de découvrir qu'il n'y a aucune révélation ici, un vrai bonheur.
Plastic Bag, un vent frais ce dégage de ce titre pas spécialement original mais après l'horreur du précédent... Dommage que tout ça reste un peu trop dans le vent, en tout cas ils ont tous nos encouragements car c'est diablement en place, bien enlevé deuxième réussite incontestable de l'opus.
Avec "Pompier" le DesiCobra ne se trompe pas de titre, avec l'arpegiateur qui bouffe le morceau, un son un peu trop machine sous employée mais des mises en place osées et des idées baroques, une musique sous X.
Fre(e)d a toujours eu des problèmes de mémoire, lors c'est l'incontinence musicale mise au service d'une fainéantise harmonique et d'un contentement de soi dangereux. A l'instar de Ludwig Van qui était tellement sourd qu'il a toujours cru qu'il faisait de la peinture.
Polar Bird nous fait là du rock comme on aimait en entendre plus souvent quand on avait 15 ans, que dire en 2012 de cette chose, bien carrée, sans faute, bonne continuation mais gaffe au manque d'ambition.
Sons of Frida, un peu d'invention ne nous fera pas de mal on se croirait en plein trip pataphysique jusqu'au décollage saturé bien envoyé et ce joli final trompettant jusqu'à la boucle coincée de la grat, voilà 5 minutes bien employées une question me hante mais qui est Frida ? Une vraie réussite là encore.
Wonderflu fait son comeback et prend son temps étalant son savoir faire sur 7 minutes mais était-ce bien nécessaire tout ce temps perdu pour en arriver là : un final un peu anal, dommage.
SchoolBusDriver c'est le gentil bordel organisé de ce titre qui laisse présager plein de ressources mais manque un petit quelque chose pour que cela devienne intéressant, peut-être des musiciens ?
Et tout cela se tient dans l'ensemble. Voilà le travail... ça c'est quand les mecs arrêtent de papoter de conneries sur Silence et qu'il se passe enfin quelque chose. Quelque chose d'ambitieux enfin. Un grand satisfecit a Loque notre X préféré.
VIVEMENT LA SUITE.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Raoul vigil |
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